Accablées par les incendies et abandonnées par l’Etat, elles n’ont jamais voulu se laisser abattre pour autant. Au contraire, elles prennent part, avec joie et dévouement, à toute action visant à redonner vie aux forêts : leur monde.

Accablées par les incendies et abandonnées par l’Etat, elles n’ont jamais voulu se laisser abattre pour autant. Au contraire, elles prennent part, avec joie et dévouement, à toute action visant à redonner vie aux forêts : leur monde.
Alors que le gouvernement tunisien s’engage de pied ferme dans la course à l’hydrogène vert, présentée comme une opportunité à saisir, c’est un tout autre son de cloche qui se fait entendre au niveau local.
Habib Ayeb nous révèle sa vision sur l’impact du changement climatique en Tunisie et la problématique de la souveraineté alimentaire avec son long métrage documentaire « Sh’hili ».
Alors que seuls 24% des élèves du primaire bénéficient d’un repas scolaire et que l’éducation environnementale se fait rare à l’école, l’Association Tunisienne d’Agriculture Environnementale a voulu, d’une pierre deux coups, proposer des repas sains et équilibrés aux élèves tout en les sensibilisant aux enjeux environnementaux.
L’oasis de Chenini, sous pression depuis plusieurs décennies, semble à bout de souffle. Les habitants eux-mêmes à l’initiative de nombreux projets de sauvegarde, sont tiraillés entre désillusion et nécessité de poursuivre leur combat.
Voix de la résilience est un appel urgent à la résilience écologique, mis en forme dans une installation immersive en réalité mixte. Le projet explore les possibilités narratives du journalisme digital en trois temps : Totem de l’oasis, Totem de la faune et Totem de l’eau.
Au cours de la dernière décennie, la Tunisie a connu une grave hausse du nombre d’incendies, menaçant ainsi près d’un million de Tunisiens dans leurs moyens de subsistance. Toutes les forêts qui s’étendent du gouvernorat de Bizerte, à l’extrême nord du pays, en passant par le gouvernorat de Beja et le Kef, dans le nord-ouest, ainsi que d’autres régions du centre et du nord-est ont été touchées, soit plus du tiers de la superficie globale du pays.
Si le béton et le bitume dominent nos villes, il existe encore des ilots de nature qui survivent, tant bien que mal. Le potager urbain, au cœur du Belvédère en est un.
« La transition énergétique ne se fait pas de manière équitable entre les pays du Nord et les pays du Sud », déclare une spécialiste. Et qu’attendre de la COP28 quand elle est présidée par le PDG d’une compagnie pétrolière ?
La Tunisie a été secouée ces dernières années, par des manifestations contre les importants risques sociaux et environnementaux liés aux industries extractives. Similaires à celles utilisées pour le gaz de schiste, les méthodes d’extraction des ressources en pétrole et en gaz situées dans des couches géologiques profondes, peuvent présenter des risques de pollution des nappes phréatiques ou de dérèglements sismiques. Et voici que la société Serinus s’adonne dans notre pays à la fracturation hydraulique et à l’extraction d’hydrocarbures pouvant être qualifiés de « non-conventionnels », en l’absence de tout cadre légal.
Sécheresse, canicules, feux de forêts, déséquilibre de l’écosystème naturel et maritime, les conséquences du réchauffement climatique se font sentir et vont s’intensifier prochainement, d’après les spécialistes. En dépit des efforts internationaux vers une transition énergétique et une économie verte, les politiques publiques nationales sont quasiment absentes.
Des gens se démènent sur les hauteurs de Sidi Amor, du côté de l’Ariana, pour expérimenter l’avenir écologique de nos habitats à l’ère du dérèglement climatique. Alors que le bâtiment est le deuxième secteur le plus polluant en Tunisie. Reportage.
Dans le petit village de Ferjaniya, les agriculteurs semblent avoir échappé à l’importation massive, dans les années 80, des semences hybrides. Ici, les semences locales circulent depuis toujours. Et c’est visible à l’œil nu. Reportage.
Un organisme public alerte les citoyens sur une catastrophe à laquelle d’autres organismes publics ont contribué. Tout se passe comme si l’inventaire des plages polluées était le stade terminal d’une fuite en avant des institutions. Une dérive extrêmement dangereuse, un summum de l’absurdité, déplore un spécialiste.
Depuis plusieurs années, le quotidien des habitants de Djerba est rythmé par les coupures d’eau. Sur fond de réchauffement climatique et de stress hydrique, l’Association Jlij pour l’Environnement Marin a fait le pari de rénover les citernes d’eau publique.
In 2013, the Abassi family settled into a semi-arid region in the center of Tunisia to practice permaculture. Ten years later, how is their agricultural experiment faring? Report.
En 2013, la famille Abassi s’installait au centre de la Tunisie, dans une zone semi-aride, pour y pratiquer la permaculture. Entre petites victoires et déceptions, quel bilan 10 ans plus tard ? Reportage.
Dans le gouvernorat de Kebili, à El Faouar, le manque d’eau, l’avancée du sable, la chute des revenus issus de la culture des palmiers-dattiers, l’incapacité à investir pour rendre les terres arables, laisse une grande partie de la population locale sur le carreau. Et le rêve d’un ailleurs, s’installe progressivement.