En 2013, la famille Abassi s’installait au centre de la Tunisie, dans une zone semi-aride, pour y pratiquer la permaculture. Entre petites victoires et déceptions, quel bilan 10 ans plus tard ? Reportage.
En 2013, la famille Abassi s’installait au centre de la Tunisie, dans une zone semi-aride, pour y pratiquer la permaculture. Entre petites victoires et déceptions, quel bilan 10 ans plus tard ? Reportage.
Dans le gouvernorat de Kebili, à El Faouar, le manque d’eau, l’avancée du sable, la chute des revenus issus de la culture des palmiers-dattiers, l’incapacité à investir pour rendre les terres arables, laisse une grande partie de la population locale sur le carreau. Et le rêve d’un ailleurs, s’installe progressivement.
Qui n’a jamais entendu, dans son entourage, ce désir de tout plaquer et d’aller cultiver son potager à la montagne ? Une communauté nichée à Homrane, du côté d’Ain Drahem, a fait de ce désir une réalité. Et le travail accompli en 3 ans est titanesque.
Hausse du prix du carburant, défaillance des transports publics, pollution atmosphérique : de plus en plus de Tunisiens se mettent au vélo, par conviction.
Face à un gouvernement resté sourd aux nombreuses alertes, les habitants de Kerkennah observent, impuissants, la montée des eaux qui menace l’archipel. Reportage.
Les changements climatiques sont-ils un fait incontesté ou une invention humaine? Quelles sont leurs manifestations et conséquences ? Nous allons tenter de répondre à ces questions en nous basant exclusivement sur la littérature scientifique. Les lecteurs désireux d’approfondir leurs connaissances peuvent consulter les références jointes à l’article.
« C’est un signe de défaillance du ministère. La ministre se déplace avec ses cadres et se réunit avec les gouverneurs sans faire participer les communes. Tout cela pour avoir, au final, dix personnes qui ramassent du plastique », ironise le président de la Fédération Nationale des Communes Tunisiennes (FNCT). « L’initiative vise à ancrer la culture environnementale. La propreté est un effort quotidien qu’il faut déployer à vie », rétorque un responsable du ministère.
La bande côtière de la Tunisie s’étendant sur 1.300 km est l’une des premières richesses du pays. Une ressource mise en péril par la pollution. Chaque année, le ministère de la Santé publie une liste de plages interdites à la baignade. L’ONAS est pointée du doigt. Des analyses révèlent la présence de germes fécaux à des concentrations importantes. Et le laisser-faire n’incite guère les unités industrielles à limiter leurs rejets polluants.
Chaque année, des municipalités font abattre des chiens de rue accusés de transmettre la rage et d’attaquer les passants. Des associations de défense des animaux montent au créneau pour alerter l’opinion publique sur cette pratique cruelle. Or si la stérilisation se généralisait dans tout le territoire tunisien, le problème des chiens errants et de la rage serait résolu en 6 ou 7 ans, souligne une vétérinaire.
Toute perturbation de l’environnement où vit un poisson peut provoquer des réactions dans son comportement. Il peut même changer physiquement. Le sar, menacé dans son habitat naturel, exprime son stress par le développement d’un comportement agressif. Et d’autres espèces étrangères sont désormais présentes dans les eaux tunisiennes, menaçant leur fragile équilibre écologique.
Si la saison estivale est toujours allée de pair avec les risques accrus de feux de forêts, les effets du réchauffement climatiques sur l’aggravation de ce phénomène ne font aujourd’hui plus aucun doute. Décryptage.
Des agriculteurs sont ruinés, des terres abandonnées, tandis que des zones agricoles encore prospères il y a cinq ans à peine, sont asséchées. La raréfaction de l’eau, induite par le changement climatique et la hausse des températures, affecte directement la sécurité alimentaire des Tunisiens. Bien plus que le conflit en Ukraine. Reportage.
Initiatives locales, actions en justice, pétitions : face aux enjeux environnementaux qui bouleversent notre planète et des pouvoirs publics aux abonnés absents, de plus en plus d’acteurs de la société civile se mobilisent.
Les ateliers de la COP26 sur le climat se sont tenus à Glasgow, en Ecosse du 1er au 12 novembre. Tandis que la Tunisie est embourbée dans ses problèmes environnementaux, notamment liés à la gestion défaillante des déchets. Et la crise environnementale aggrave les tensions sociales, comme c’est le cas à Agareb.
Alors que le contrat d’exploitation de la décharge de Borj Chakir devait expirer le 4 octobre 2021 et ainsi concrétiser sa fermeture, l’ANGED a pris la décision de le prolonger de six mois. Retour sur ce dossier épineux.
Dans ce reportage, Maryem nous embarque à la rencontre de trois jeunes femmes s’engagent contre la pollution dans la région de Gabès : l’air et les eaux contaminés par les rejets des usines de produits chimiques, mais aussi les déchets de ces usines qui jonchent la région. D’après elles, le fléau peut même devenir une source de revenus et de création d’emplois.
Ils sont prêts à sauter sur leur embarcation pour aller aider une tortue marine coincée dans un filet au large. Les jeunes de l’association Notre Grand Bleu, à Monastir, font la fierté de leur région. Leur combat : préserver la vie marine et côtière en Méditerranée et les activités humaines qui en dépendent, main dans la main avec les pêcheurs et la population locale.
Points noirs, décharges anarchiques, ordures éparpillées… les déchets font désormais partie du paysage tunisien et imposent un constat d’échec de leur gestion.