Même si les deux parties ne le reconnaissent pas officiellement, l’entrée en vigueur de l’accord sur la libéralisation du transport, conclu le 11 décembre 2017, est dans l’impasse. Le gouvernement tunisien ne l’a pas encore ratifié, en raison de résistances de l’UGTT et de Tunisair. Tandis que l’Union Européenne (UE) élude toute possibilité d’assistance financière.
Transports : Le secteur des taxis, pas dans la bonne direction
Les solutions mobiles de transport se profilent en tant qu’alternative aux taxis, mais avec un coût nettement plus élevé. Des applications du type Bolt, In Driver, Yassir, et autres, sont jugées beaucoup plus rentables par les chauffeurs. Tandis que les usagers, eux, se voient contraints à payer les pots cassés par la dégradation des transports publics. Ainsi, la libéralisation galopante des services de transport se fait sur le dos d’un service public archaïque.
Tourisme, transport et textile : secteurs sinistrés par le Covid-19 en Tunisie
Le Fonds Monétaire International évalue le taux de croissance mondial à -4,9% à la fin de 2020, en raison du Covid-19. Alors que les Etats Unis ont su redresser le taux de croissance de -8% en avril à -4,3% en octobre 2020, la Tunisie n’a pas réussi à résorber le déficit enregistré avec un taux de croissance de -7,3% en 2020, contre 1% en 2019.
RFR au Bardo : Après le blocage, comment mettre le train sur les rails ?
« Les travaux exécutés par la Société du Réseau Ferroviaire Rapide s’arrêtent immédiatement […], et le secrétaire général de la municipalité ainsi que la police municipale veillent à l’exécution de cette décision », peut-on lire dans le communiqué publié par la commune du Bardo le 8 novembre 2019. Une décision prévisible, puisqu’elle a été déjà prise, pour une période provisoire, par l’ancien conseil municipal du Bardo, le 09 mars 2019.
Reportage : Taxis clandestins de Hay Hlel, station zéro !
A Hay Hlel, rares sont les taxis qui circulent avec des plaques. On n’y voit aucun moyen de transport public. Ici et là, des chauffeurs de taxis sans plaques interpellent les passants : « Bab El Jazira, madame ? », me lance un de ces chauffeurs. Dans ce quartier, on les appelle « clandou » (clandestins). Bien qu’ils aient du mal à s’organiser, ces travailleurs clandestins ont manifesté à la Kasbah, place du gouvernement, le 19 décembre dernier. Nawaat est partie à leur rencontre.
Enquête : UPS Tunisie à la rescousse de Nidaa Tounes
Emietté suite à une succession de scissions depuis son arrivée au pouvoir fin 2014, Nidaa Tounes tente, avec peu de succès, de recoudre ses plaies en absorbant l’Union Patriotique Libre (UPL) et en cherchant à organiser son premier congrès électif, sept ans après sa création. Pour ce faire, le parti a organisé, du 21 au 23 décembre 2018 à Mahdia, une conférence nationale réunissant ses coordinateurs régionaux. Un événement dont le financement est en porte-à-faux avec la loi, révélant la banalisation des liens sulfureux entre le milieu des affaires et Nidaa Tounes avec un trésorier qui joue, lui-même, le rôle de bailleur de fonds.
Quand la Tunisie va-t-elle mettre en application les accords «Open Sky» ?
Le 11 décembre dernier, Tunis et Bruxelles ont à leur tour clôturé les négociations, entamées en 2007. Mais l’accord n’a pas encore été signé. Le texte doit auparavant suivre des procédures de ratifications internes en Tunisie et en Europe.
Changements climatiques : vrais problèmes, fausses solutions
Nos choix énergétiques sont toujours orientés vers l’utilisation de combustibles fossiles, notamment en matière de production d’électricité. Il est notoire que nous disposons de suffisamment d’heures d’ensoleillement pour que nos besoins énergétiques soient couverts par l’énergie solaire, une production propre et durable. Il semble que personne ne veuille aller dans ce sens, et que l’administration, en particulier, ne souhaite promouvoir ce genre d’approche.
Un transport digne et accessible pour tous
« Bienvenue, nous nous trouvons aujourd’hui dans une salle rectangulaire. Cinq personnes, plus une interprète de la langue des signes, sont sur le podium. Et l’assistance est composée d’environ 60 personnes ». C’est avec une diction mesurée presque radiophonique, qu’Imed Zwawi a décrit l’ambiance de la salle de l’hôtel qui a abrité le 30 mars dernier, une conférence sur l’accessibilité des moyens de transport publics pour les personnes handicapées.
Transports Alternatifs : Et si on repensait notre mobilité ?
Augmentation du prix de l’essence, saturation des transports publics, engorgement routier, pollution : les raisons sont nombreuses pour développer en Tunisie des moyens de transports alternatifs. Covoiturage ou vélo, de plus en plus de citoyens s’y mettent.
A quand un transport public tunisien digne de ce nom ?
Le transport public n’est pas le point fort de la Tunisie. Plus malheureux encore, son état ne cesse de se détériorer ces dernières années. Bus bondés, retards automatiques, horaires indisponibles, arrêts introuvables, etc. Ceci frappe de plein fouet toute l’activité économique et le développement social à différents niveaux.
Aéroport Tunis-Carthage : une fillette voyageant seule maltraitée par une hôtesse
…Au lieu de rassurer la petite, l’hôtesse censée s’occuper d’elle l’a tapée sur le bras avec son gilet fluorescent réglementaire, qu’elle tenait à la main, plié, alors même qu’elle aurait dû le porter, l’a menacée de la laisser au bureau de police et lui a demandé, en arabe, où était, je cite « sa grand-mère de merde»…
Développer le rail: un projet d’avenir, un projet politico-stratégique
Par Farouk Ben Miled – Le transport ferroviaire consomme à peine 3% de pétrole, contre 85% pour la route, alors que celle-ci accapare l’essentiel du transport du fret et des voyageurs, minéralier non compris, le calcul est vite fait. Reconsidérer le transport dans son ensemble devient d’une nécessité nationale.