Universitaires Tunisiens 7

Autonomie des universités : virage de tous les dangers

Neuf écoles et instituts supérieurs ainsi que six universités ont été transformés en Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technologique (EPST). Les autorités visent à se conformer aux standards internationaux afin d’améliorer le positionnement de la Tunisie dans les classements mondiaux. Mais côté syndicat, cette réforme est jugée prématurée et même potentiellement dangereuse.

Réforme du statut des universitaires en Tunisie, un projet qui fait polémique !

La réforme du statut des universitaires, annoncée depuis des années, vient de voir le jour à travers un texte élaboré par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Le document est actuellement débattu au sein des établissements et des structures académiques. L’élaboration de ce document a été attribuée au « Comité proposé par le Conseil des Universités », réuni le 8 janvier 2021. Une structure dont la composition, les membres et leurs qualifications respectives n’ont pas été révélés. Le présent texte est une invitation au débat public sur le sujet.

أزمة الجامعة العمومية في تونس: أساتذة في العراء، حكومة متملصة وشهادات ”كرتونية“

يقضي أكثر من 140 أستاذا جامعيّا منذ 25 مارس الجاري، إعتصاما مفتوحا في العراء في باحة وزارة التعليم العالي. مشهد يعكس مدى تفاقم الأزمة بين اتحاد الأساتذة الجامعيين الباحثين التونسيين ووزارة الإشراف والتّي تأخذ منحى تصاعديا منذ سنتين تقريبا. هذا التحرّك الإحتجاجيّ، الذّي ما يزال مفتوحا على جميع الإحتمالات، ومن ضمنها السنة الجامعيّة البيضاء، أطلق تحذيرا جديّا حول مستقبل الجامعة العموميّة وسلّط الضوء عبر المطالب التي رفعها الأساتذة الجامعيّون على الوضعيّة المترديّة لمحاضن إنتاج الفكر والمعرفة.

إتحاد الأساتذة الجامعيين الباحثين التونسيين :رسالة مفتوحة إلى الرؤساء الثلاث

في هذه الرسالة المفتوحة، يخاطب المنسق العام المساعد لاتحاد الأساتذة الجامعيين الباحثين التونسيين “إجابة” الرئاسات الثلاث حول عدم التزام وزارة التعليم العالي بتعهداتها مع النقابة والتبعات الوخيمة لذلك.

Un cas de jurisprudence

Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur a usé de son pouvoir discrétionnaire pour me bouter hors de l’Université, juridiquement parlant pour cause de “limite d’âge”. L’argument aurait été imparable s’il avait été appliqué de manière systématique à tous les concernés. Or, sur les trois demandes de maintien en état d’exercice, concernant trois enseignants de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse, son Excellence a décidé, pour le bien de l’Université Tunisienne, d’en avaliser deux et de rejeter la troisième, en l’occurrence la mienne.