La prise de conscience est loin d’être générale, mais la crise de l’eau est bien là, palpable : baisse de la pluviométrie, chute des réserves dans les barrages, des coupures d’eau potable devenues répétitives et qui n’épargnent désormais aucune région, pénurie d’eau d’irrigation qui a contraint les agriculteurs à l’approvisionnement anarchique… Le volume actuel de ressources disponibles est de 467 m3 par habitant et par an, selon le secrétaire d’Etat à la production agricole Omar El Behi. Un chiffre bien en dessous du seuil de pénurie fixé à 500 m3 par l’Organisation des Nations Unis pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
المناضل البيئي نادر شكيوة، رحل دون أن يتنفس هواءا نقيا
غادرنا صبيحة هذا اليوم، المناضل البيئي نادر شكيوة، رئيس جمعية حماية واحة شط السلام بقابس، بعد صراع مع المرض. و بذلك تكون ساحة النضال من أجل الحقوق البيئية قد خسرت أحد أبرز اعلامها. خاصةً و أن الفقيد عرف بإستماتته في النضال من أجل ألحق في بيئة نظيفة و مناهضته للتلوث الذي يسببه المجمع الكيميائي بقابس. هذا و قد سبق لموقع نواة أن حاور الفقيد في شهر آفريل الفارط، في إطار تحقيق يتناول مشكلة التلوث بجهة قابس.
Incendies au nord-ouest tunisien : Observations et remises en question
Les feux des forêts qui ont cours en Tunisie sont inédits de par leur ampleur, étendue et les régions affectées. Dans le présent papier, nous présentons nos observations de certains foyers que nous avons eu l’occasion de voir ces derniers jours en Kroumirie.
Autorités locales et régionales : Un sursaut pour l’environnement ?
Les autorités locales et régionales dans plusieurs régions du pays semblent se réveiller d’un seul coup pour « lutter » contre les étalages anarchiques et les occupations illégales de l’espace public (trottoirs, plages). L’on est en droit de se demander comment de telles réactions en chaîne se sont produites en une seule période de temps, alors que nos concitoyens n’ont jamais cessé de dénoncer l’accaparement de l’espace public et appelé de leurs vœux la simple application de la loi ?
Reportage à Gabès : Immersion au cœur de la lutte citoyenne contre la pollution
Une marche vers la zone industrielle de Gabès a eu lieu vendredi 30 juin 2017, échéance retenue pour l’arrêt du déversement de phosphogypse dans la mer. Le même jour, la décision du gouvernement est tombée : les usines polluantes du Groupe Chimique Tunisien seront délocalisées d’ici 8 ans et demi. Sur place, qu’en pensent les acteurs des mouvements sociaux ?
الشرطة البيئية: صلاحيّاتها، إشكالياتها وسياق إحداثها
أعلنت وزارة الشؤون المحليّة والبيئة أمس الثلاثاء عن انطلاق جهاز الشرطة البيئية بـ74 بلدية بين تونس الكبرى ومراكز الولايات والبلديات ذات الصبغة السياحية، ستشرع في “عمليّات بيضاء” لمدّة شهر قبل شروعها في رفع المخالفات والجنح المتعلّقة بتراتيب حفظ الصحّة والنظافة العامّة. الجهاز الذي تمّ إطلاقه وسط استحسان المواطنين ومطالبتهم للوقوف في وجه ظاهرة التلوّث وانتشار الفضلات أثار تحفّظات في صفوف وحدات الأمن الوطني والشرطة البلدية.هذا الجهاز الذي قدّر تمويله بـ8،3 مليون دينار يندرج ضمن برنامج الشؤون المحليّة والذي حظي بنصيب وافر من قروض المانحين الدوليين لدعم الحوكمة المحلية والتنمية الحضرية.
Gabès-Reportage : Après 45 ans de pollution, les revendications se radicalisent
Le 30 juin 2017 est la date butoir donnée par les habitants de Gabès au Groupe chimique tunisien pour cesser de rejeter le phosphogypse dans la mer. Avec le soutien des associations et collectifs locaux, les habitants prévoient d’organiser une grève générale, menacent de bloquer eux-mêmes le déversement, de fermer tout le complexe industriel, comme ils l’ont fait en 2013. Après 45 ans de pollution, les revendications se radicalisent. Reportage
Plus que 24h pour s’opposer au projet de développement du champ pétrolifère au golfe d’Hammamet
Un avis concernant la concession pétrolifère Halk el Menzel a été affiché sur le mur de la municipalité de Bouficha (20 Km au sud de Hammamet). Il signale aux « ayant droit » une période d’un mois pour présenter leurs objections potentielles au développement de la concession. Mais le cadre et les conditions pour le faire restent flous, dans un contexte où l’accès à l’information sur les hydrocarbures est sous contrôle.
