Victime 34

حق الشّهداء و المصابين:الجرح الذي تحوّل الى غصّة

أين نحن من ثورتنا بعد سبعة أشهر كاملة على هروب بن علي؟ أين تلك الجموع الحاشدة؟ مابالها صارت فلولا متحزّبة… أين تلك الحناجر الهادرة؟ مابالها صارت أبواق جدال و خطابات باليّة مستهلكة… أين تلك الأيادي المرفوعة بعلامة النّصر و بشعارات الثّورة؟ مابالها صارت واهنة متخاذلة و ممدودة علّها تنال منصبا أو كرسيّا… أين تلك القلوب الخافقة؟ مابالها سكنت؟ بين الصّراعات الايديولوجيّة التي لا معنى لها و الحسابات السّياسيّة الضيّقة و التّجاذبات الحزبيّة الانتهازيّة ضاع مصار الثّورة و لم يعد من يقين بتحقيق أهدافها!

Le cas Mohamed Hanchi et l’ingratitude de l’état

كان من المنتظر أن يدخل الشاب محمد الحنشي غرفة العمليات لإجراء عملية على مستوى الحوض إلا أن نتيجة الفحص الطبي أكدت أن مكان العملية قد تعفن مما أجبر الدكتور المكلف بعلاجه أن يرجأ موعد العملية إلى وقت لاحق . يذكر أن رجل أعمال تونسي تكفل بالمصاريف الجملية للمدّة العلاجية لمحمّد الحنشي بمصحة الحمامات. و قد تكفّل الدكتور أيّوب الزغلامي بنقله بعد ذلك إلى مستشفى الحروق و الاصابات البليغة ببن عروس في غضون الايام القليلة القادمة. من جهة أخرى أستغرب السلبيّة و إنعدام الجديّة لوزارة الصحّة، والي بن عروس و معتمد حمام الشطّ الذين أبدوا بطريقة هزلية إستعدادهم للمساعدة بعد إهمالهم للحالة الصحيّة لمحمّد الحنشي طيلة 6 أشهر و بعد أن تكفّل أحد رجال الأعمال بمصاريف علاجه

Tunisie : Ouardanine en quête de vérité et de justice

Six morts et treize blessés : depuis la nuit du 15 au 16 janvier, date à laquelle la police a ouvert le feu sur la population de Ouardanine, les familles des victimes manifestent pour que des poursuites soient engagées contre les assassins de leurs proches. La procédure qui a été initiée le 19 janvier en est actuellement au stade de l’instruction.

Tunisia: Hold Police Accountable for Shootings

The transitional government of Tunisia should make it an urgent priority to investigate the killings of demonstrators by Tunisian security forces in early January 2011, Human Rights Watch said today. Security forces used excessive force in suppressing demonstrations in the central western cities of Kasserine and Tala, Human Rights Watch said, killing at least 21 people with live ammunition in these two cities alone between January 8 and 12, Human Rights Watch found.

Tunisie : Redeyef

Décidément, Redeyef est devenue une ville martyre en Tunisie. A elle seule, cette ville de quelques milliers d’habitants concentre tous les maux d’un peuple : pauvreté, chômage, pollution, sous-développement économique, manque d’équipements et d’infrastructures, répression policière. Après la terreur d’état qui s’est abattue sur la ville il y a un an, c’est la nature qui s’est déchainé sur ses habitants. Les inondations ont causé plus de 20 morts […]

Tunisie et torture: les deux faces de Janus

En cette fin de juillet, Béchir Takkari, le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, a soumis aux députés tunisiens des amendements à des dispositions particulièrement critiquables de la loi n° 75 de décembre 2003 connue sous le vocable «loi anti-terroriste». Parmi les changements proposés, figure notamment l’abolition des dispositions destinées à occulter l’identité des juges et des officiers de police judiciaire.

Les exilés politiques tunisiens s’organisent

Genève, les 20 et 21 juin derniers, les exilés politiques tunisiens ont fondé l’OIDET, une organisation internationale revendiquant collectivement leur « droit au retour » dans leur pays. Invités à ce congrès constitutif, les associations de défense des libertés et les partis d’opposition en Tunisie sont, de leur côté, repartis comme ils étaient venus, autrement dit en rangs désunis face à la reconduction plébiscitaire programmée du président Ben Ali à l’automne prochain.

Gaza et les médias : de l’«embedded journalisme» à l’«embedded document»

Depuis les années 90, l’on s’est presque accommodé de ce «journalisme embarqué (embedded)» pour lisser les horreurs de la guerre. Avec l’Irak et le Koweït, on en est arrivé à un summum. La «commercialisation» de la guerre comme une sorte de jeu vidéo grandeur nature. Le joystick du militaire derrière son écran se substituant aux horreurs de cette vision de la déflagration qui déchiquette les corps.

Pour en finir avec la torture

L’allure frêle, cheveux grisonnants, Amadou, 52 ans, écarte sa veste (1). Sous son tee-shirt, de longues cicatrices sombres lui parcourent l’abdomen: les traces de la torture qu’il a subie dans les geôles mauritaniennes avant de fuir son pays, en 1993. Il était ingénieur. La torture, c’était le sort réservé aux opposants politiques. En prison, il a été brulé, passé à tabac, puis soumis au supplice de […]