Violence 76

Le printemps arabe entre réformisme et radicalisation

Depuis le printemps arabe la référence à la démocratie et au pluralisme est devenu le credo de cette nouvelle ère, tant dans les enjeux internes de chaque pays que dans les enjeux régionaux, avec en outre des interférences de plus en plus vives entre les deux sphères, nationale et régionale. Les évolutions enregistrées dans la plupart des pays arabe concernés semblaient plutôt prometteuses, avant de se heurter peu à peu à de multiples écueils, puis à des menaces et enfin à des actions qui ont éteint les premières lueurs de l’État de droit.

Congrès d’Anssar Alchariaâ : l’enjeu social et démocratique encore à l’épreuve

Dès la déclaration du congrès d’Anssar Alchariaâ, toute la Tunisie s’est mise à paniquer ; particulièrement dans les coins les plus reculés des quartiers populaires, des ruelles de Bab Aljalladine (Porte des bourreaux) au cœur de la capitale des Aghlabides jusque dans la périphérie de la Grande Mosquée de Okba Ibn Nafaâ, nommée d’après le calife omeyyade qui a conduit les premiers raids musulmans en Afrique du Nord.

Des journalistes en mal de protection

Une vingtaine de journalistes et de militants se sont retrouvés hier mercredi 15 mai pour discuter de la question de la violence à l’égard des journalistes et des besoins en matière de protection. Ces échanges de témoignages et de points de vue, faits à l’initiative de l’ONG Article 19.

La liberté de la presse : un droit des citoyens

En Tunisie la liberté de la presse et la liberté d’expression ne sont toujours pas garanties. Et chaque jour est une bataille. Si ce ne sont pas des dirigeants mis à la tête de médias publics sans concertation, ce sont des violences à l’égard des journalistes, des restrictions dans la pratique professionnelle, des blogueurs et artistes victimes du système judiciaire.

Face à la remontée de la violence en Tunisie, le congrès national contre la violence s’impose…

Il est certainement crucial de lancer un processus de lutte contre la violence nécessitant une intransigeance officielle à l’encontre des fauteurs de troubles et des instigateurs. Néanmoins, il est indispensable de prendre des mesures sociales et économiques au profit des couches populaires pour installer un climat de paix sociale nécessaire à toute transition démocratique capable d’unifier le peuple contre toute atteinte à ses acquis révolutionnaires et ses aspirations.

Répression à Siliana : Le rapport de la commission accable les forces de l’ordre

A la fin du mois de novembre 2012 alors que la population de Siliana manifestait son mécontentement face à sa situation socio-économique elle subissait une répression violente de la part des forces de l’ordre. Alors que Ali Laarayedh, ancien ministre de l’Intérieur, et aujourd’hui Premier ministre du pays, n’a toujours pas rendu de compte quand au déroulement des événements, une commission indépendante mise en place à l’initiative du FTDES vient de rendre un rapport.