Intervenu sur les ondes de Mosaïque Fm, le 21 mars, le président du Conseil de l’ordre des vétérinaires Ahmed Rajab a alerté sur la contagiosité des animaux comme les chiens, les chats et les volailles porteurs du virus.
Énergies renouvelables en Tunisie : des intentions fossilisées
Le champ gazier Nawara situé dans le sud de Tataouine a été inauguré, le 5 février, par Youssef Chahed. D’après le chef du gouvernement, un budget de 3,5 milliards de dinars lui a été consacré et il produira 2,7 millions m3 de gaz, 7000 barils de pétrole et 3200 barils de gaz de pétrole liquéfié par jour. De quoi réduire le déficit énergétique de la Tunisie, estimé à 435,5 MDT et représentant 44,9% du déficit commercial, de 20%. Or, ce projet qualifié d’ « historique » par Chahed va à l’encontre des engagements internationaux de la Tunisie.
Vers la disparition du petit monarque ?
Ce papillon a été le premier à avoir été représenté, il y a environ 3500 ans, sur une tombe de la vallée des rois en Égypte. Il a été signalé en Tunisie depuis 1953, mais l’espèce est menacée par la destruction de son habitat.
En finir avec l’extractivisme ?
Les modèles extractivistes préconisent l’intensification des cultures irriguées, même dans des régions arides. Cela implique une exploitation outrancière des réserves d’eau souterraines, pour des cultures très gourmandes et exigeant le recours à des intrants souvent nocifs à l’environnement et à la santé des ouvriers agricoles. Or le retard de développement que vivent de nombreuses régions du pays compliquent la donne.
COP25 : Alors que la Tunisie prétend s’engager, Gabès suffoque
Alors que la Tunisie a renouvelé son engagement à protéger l’environnement lors de la COP25 tenue du 2 au 13 décembre à Madrid, quatre ans après la signature de l’Accord de Paris, la population de Gabès continue à subir les émissions toxiques du Groupe Chimique Tunisien. Le 9 décembre, les habitants de Chatt Essalem, centre de Gabès, ont « éprouvé des difficultés respiratoires », d’après un communiqué du FTDES.
Pourquoi la police de l’environnement n’a pas réussi à changer la donne ?
Les campagnes citoyennes de nettoyage des quartiers ont rappelé l’incapacité des institutions de l’Etat à assurer la propreté publique. Or, depuis plus de deux ans, un corps a été créé pour y remédier : la police de l’environnement. Mais il semble inapte à jouer un rôle décisif à résoudre le problème de ramassage des déchets. Comment expliquer cette insuffisance ? Focus.
Espèces en péril, dans l’attente de mesures urgentes
Tous les grands mammifères herbivores sont en sursis. Certains oiseaux chanteurs ont presque complètement disparu de nos contrées. Tandis que l’extension phénoménale de nombreuses espèces exotiques et envahissantes passe quasiment inaperçue. D’où l’urgence de réclamer des comptes aux structures en charge de l’environnement dans le pays.
Un nouveau parti vert en Tunisie, est-il indispensable ?
Dans un contexte caractérisé par une pléthore de partis politiques en Tunisie (plus de 200 partis), est-il sensé de lancer l’idée d’un nouveau parti politique ? Le positionnement “vert” est jusqu’ici vacant dans l’échiquier politique malgré l’existence de quelques partis qui se revendiquent de cette tendance.
Ain Draham : Mobilisation contre la déforestation de 200 hectares
Le Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux (FTDES) et l’Union Régionale du Travail de Jendouba se sont mobilisés contre une décision émise par le ministère de l’Agriculture. Cette décision porte sur l’octroi d’une autorisation d’exploitation de 200 hectares de forêts de pin situés à Ouled Helal, Ain Draham au Nord-ouest du pays. Une campagne est lancée contre la déforestation.
La Sebkha de Séjoumi : Trésor caché ou malédiction ?
La Sebkha de Séjoumi qui s’étend sur 3000 hectares n’est pas uniquement une source de moustiques et d’odeurs pestilentielles. D’un point de vue écologique, il s’agit d’une zone humide unique au monde. La région accueille des espèces menacées d’oiseaux migrateurs et notamment les fameux flamants roses. Sur les rives de la Sebkha, s’étalent des hectares de terres agricoles particulièrement fertiles. Une fois valorisée, la zone pourrait se transformer en pôle économique. Cependant, les marais sont également à l’origine de bien des désagréments pour les habitants de la région. Surtout en l’absence d’une vision stratégique et d’une volonté politique d’appréhender la question.
