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Méduses en Tunisie : Au-delà d’une simple piqûre, un enjeu écologique

Cet été, les méduses ont envahi les plages en Tunisie, au grand dam des baigneurs. Une invasion qui témoigne du déséquilibre touchant le milieu marin depuis des années. Surexploitation des ressources maritimes, pollution, réchauffement climatique, autant de causes qui facilitent la reproduction des méduses. Ainsi, l’humain est à la fois la victime et le responsable de leur multiplication.

Chênes zeen abattus: Quelles options pour nos forêts ?

Le cas de la forêt d’Aïn Zana est particulièrement inquiétant, car dans certains secteurs, plus de la moitié des arbres ont été abattus. Mais la plus grave des menaces demeure le feu qui détruit tout sur son passage. Les incendies de 2017, malgré l’ampleur de leurs dégâts, n’ont pas été suivis par des mesures visant à les prévenir dans l’avenir.

Ennahli : La montagne violée par l’immobilier

L’Ariana, la ville des roses, autrefois connue pour sa verdure et ses jardins de l’époque hafside, n’est plus ce qu’elle était. Après la révision du Plan d’Aménagement Urbain (PAU) et l’actualisation de la carte agricole, les espaces verts aux alentours du parc Ennahli ont considérablement rétréci, aggravant les risques d’inondations. Et ce sont les promoteurs immobiliers qui en profitent.

Énergies renouvelables en Tunisie : des intentions fossilisées

Le champ gazier Nawara situé dans le sud de Tataouine a été inauguré, le 5 février, par Youssef Chahed. D’après le chef du gouvernement, un budget de 3,5 milliards de dinars lui a été consacré et il produira 2,7 millions m3 de gaz, 7000 barils de pétrole et 3200 barils de gaz de pétrole liquéfié par jour. De quoi réduire le déficit énergétique de la Tunisie, estimé à 435,5 MDT et représentant 44,9% du déficit commercial, de 20%. Or, ce projet qualifié d’ « historique » par Chahed va à l’encontre des engagements internationaux de la Tunisie.

En finir avec l’extractivisme ?

Les modèles extractivistes préconisent l’intensification des cultures irriguées, même dans des régions arides. Cela implique une exploitation outrancière des réserves d’eau souterraines, pour des cultures très gourmandes et exigeant le recours à des intrants souvent nocifs à l’environnement et à la santé des ouvriers agricoles. Or le retard de développement que vivent de nombreuses régions du pays compliquent la donne.

COP25 : Alors que la Tunisie prétend s’engager, Gabès suffoque

Alors que la Tunisie a renouvelé son engagement à protéger l’environnement lors de la COP25 tenue du 2 au 13 décembre à Madrid, quatre ans après la signature de l’Accord de Paris, la population de Gabès continue à subir les émissions toxiques du Groupe Chimique Tunisien. Le 9 décembre, les habitants de Chatt Essalem, centre de Gabès, ont « éprouvé des difficultés respiratoires », d’après un communiqué du FTDES.

Pourquoi la police de l’environnement n’a pas réussi à changer la donne ?

Les campagnes citoyennes de nettoyage des quartiers ont rappelé l’incapacité des institutions de l’Etat à assurer la propreté publique. Or, depuis plus de deux ans, un corps a été créé pour y remédier : la police de l’environnement. Mais il semble inapte à jouer un rôle décisif à résoudre le problème de ramassage des déchets. Comment expliquer cette insuffisance ? Focus.

Ain Draham : Mobilisation contre la déforestation de 200 hectares

Le Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux (FTDES) et l’Union Régionale du Travail de Jendouba se sont mobilisés contre une décision émise par le ministère de l’Agriculture. Cette décision porte sur l’octroi d’une autorisation d’exploitation de 200 hectares de forêts de pin situés à Ouled Helal, Ain Draham au Nord-ouest du pays. Une campagne est lancée contre la déforestation.

La Sebkha de Séjoumi : Trésor caché ou malédiction ?

La Sebkha de Séjoumi qui s’étend sur 3000 hectares n’est pas uniquement une source de moustiques et d’odeurs pestilentielles. D’un point de vue écologique, il s’agit d’une zone humide unique au monde. La région accueille des espèces menacées d’oiseaux migrateurs et notamment les fameux flamants roses. Sur les rives de la Sebkha, s’étalent des hectares de terres agricoles particulièrement fertiles. Une fois valorisée, la zone pourrait se transformer en pôle économique. Cependant, les marais sont également à l’origine de bien des désagréments pour les habitants de la région. Surtout en l’absence d’une vision stratégique et d’une volonté politique d’appréhender la question.

Nouvelle en Tunisie, l’hermine est-elle native ou invasive ?

L’hermine (Mustela erminea) est un petit mammifère carnivore. Elle se distingue de sa congénère, la belette, avec laquelle elle risque d’être confondue, par le bout de la queue présentant une touffe de longs poils noirs. Une population d’hermine a été découverte en Tunisie centrale il y a peu de temps. Dans le texte qui suit, nous présentons les caractéristiques écologiques de l’espèce et nous nous interrogeons sur ses origines possibles.

Réchauffement climatique en Tunisie : Plages et ressources maritimes menacées !

Tourisme et pêche représentent deux activités économiques des plus dynamiques en Tunisie. Or, ces deux secteurs risquent d’être grandement affectés, dans quelques années, par des troubles environnementaux et climatiques impactant le littoral. La montée de la température de l’air et de l’eau bouleverse l’écosystème aquatique et la répartition des espèces.