Derrière une lutte acharnée de deux titans du paysage politique post-révolution, ce sont aussi des idéologies qui s’affrontent de façon plus classique, plus authentique, dans un pays où le débat d’idées a été étouffé pendant des décennies.

Derrière une lutte acharnée de deux titans du paysage politique post-révolution, ce sont aussi des idéologies qui s’affrontent de façon plus classique, plus authentique, dans un pays où le débat d’idées a été étouffé pendant des décennies.
C’est en m’inscrivant dans la droite ligne du coup du coeur de Farhat Hached, notre inspirateur et modèle à tous, amis amoureux du peuple et du pays, compagnons de la lutte de tout Tunisien patriote pour une Tunisie paisible et prospère, que je vous adresse ce message qu’aurait pu vous livrer notre amour de grand patriote dont je porte fièrement et le prénom et les idéaux, outre l’origine insulaire.
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Il s’agit d’un message privé sur FB, écrit vers 14h30 à une amie qui me pose la question : comment ça a commencé ? Ma réponse porte sur un instant précis. Elle ne décrit ni ce qui précède, ni ce qui va suivre, ni la nature plus générale de la situation.
Les mythes scandent notre vie en autant de récits qui disent notre perception du réel déformé, réduit parfois à du non-sens. Parmi ceux ne traduisant pas la réalité dans sa complexité, il en est un formé de toutes pièces dans les pays du Nord et repris à leur compte par les politiciens du Sud, celui de l’expatriation de leurs ressortissants.
Entre le parti islamiste au pouvoir et les tendances extrêmes de son obédience, les choses ne seront plus les mêmes après les deux malheureux drames que la Tunisie d’après la révolution vient de vivre.
En une semaine de gouvernance désastreuse, le gouvernement Jebali a-t-il définitivement creusé sa tombe ? Une série de décisions toutes plus désastreuses les unes que les autres en matière de choix politiques, sécuritaires et de communication de crise….
Chaque semaine, nous essayerons, dans cette chronique, de résumer l’actualité économique nationale, afin d’avoir une vue d’ensemble et ne pas se noyer dans la masse gigantesque d’informations disponibles et de pouvoir, assurer ainsi, le suivi des projets annoncés.
Les acteurs politiques, en particulier le gouvernement et l’ANC (Assemblée Nationale Constituante), montrent une fois encore leur mauvaise foi en ce qui concerne la mise en place de l’ISIE. Les discussions de la nouvelle loi au sein de l’ANC traînent le pas…
سامي بن غربيّة يقدّم كتابه ” Borj erroumi XL ” بعد صدوره مؤخرا بمعرض الكتاب بالكرم. رواية سفر و تجربة ثريّة إنطلقت منذ التعرّض للإيقاف بتونس و للبحث من طرف أمن الدّولة سنة 1998. مزيج بين الطّابع القصصي، السّيرة الذاتيّة و أشكال أدبيّة أخرى إلى جانب العديد من التحاليل السّياسيّة، الدّينيّة و الجيوستراتيجيّة.
Après la révolution de nombreux jeunes ont quitté la Tunisie sur des barques de fortune pour tenter leur chance en Europe. Mais après quelques temps en Italie ou en France la désillusion a été forte pour beaucoup d’entre eux qui ont fini par rentrer en Tunisie de leur plein gré ou suite à un renvoi.
Aujourd’hui et après une investigation sur terrain, le militant écologiste Abdel Magid Dabbar nous a averti que quatre camps de chasse viennent d’être installés dans le Sahara tunisien.
Si l’histoire de la révolution tunisienne a au plan du savoir un commencement distinct, marqué par Sidi Bouzid et Kasserine, voir des origines plus anciennes et plus symboliques comme les événements du bassin minier de Gafsa, ses problèmes majeurs d’écritures, et, pour le dire d’emblée, ses difficultés, ses embarras, lui viennent de plus loin. À ce niveau on peut constater l’existence d’un triple héritage
La semaine politique qui vient de s’écouler pourrait être celle des indésirables. Tandis que la crise des grèves de la faim parmi les détenus salafistes reposait avec insistance la question du vivre ensemble, Ennahdha passait à l’offensive contre les ex RCDistes, près de 22 mois après la révolution, et le nom de Slim Chiboub, interdit d’antenne, se trouvait associé à la liberté d’expression
Notre pays est aujourd’hui en roue libre; et quitte à faire pousser des cris d’orfraie aux penseurs et observateurs pratiquant volontiers la pensée tournant en rond, je dirais que c’est tant mieux! Car ainsi c’est un moment où tout devient pratiquement possible ou tout un chacun est en mesure d’avoir droit au chapitre et où la sacro-sainte transcendance politique est mise à bas de son piédestal, quand elle n’est pas tout simplement foulée au pied…
La distinction entre la liberté individuelle et collective est devenue, sur le plan intellectuel et juridique, un terrain de réflexion surchargé de sens dans la Tunisie postrévolutionnaire.
Aujourd’hui commence à Tunis une formation portant sur les cas de torture. L’organisateur de cette initiative est ACAT : Action des Chrétiens pour l’abolition de la Torture.
Quand on observe le champ religieux dans la Tunisie postrévolutionnaire ont est frappé par l’essor de ce qui peut apparaître comme un paradoxe en ce début de notre démarche révolutionnaire : la montée de toutes sortes de forme de « religiosité intégristes » au sein ou en marge des institutions religieuses qui veillent sur l’orthodoxie sunnite est devenue une réalité vécue.