Djebel Jelloud : Environnement en péril, impuissance des autorités
A Djebel Jelloud, la situation environnementale ne cesse de se détériorer. Les habitations sont de plus en plus proches de la zone industrielle étendue. Les constructions anarchiques se multiplient. Et les zones vertes sont délaissées, voire détournées de leur vocation originale.
Nouvelle en Tunisie, l’hermine est-elle native ou invasive ?
L’hermine (Mustela erminea) est un petit mammifère carnivore. Elle se distingue de sa congénère, la belette, avec laquelle elle risque d’être confondue, par le bout de la queue présentant une touffe de longs poils noirs. Une population d’hermine a été découverte en Tunisie centrale il y a peu de temps. Dans le texte qui suit, nous présentons les caractéristiques écologiques de l’espèce et nous nous interrogeons sur ses origines possibles.
Réchauffement climatique en Tunisie : Plages et ressources maritimes menacées !
Tourisme et pêche représentent deux activités économiques des plus dynamiques en Tunisie. Or, ces deux secteurs risquent d’être grandement affectés, dans quelques années, par des troubles environnementaux et climatiques impactant le littoral. La montée de la température de l’air et de l’eau bouleverse l’écosystème aquatique et la répartition des espèces.
Ain Zana, une réserve naturelle à sauver
Pour ceux qui ne la connaissent pas, la réserve naturelle d’Ain Zana a été officiellement créée depuis 1993. Elle se trouve au nord-ouest de la Tunisie (Jendouba). Elle se caractérise par la présence d’une espèce d’arbre endémique d’Algérie et de Tunisie. Il s’agit du chêne afarès (photo 1) dont la répartition mondiale est limitée uniquement aux deux pays. La réserve couvre officiellement 47 hectares. Le site où les arbres sont concentrés est connu des spécialistes.
Mahdia : Mobilisation citoyenne à Rejiche contre la pollution marine par l’ONAS
La plage était rouille, l’eau était noire, l’odeur était très forte. Pourtant, ils continuaient à dire que tout va bien. « Allez-y, prouvez-le », a répondu le directeur régional de l’ONAS quand les habitants de Réjiche (Mahdia) ont dénoncé la pollution marine provoquée par la station d’épuration des eaux usées de la commune depuis près de 20 ans. Ce mois de juin 2019, la confrontation entre citoyens soutenus par la municipalité et l’Office National de l’Assainissement a atteint son paroxysme. Il aura fallu une catastrophe écologique et des violences policières inédites pour que les citoyens de Réjiche obtiennent enfin des accords. Retour sur une mobilisation qui ne perd pas son souffle.
Journée Mondiale de l’Environnement : la Tunisie, est-elle sortie de l’auberge ?
Tous les ans, le monde entier fête la Journée Mondiale de l’Environnement, le 5 juin. La Tunisie ne fait pas exception surtout qu’elle est signataire de toutes les Conventions internationales relatives à la protection de l’environnement, dont les principales sont celles relatives à la diversité biologique, à la lutte contre la désertification, contre les changements climatiques… Parmi les Conventions régionales, la plus importante est la Convention de Barcelone, relative à la protection de la Méditerranée à laquelle sont joints de nombreux protocoles.
Aquaponie : le challenge d’un agronome tunisien qui mise sur les poissons
Depuis la rue, on aperçoit des feuilles de laitue qui dépassent d’un mur haut de plusieurs mètres. « Les voisins doivent bien se demander ce qu’il se passe dans ce jardin », suppose Sofiene. Ce qu’il s’y passe, « c’est le futur de l’agriculture, que ce soit en Tunisie ou dans le monde ». Depuis un an, cet ingénieur agronome a investi l’arrière-cour de la maison familiale pour y faire de l’aquaponie : un mode de culture écologique unique dans le pays.
Quels horizons pour l’espace rural en Tunisie ?
En 1956, la Tunisie ne comptait que deux millions d’habitants dont 80 % habitaient en milieu rural. Ce fait statistique est le plus souvent ignoré par les jeunes –et moins jeunes- d’aujourd’hui. Pourtant ! Depuis 1956, bien d’eau a coulé sous les ponts, et le paysage démographique de la Tunisie actuelle est à l’opposé de ce qu’il a été alors ; plus de 60 % de la population habite dans des agglomérations dont la plupart n’existaient pas il y a encore un demi siècle, ou n’étaient que des bourgades habitées par très peu de nos concitoyens.