Cheikh Khamis Majeri, au prétexte de faire l’exégèse du rite de l’imam Malek, école en vigueur en Tunisie, vient de verser dans l’ignorance totale de sa religion en voulant faire montre de son savoir.
Rapport Crisis Group | Tunisie : Violences et défi salafiste
Crisis Group publie aujourd’hui un rapport intitulé : Tunisie : violences et défi salafiste. Michaël Ayari, analsyte au sein de l’ONG qui œuvre pour la prévention et la résolution des conflits armés explique : « Nous avons commencé à travailler en juin 2012. Nous nous sommes intéressés à la transformation de l’islamisme politique. La question salafiste était sur le devant de la scène avec une utilisation de termes non objectifs. »
La polit-Revue : Chokri Belaïd au panthéon de la gloire
En ces temps d’affliction et de deuil national, une chronique politique parait presque indécente. Mais Chokri Belaïd, qui disait préférer mourir pour ses idées plutôt que de lassitude et de vieillesse, préfèrerait aussi sans doute que continue à s’exprimer une parole libre pour évoquer, à défaut de comprendre, l’ignominie qui l’a fauché en pleine ascension.
Tunisie : Situation toujours tendue au lendemain de l’assassinat de Chokri Belaid
Au lendemain de l’assassinat de Chokri Belaid la situation continue à être tendue dans le pays. Les citoyens sont encore descendus en nombre dans la rue dans plusieurs villes du pays. Les forces de l’ordre, sans doute énervées du fait du décès d’un policier hier, ont fait preuve de beaucoup d’agressivité.
Assassinat de Chokri Belaïd : Partis politiques et société civile sous le choc
Le pays tout entier est sous le choc suite à l’assassinat de Chokri Belaïd que tous qualifient d’assassinat politique. Un evenement qui a suscité de nombreuses réactions.
Assassinat de Chokri Belaid : Manifestations et heurts dans tout le pays
A l’annonce de l’assassinat de Chokri Belaid ce matin la population a immédiatement réagi. Alors que des personnalités comme Maya Jribi, Hamma Hamami, Radhia Nasraoui, Abdessatar Ben Moussa et des partisans du Front Populaire se sont directement rendus à la clinique de Ennasr (à Tunis) où Chokri Belaid avait été transfér
La violence politique dans la Tunisie postrévolutionnaire : Vers où ?
L’avocat Chokri Belaïd, figure de l’opposition tunisienne et leader du Parti Démocratique Patriotique (Watad), a été victime d’un attentat, mercredi 6 février 2013. Alors qu’il sortait de son domicile, le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, allié au Front populaire, a été visé par des tirs. Ce crime touche au centre de gravité de la vie politique dans la Tunisie postrévolutionnaire puisqu’il met sous le microscope de l’analyse l’apparition de la violence politique sur la scène publique. Le concept recouvre de nombreuses activités comme les tentatives isolées d’assassinats, la guérilla locale ou à petite échelle, la rébellion armée, le terrorisme politique et l’état de terreur.
Envoyé Spécial sur le salafisme : Un reportage qui divise
Le reportage de l’émission Envoyé Spécial Tunisie : sous la menace salafiste ? diffusé le 17 janvier dernier n’en finit pas de faire parler de lui. Qu’il divise les spectateurs est une chose normale. Qu’il est suscité des réactions de la part des gens y témoignant, comme des personnes ayant travaillé à sa conception l’est moins.
Le Tunisien est-il antisémite ?
En Tunisie, depuis la révolution, les pulsions réprimées et la parole censurée sous la dictature, s’expriment désormais au grand jour, dans une explosion formidable. Parmi ces sentiments réprimés, il en existe un qui subsiste dans cet inconscient collectif : l’antisémitisme qui apparaît au grand jour comme une composante de la société.
Les Brigades d’intervention de retour à Thala
Une vidéo filmée hier soir à Thala, nous a été envoyée par Jaber Omri. Les scènes montrent la maison de la famille du martyr Mohamed Omri, après que plus de 20 policiers des brigades d’intervention y aient fait irruption vers 3h du matin en lançant des bombes lacrymogènes.
Le gouvernement islamiste face au terrorisme islamique
Plusieurs versions existent quant aux évènements qui ont provoqué la mort de l’adjudant de la garde nationale Anis Jlassi (27 ans) le 10 décembre dernier. L’officielle veut que le militaire ait répondu à l’appel d’un citoyen affirmant avoir aperçu des individus armés près de la localité de Bou Chebka, dans le gouvernorat de Kasserine, à 2 km de la frontière avec l’Algérie. Arrivant sur place, il aurait été touché par des tirs d’hommes en armes ensuite identifiés comme appartenant à un groupe islamistes.
Des ONG dénoncent les violences et demandent la protection du droit au rassemblement pacifique
Dans un communiqué de presse daté du 13 décembre, La FIDH, la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme (REMDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont exprimé leur vive inquiétude de la « recrudescence d’actes de violence perpétrés dans le cadre de manifestations en Tunisie » et saluent la volonté de l’UGTT de maintenir le dialogue après l’annulation de la grève générale prévue le 13 décembre.
Mort d’un officier de la garde nationale : Une opération de renseignement qui tourne mal ?
L’adjudant de la garde nationale Anis Jlassi (27 ans) a été tué ce lundi lors d’un affrontement avec des hommes armés et non identifiés près de la localité de BouChebka, dans le gouvernorat de Kasserine, à 2 km de la frontière avec l’Algérie. Quatre autres membres des forces de l’ordre ont été blessés…
Le bras de fer entre l’UGTT et Ennahdha continue en attendant la grève générale
Même s’il montre qu’une majorité de Tunisiens sont solidaires avec l’UGTT, un sondage par Tunisie Sondage réalisé les 7 et 8 décembre dévoile que l’opinion est assez partagée. Ainsi, 66 % des répondants sont favorables à la grève générale, mais ils sont 65 % à penser que la centrale syndicale ne doit pas jouer un rôle politique…
La Polit-Revue: Ennahdha VS UGTT; quand l’idéologie reprend le dessus
Derrière une lutte acharnée de deux titans du paysage politique post-révolution, ce sont aussi des idéologies qui s’affrontent de façon plus classique, plus authentique, dans un pays où le débat d’idées a été étouffé pendant des décennies.
Exhortation pour l’UGTT : Que ne vous guide que l’amour du peuple !
C’est en m’inscrivant dans la droite ligne du coup du coeur de Farhat Hached, notre inspirateur et modèle à tous, amis amoureux du peuple et du pays, compagnons de la lutte de tout Tunisien patriote pour une Tunisie paisible et prospère, que je vous adresse ce message qu’aurait pu vous livrer notre amour de grand patriote dont je porte fièrement et le prénom et les idéaux, outre l’origine insulaire.
Thierry Brésillon: Mon témoignage à propos des violences devant le siège de l’UGTT
Il s’agit d’un message privé sur FB, écrit vers 14h30 à une amie qui me pose la question : comment ça a commencé ? Ma réponse porte sur un instant précis. Elle ne décrit ni ce qui précède, ni ce qui va suivre, ni la nature plus générale de la situation.
La Polit-Revue: Siliana, « bassin miné » du gouvernement
En une semaine de gouvernance désastreuse, le gouvernement Jebali a-t-il définitivement creusé sa tombe ? Une série de décisions toutes plus désastreuses les unes que les autres en matière de choix politiques, sécuritaires et de communication de crise….