Les femmes représentent 3,2% de la population carcérale en Tunisie. Parmi elles, Asma. Elle raconte à Nawaat l’ignominie des conditions carcérales pour femmes. En effet, le parcours des détenues est souvent jonché de violences, aussi bien socio-économiques que psychologiques. Une étude de Beity et ASF lève le voile.
Dès l’annonce des premiers cas de Coronavirus le 2 mars 2020, le gouvernement a pris des mesures en vue de freiner l’épidémie. Ainsi, l’exécutif a imposé le couvre-feu, le confinement général, et le travail à distance dans certains secteurs. Cependant, malgré leur importance au niveau national, ces mesures ne remettent pas en cause la responsabilité des autorités locales dans la préservation de la santé des citoyens, conformément au principe de libre administration, tel que stipulé dans le Code des collectivités locales. Mais dans quelle mesure l’autorité locale a-t-elle joué son rôle dans la prévention de la propagation du virus? Des différends auraient-ils émergé concernant les prérogatives de l’autorité centrale et les compétences conférées aux municipalités?
Faouzi Bellamine, exploitant agricole a porté plainte contre des habitants du village les accusant d’avoir abîmé ses récoltes. Les habitants l’accusent, à leur tour, de mauvaise gestion et d’avoir trahi ses promesses d’embauche. Cette affaire rappelle d’autres conflits entre des paysans et des investisseurs privés à cause de leur gestion des terres domaniales. En 2011, les habitants de Chouigui ont déposé une requête auprès des autorités pour rétrocéder les terres exploitées par, Mahmoud Bellamine et ses fils depuis 1991. Mais, « l’État n’a pas donné de suite » explique un des habitants de Chouigui.
Ce travail ne peut prétendre être exhaustif. Il serait impossible de faire un bilan exacte de la mobilisation sociale qu’a connu la Tunisie durant les dernières semaines. Ceci dit, cette liste couvre les événements les plus importants.
Les trois activistes européennes de Femen pensaient qu’en montrant leurs seins vont être considérées, en cas de poursuite, comme militantes, ce qui est le cas partout dans les pays démocrates. Elles auront peut-être accès à une prison de santé tunisienne avec thalasso et une connexion wifi. Hélas, elles en avaient tort. En effet, elles n’ont fait que découvrir la face cachée de l’iceberg de la réalité de l’incarcération en Tunisie, toujours d’actualités.
Habib Kazdaghli, le doyen de la faculté de la Manouba, qui avait été accusé d’avoir giflé une étudiante salafiste, le 6 mars 2012, dans son bureau de la faculté de la Manouba, a été acquitté par la justice tunisienne ce jeudi 2 mai 2013.
Ce devait être l’ultime confrontation entre le doyen de la Faculté des Lettres, des arts et des Humanités de la Manouba, Habib Kazdaghli, et ses accusatrices. Après avoir écouté les plaidoiries, le tribunal de première instance de la Manouba a décidé mercredi de mettre en délibéré le jugement pour un verdict attendu le 17 janvier prochain.
On a entendu parler les femmes qui défendent les Droits des femmes, les hommes qui défendent les Droits des femmes, celles et ceux qui sont contre le port du voile, pour le port du voile, contre les cheveux libres, pour les cheveux libres, contre le niqab, pour le niqab, contre la burqa,
Deux épisodes incroyables ont tournoyé autour du 8 Mars 2012 en Tunisie, le jour de la fête de la femme. Deux épisodes qui ont fait couler beaucoup d’encre, soulevé d’énormes réactions, attisé bien des flammes, et gavé Facebook et Twitter de commentaires, photos, vidéos, et réactions en chaine.
Ce qui s’est passé à la faculté des Lettres de la Manouba hier représente un modèle d’affrontement entre islamistes et laïcs issus de la nouvelle génération. Au-delà des convictions de chacun, il y a des faits notables sur lesquels il faudra s’arrêter.
Vous avez beau vous pavaner dans le palais de Carthage, avec ou sans bournouss, la présidence reste à mille lieux de vous. Loin de moi l’idée de nier la légitimité des urnes qui – faut-il le rappeler – ont été remportées avec des discours religieux hypnotisants, des promesses mensongères et quelques milliards qataris. N’est pas Président qui veut dit-on. Et pour cause, le ridicule de vos propos n’a d’égale que l’utopie de vos prérogatives. […]