الإئتلاف التونسي من أجل العدالة المناخية والبيئية والإجتماعية ضد سياسات التهميش والتلوث
أعلنت اليوم، الجمعة 21 أفريل 2017، مجموعة من الجمعيات عن تكوين الإئتلاف التونسي من أجل العدالة المناخية والبيئية والإجتماعية. ويضم الإئتلاف 52 ناشطا وجمعية بيئية من كافة أنحاء البلاد يهدفون إلى تكثيف مجهوداتهم والتنسيق فيما بينهم من أجل فرض سياسات تنموية صديقة للبيئة. وقد أكد طارق بن الهيبة، منسق الائتلاف الحالي أنه لا يمكن للدولة مواصلة التمشي القديم الملوث للبيئة والمكرس لإهدار الثروات الطبيعية، معتمدة بطرق غير مقننة على الصناعات الملوثة و الأنشطة الاستخراجية المجحفة والإستغلال غير الرشيد للموارد الطبيعية والثروة المائية
Mohamed Ayachi Ajroudi : pratiques illégales, condamnations judiciaires et projets farfelus
Après avoir construit illégalement et s’être accaparé le bien d’autrui en plein domaine forestier, Ajroudi risque une amende de plusieurs milliers de dinars et une peine d’emprisonnement. Pourtant il continue à braver les lois et intimider ceux qui tentent de dénoncer ses entraves à la loi. Non seulement les autorités tardent à intervenir, mais elles font la promotion de son nouveau mégaprojet saugrenu, une « éco-cité » dans la région du Cap Bon. Deuxième partie de notre enquête.
Et si on réduisait nos déchets ?
Réduire le volume de nos déchets, à travers le recyclage, l’achat en vrac ou encore le compostage : c’est ce que prône l’association Zero Waste Tunisia qui avance doucement, mais sûrement, dans le paysage écologique tunisien.
التلوّث في الرديّف: لعنة الفسفاط
على مشارف مدينة الرديّف، تربض تلال الغبار والأتربة الناتجة عن غسل الفسفاط، وعلى تخوم أحيائها تنتصب المغسلة وأكوام الفسفاط الخام المخزّن في العراء. أما الشوارع والأنهج وعتبات البيوت وأرضياتها، فيكسوها الغبار الذّي تحمله الرياح إلى مساكن أهلها ورئاتهم، لتكتسي الرديّف بالسواد الذّي يلازمها منذ اكتشاف هذه الثروة في جبالها والتي تحوّلت مع مرور الزمن إلى لعنة تفتك بهذه المدينة التي كانت انتفاضتها سنة 2008 ضد نظام بن عليّ سمة فارقة في مسار خلخلة حكم هذا الأخير.
تحقيق: بئر علي بن خليفة بين وباء الإلتهاب الكبدي وفيروس العطش
على مشارف مدينة بئر بن خليفة (صفاقس) تُطل مصبات المرجين التي لا تبتعد كثيرا عن مصنع تحويل نواة الزيتون ”الفيتورة“. وفي أوّل المدينة ينتصب المستشفى الجهوي الذي لم يفتح أبوابه منذ انتهاء أشغاله سنة 2012، ومازالت السلطات تعِد بفتح جزء منه في شهر جوان 2017. بئر علي بن خليفة التي تبعد 68 كلم عن مركز الولاية، ذات ملامح زراعية قائمة أساسا على غراسة الزيتون ويمتهن الكثير من سكانها التجارة مع المناطق الحدودية خاصة مدينة بن قردان
Investigation: Mohamed Ayachi Ajroudi grabs Hammamet’s forest
On Sunday, January 22, a group of friends set off to Jbel el Faouara in the hills of Hammamet, where they were threatened by security forces at the service of wealthy businessman Mohamed Ayachi Ajroudi, who is expanding his palace in the foothills, illegally. The following Sunday, residents of Hammamet organized a picnic protest recalling their right to access the green space they love.
Enquête : Mohamed Ayachi Ajroudi, main basse sur la forêt de Hammamet
Dimanche 22 janvier, un groupe d’amis est parti se promener à Jbel el Faouara, sur les hauteurs de Hammamet, et s’est fait menacer par des forces sécuritaires au service du riche homme d’affaires Mohamed Ayachi Ajroudi qui, en contrebas, fait agrandir son palais, une construction illégale. Le dimanche suivant, les habitants de Hammamet ont organisé un pique-nique de protestation pour rappeler leur droit d’accès à cette zone verte à laquelle ils sont attachés.
Des droits humains… et de ceux des animaux !
Défendre le droit de l’animal ne contredit en rien la défense du droit humain dans ses dimensions multiples. Dire que l’espèce humaine est une espèce biologique n’est pas réducteur, mais replace l’homme dans ses dimensions naturelles. Le droit des animaux se base sur une donnée fondamentale en biologie, à savoir que le monde animal n’est pas hiérarchisé et que l’homme n’a rien de plus en tant qu’être biologique que le reste des animaux ! La vision religieuse selon laquelle l’homme est l’héritier du divin sur terre est dépassée depuis le développement des thèses sur l’évolution du monde vivant.
Espèces et espaces protégés, jusqu’à quand durera l’immobilisme ?
Les aires protégées tunisiennes, et les parcs nationaux en particulier, font partie de certains programmes d’enseignement, tant au primaire qu’au secondaire ou dans certaines institutions universitaires. Leur connaissance demeure cependant superficielle et l’état de conservation des ressources qu’elles renferment demeure très en-deçà des attentes du public.
Valorisation des déchets : vers un nouveau départ ?
Chaque Tunisien vivant en milieu urbain produit environs 300 kg de déchets par an. Mais plus inquiétant : la Tunisie, à travers ses diverses industries, produit près de 7 millions de tonnes de déchets par an. La valorisation de ces déchets est actuellement négligeable, dû aux problèmes d’infrastructure, mais elle est surtout handicapée par l’absence d’un système de tri sélectif. Analyse.