Ennahdha continue á souffler le chaud et le froid sur la scène politique tunisienne et envoie en quelques jours des signaux complètement contradictoires. […]

Ennahdha continue á souffler le chaud et le froid sur la scène politique tunisienne et envoie en quelques jours des signaux complètement contradictoires. […]
Si la chute de Ben Ali a ouvert les portes de la liberté d’expression et marqué la fin de la censure sur Internet, elle a aussi permis l’émergence d’une censure morale et religieuse. La droite a profité tout autant que la gauche de la chute du mur de la peur. Elle s’est organisée en partis politiques ou en associations, a appelé à des manifestations pour condamner des évènements culturels considérés comme du «harcèlement religieux”, et tenté de traduire en justice ceux dont les actes ont «porté atteinte à l’islam”.
The overthrow of Ben Ali, ex-Tunisian president, opened up the opportunity for many international Non-Governmental organizations to endorse their activities in Tunisia or open new office. During Ben Ali’s rule, human rights and fundamental liberties were highly suppressed and human rights activists were often constrained to militate in unrecognized organizations.
Le blogueur et activiste Zakarya Bouguerra a été arrêté le 1er Février 2012 alors qu’il participait à une manifestation de soutien à Samir Feriani à la Kasbah. Il venait de reconnaître le policier Issem Dardouri parmi les policiers qui manifestaient au même moment […]
Gafsa. Trop au sud pour qu’on s’y intéresse, trop au centre pour drainer du touriste. La capitale du bassin minier fait peine. Le ciel est lourd, l’ambiance triste. Un petit attroupement de chômeurs qui cherchent du travail au centre ville, montre que la situation n’est pas apaisée et que les revendications sont toujours les mêmes.
Il est certain que parmi les nahdhaouis, beaucoup en font parti parce qu’ils croient sincèrement qu’un parti qui adopte les valeurs de l’islam ne peut que privilégier l’intérêt suprême du pays, et combattre la corruption, le mensonge et l’injustice. Or, pour tous ces modérés d’ Ennahdha, il est maintenant clair que leurs leaders politiques, mentent à tout bout de champ et nient avoir parlé à des journalistes sionistes, alors qu’ils projettent « attatbiî », ou la normalisation de nos rapports avec Israël
Le samedi, 28 janvier 2012, en prenant un taxi pour aller couvrir la manifestation pro- libertés, organisée par plusieurs partis ainsi qu’une partie de la société civile, un chauffeur de taxi nous a offert une autre façon de voir les choses.
D’une certaine manière, là ou fini « Jiha », commence « Thawra ghir draj ». « Jiha » est un film sur une culture qui disparait, « Thawra ghir draj » est un film sur un art qui naît. Nous sommes quelques semaines après la révolution, un collectif de street-artistes commence à sévir dans les rues de Tunis et d’ailleurs.
Par Abdellatif Ben Khélifa – C’est fou ce que les tunisiens adorent qu’on leur raconte des salades ! Ils ne s’en rassasient jamais, depuis Bourguiba, en passant par Ben Ali et enfin au règne éphémère de Maître Tartuffe. Ce dernier auréolé de son âge, donc de son expérience, et du prestige acquis lorsqu’il avait lancé un Non retentissant au “combattant suprême”, nous a dorloté pendant près d’un an de discours soporifiques agrémentés de citations coraniques, auxquelles il ne croyait que modérément, tout comme son idole Bourguibienne d’ailleurs.
Longtemps cible de la censure et du piratage, certains blogueurs et reporters citoyens tunisiens ont joué un rôle majeur dans […]
Dans un manifeste se voulant hors des poncifs habituels dans lesquels l’on se complaît aisément en traitant de la prise […]
La pornographie possède deux caractéristiques essentielles. Elle est la représentation détaillée d’un acte sexuel destiné à susciter un désir du même type. La vidéo imputée à Ali Laaridh ne possède aucune de ces deux caractéristiques. La figure stylistique qui prédomine dans le versant audiovisuel du porno (cinéma, vidéo…) est celle du gros plan.
Hélas, Beji Caid Essebsi, le ministre à triple vies politiques (plusieurs fois ministre sous Bourguiba, Président de l’assemblée nationale sous Ben Ali et Premier Ministre sous Foued Mbazaa), soutient l’opposition dans ses démarches et veut retourner coûte que coûte au pouvoir, sans même patienter jusqu’à la prochaine échéance électorale. Il s’imagine, de surcroit, comme un parrain de la Tunisie, un sauveur de la nation. Ça ne lui a pas suffit de contribuer, dans une certaine mesure, à l’échec de la première République ; il veut interrompre le processus démocratique bien lancé et très promoteur en Tunisie.
Aujourd’hui tous les tunisiens montrent du doigt les grands instigateurs de la violence et les responsables des troubles représentés par des jeunes chômeurs et adultes ‘’casseurs’’, manipulés par des politiciens, cadres de l’ancien régime et autres vivant le corps en Tunisie et la tête à l’étranger.