Santé publique 32

Slim Chaker à la tête du ministère de la Santé : une nomination irresponsable

Youssef Chahed vient de constituer le dixième gouvernement de la Tunisie postrévolutionnaire. Le renouvellement est constructif, me dira-t-on ! Mais quant il est abusé, le renouvellement devient une aberration, une manipulation, de la poudre aux yeux, principalement en politique, où la langue de bois est un outil essentiel. En atteste la nomination de Slim Chaker à la tête du ministère de la Santé.

Kalâa Sghira : Brique par brique, ni environnement sain, ni santé publique

La pollution causée par la Briqueterie de Kalâa Sghira (BKS) ne cesse pas de gagner en impact sur la santé de la population résidente dans ses alentours. Plus de 6200 personnes sont directement affectés par ses fumées toxiques à l’origine de maladies cardiaques, respiratoires et cancéreuses. La Direction de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement, relevant du ministère de la Santé, a attesté du danger représenté par BKS dans un rapport datant de 2015. Pourtant, aucune mesure concrète n’a été prise. Mobilisés depuis 2013, les habitants de Kalâa Sghira revendiquent la délocalisation rapide de l’usine et le dédommagement des dégâts sanitaires et environnementaux. Reportage.

Hépatite A dans les écoles: Kasserine est la plus touchée par l’épidémie

Six élèves d’El Ayoun ( 32 km de Kasserine), sont atteints d’hépatite A, nous confirme, le jeudi 16 mars 2017, Monji Guesmi, enseignant et syndicaliste. Quatre élèves sont de l’école Henchir Haj Saad et deux élèves de 6 ans de l’école Nour. Ces victimes s’ajoutent au nombre croissant de Tunisiens atteints de l’hépatite A. l’année 2016 a enregistré 1467 cas, alors qu’entre 2011 et 2015 le nombre moyen de nouvelles atteintes ne dépassait pas les 600 cas.

Affaire des stents périmés : des questions troublantes !

Aux dernières nouvelles, l’enquête diligentée par l’inspection médicale de la Caisse Nationale d’Assurances Maladies (CNAM) n’aurait permis de déceler qu’une dizaine de cas de stents périmés implantés chez des patients (péremption d’un mois selon nos sources) au cours d’ angioplasties coronaires, autant dire rien, au vu de l’ancienneté de cette pratique et selon certains, il semblerait qu’il y ait une volonté de « noyer » le poisson et d’arrêter là les frais.

Mdhilla : 17 ouvriers brûlés à l’acide sulfurique

17 techniciens du Groupe chimique tunisien à Mdhilla ont été brûlés, hier mercredi, à l’acide sulfurique. L’accident est survenu vers 17 heures. L’usine était en arrêt technique de maintenance pour un mois. Une vanne a explosé, libérant de grandes quantités d’acide. Les blessés n’ont été admis dans des structures hospitalières de la capitale que ce matin, vers 10h.

Ici, la vie n’est pas une priorité !

Et quand il ne restera que les aboiements des chiens errants, les silhouettes qui vacillent et les verres qui trinquent à coups d’eau de vie, vous pourrez enfin rejoindre vos pieux, capter les bribes de ce son qui raisonne au fond de nos tripes et vous dire : oui, la vie n’est pas une priorité.

CNAM – Prestataires de services : Et si on parlait de déconventionnement ?

Dans le monde médical, c’est l’effervescence. Galvanisés par les déclarations va-t-en guerre des membres du bureau exécutif du SPOT (syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie) dans les différents médias, les médecins tunisiens « CNAMisés » (conventionnés avec la CNAM) discutent avec insistance de l’attitude à adopter et des différents scénarios envisageables en cas de déconventionnement du SPOT.

La e-Cigarette entre les enjeux de santé publique et les enjeux financiers.

La cigarette électronique, un marché en plein boom. Un marché nouveau à forte croissance, incarnant un véritable concurrent au marché traditionnel du tabac. Devant la baisse de la consommation de la cigarette conventionnelle à cause de la cigarette électronique, l’industrie du tabac est menacée, vu qu’elle s’est développée en tant qu’alternative à la cigarette classique, dont elles ont la même apparence.

Santé publique : entre marchés juteux et privatisation !

En cette période de transition et de crise économique que vie la Tunisie, la libéralisation nous est présentée comme étant l’ultime recours, l’unique moyen pour vaincre la crise ! Réformer voudrait-il dire privatiser ? Que reste-t-il de l’État, de sa souveraineté ? De quelle démocratie parle ton dans un pays ou le pouvoir revient à une économie de marché ultra libéralisée ?

Hôpital Farhat Hached de Sousse : Panne d’électricité ou panne du système ?

L’hôpital Farhat Hached a été privé d’électricité pendant la garde du 28 mai 2014. La cause de la panne serait toujours inconnue bien que ce n’est pas la première fois que cela arrive. Cette coupure aurait touché seulement le service d’obstétrique, le bloc opératoire plus précisément.
 Contrairement aux informations relayées sur les réseaux sociaux, la coupure s’est produite l’après midi, aux alentours de 15h.

Dentiste tunisie

Santé publique et futurs enjeux des prochaines élections du Conseil de l’ordre des médecins dentistes.

[…] Les dentistes avec lesquels nous avons échangé ont osé nous dire tout haut, ce que certains craignaient déjà depuis quelque temps. « La dégradation matérielle est telle -nous ont-ils avoués- que certains de nos confrères n’arrivent même plus à payer leurs charges fixes ». « Un médecin dentiste qui n’arrive plus à régler ses charges fixes, comment va-t-il se comporter -s’interroge pertinemment un autre de nos interlocuteurs- lorsqu’il va s’agir de gérer ses outils à usage unique, tels que les gants, les canules salivaires, les gobelets, voire les seringues d’anesthésie ? » ….