Sexualité 21

Vaginisme en Tunisie : autopsie d’un phénomène

« Le vaginisme constitue le motif de consultation le plus fréquent chez les femmes ayant des problèmes d’ordre sexuel », révèle la présidente de la Société tunisienne de sexologie clinique (STSC), Meriam Mahbouli à Nawaat. Ce trouble « méconnu », d’après elle, engendre des détresses dépassant l’ordre sexuel. Il illustre une certaine perception du corps socialisé, objet et sujet de désir.

Santé publique : la débandade du préservatif

Des enquêtes révèlent que l’usage du préservatif est en régression en Tunisie. Et les filles seraient plus nombreuses à le rejeter. L’habitude des rapports sexuels non protégés relèverait-elle de considérations d’ordre culturel ? Un problème de santé publique puisque le rejet du préservatif est un des facteurs conduisant à la hausse du nombre des avortements et des personnes atteintes du VIH.

Inceste en Tunisie : un mal bien enfoui

Vient de paraitre chez Cérès éditions «Les siestes du grand-père : récit d’inceste» de Monia Ben Jemia, juriste et ancienne présidente de l’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD). Ce roman brise un tabou parmi les plus enfouis de la société tunisienne. Nawaat l’a lu et est parti à la rencontre de son auteure et de Marwa, une jeune fille victime d’inceste ainsi que les psychiatres Ahlem Belhaj et Zied Choubani.

La vie sexuelle des Tunisien(ne)s sous confinement

Le toucher banni, le baiser honni, la distanciation physique exhortée, le Covid-19 bouleverse les rapports sociaux mais aussi intimes. Vivant sous le même toit ou séparés par les restrictions imposées par le confinement général, les couples sont amenés à composer avec les aléas du coronavirus, qui ne sont pas que sanitaires mais également psychologiques et par ricochet sexuels.

Exposition : « Ecce Eros» d’Amira Yaakoubi ou l’ambivalence d’Eros

Depuis le 14 février et jusqu’au 2 mars, se tient Ecce Eros, exposition d’Amira Yaakoubi, jeune peintre et sexologue, à la galerie d’El Teatro. Il s’agit d’une occasion d’offrir une autre vision, de rétablir tout le mystère dont Eros est porteur et ce, dans un ensemble de tableaux où le visage a la part belle à côté du corps nu. Mais quoi de plus nu et de plus fragile qu’un visage ?

Journées chorégraphiques de Carthage: entre rupture et libération

Au début du mois, le rideau tombait sur la première édition des Journées chorégraphiques de Carthage, aussi connues sous le nom de Carthage Dance. Si le spectacle de clôture a été très apprécié par le public, celui-ci s’est tout autant enthousiasmé pour le discours qui a précédé la performance, et dont l’audace rompait avec les discours officiels dont on a souvent l’habitude en pareilles occasions. Retour sur les principaux moments de cette manifestation.

50 nuances de bêtise éducative

50 nuances de Grey. Ou le livre pseudo-érotique le plus mal écrit de l’histoire (j’exagère à peine). Vous l’aurez deviné, je ne tiens pas cette trilogie à cœur. Cela dit, je ne suis pas ici pour discuter de belles lettres et de trame littéraire. Ce livre en lui-même m’importe peu. Je lui en suis même un quelque peu reconnaissante de m’avoir fait réaliser une énorme faille du système éducatif tunisien.

Faire l’amour, pas la guerre ; et le sexe aussi !

En ces temps troubles et de confusion, non seulement des sentiments et des valeurs, mais aussi et surtout d’excès en tous genres, versant dans la haine, l’exclusion, la violence et le meurtre, le slogan bien connu de la contre-culture américaine des années hippies est plus que jamais d’actualité : Faites l’amour, pas la guerre !

Les Tunisiens, moins libéraux qu’il n’y paraît ?

Une récente enquête intitulée “The World’s Muslims, Religion, Politics and Society”, du réputé Pew Research Center, basé à Washington, a exploré les attitudes et les opinions de musulmans à travers le monde sur le thème de la religion et de son impact sur la politique, les mœurs, ou encore la science. Le sondage, impliquant plus de 38.000 entretiens en face à face, donne un aperçu fascinant et parfois inattendu sur les diverses conceptions morales que tient le monde musulman, dont le peuple tunisien.