Ce que certains n’ont pas saisi en ce qui concerne la révolution tunisienne, c’est la force extraordinaire d’une parole libérée. Ils n’ont pas compris, parce qu’ils ne pouvaient pas comprendre.

Ce que certains n’ont pas saisi en ce qui concerne la révolution tunisienne, c’est la force extraordinaire d’une parole libérée. Ils n’ont pas compris, parce qu’ils ne pouvaient pas comprendre.
Le printemps arabe a commencé le traitement d’une des questions les plus délicates et les plus controversées de la pensée arabe contemporaine, à savoir la relation entre religion et politique. Cette thématique pourrait laisser entendre que le mouvement révolutionnaire pense la politique à partir de la tradition.
Assez déjà il à été parlé de liberté politique, de liberté de poursuite juridique arbitraire et des limites de la liberté. À mon avis il devient grand temps d’aborder ces aspects de la liberté auxquels tout le monde pense mais que peu jugent être sage d’articuler publiquement. Permettez-moi dans ce sens de lancer tout de suite au début quelques questions sur la scène pour y réfléchir ensemble
Aujourd’hui, il est question, en Tunisie, d’âge adulte de la démocratie, appelé à rompre avec les enfantillages des extrémistes de tous bords, auteurs réels ou putatifs des drames et des tragédies.
Si la création de la Cour d’Appel de Kasserine est sans nul doute, une bonne chose, nul ne peux applaudir à l’émergence d’une fleur, dans un champ de sel, croyant que le printemps est aux portes de la ville !
Dans l’agitation politicienne actuelle, une appartenance importante se trouve peu analysée et s’avère moins saillante que celle de Nahdha aux Frères Musulmans. Elle est pourtant capitale lorsqu’on veut expliquer les dessous de cette alliance appelée « Troïka ». Le parti Ettakatol est ouvertement membre d’une organisation internationale appelée : L’Internationale Socialiste.
Des voix s’élèvent parmi la majorité pour demander l’arbitrage de l’UGTT ; d’autres parmi l’opposition la considèrent comme un partenaire à part entière dans le jeu politique tunisien. L’UGTT serait-elle apte à jouer ce rôle de médiation, comme le souhaite le Cheikh Rached Ghannouchi ?
C’est la voie de ceux et celles qui veulent vivre dans une société ouverte et tolérante où chacun aurait sa place. C’est la voie de l’avenir sur et un passé obsolète. C’est la voie de la lumière sur l’obscurité. Et elle triomphera.
Le monde arabe connaît aujourd’hui des mutations profondes et décisives pour son avenir, et les bouleversements provoqués dans ces deux dernières années peuvent se révéler plus cruciaux que les changements de la deuxième moitié du 20ème siècle ; avec les mouvements indépendantistes et l’installation des États modernes.
Le mode opératoire de Mérah et des tueurs de Belaid dont fait partie Boubaker sont étrangement semblables : tuer de sang froid par balles en scooter. La complaisance du gouvernement Nahdha et même sa complicité dans les meurtres par un réseau d’infiltrations n’est plus à prouver après différentes enquêtes de Nawaat.
Le poids des mots, en apparence évidents, se reporte sur ceux qui les ont adoptés, sans avoir pris la précaution de leur en accoler d’autres qui auraient joué le rôle de garde-fous. L’expérience politique se fait nécessairement au travers de crises et de réponses aux questions qu’elles posent, mais elle ne devient positive que si elle est critiquée et analysée. Autrement, le risque de fuite en avant est le plus grand qu’affronte un mouvement qui s’appuie, ou veut s’appuyer sur une grande mobilisation populaire.
Lire la première partie de cet article Avant de poursuivre mon appel au débat entre islamistes et modernistes, je tiens […]
Comme à son habitude, Ennahda, au lieu de répondre et de tenter de résoudre le ou les problèmes qui se posent, cherche toujours une échappatoire en désignant un nouvel ennemi. On pourrait presque appliquer cette maxime qui dit : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ». Mais je laisse à chacun le soin d’imaginer qui est le sage et qui est l’idiot.
Aujourd’hui, je vais être très bref, en ce jour de la fête des femmes du 13 août 2013, où notre jardin à tous a besoin d’être bien cultivé, bien protégé et bien arrosé de toutes nos sueurs libres et inaliénables, sans aucune forme d’esclavage, sous quelque prétexte que ce soit. Car la Tunisie n’est qu’un petit jardin, capable, en dépit de tout, de nous réunir tous, femmes et hommes.
La transition unanimement souhaitée est dans l’impasse. Une constituante à l’arrêt. Un gouvernement en panne. Une nouvelle crise politique où de toute évidence les forces en présence se sondent, se testent. L’une pour se maintenir au pouvoir “provisoire”. L’autre pour l’en déloger et s’ériger en recours. Dans l’arrière-cour de cette avant-scène politique, tout un petit monde grouille et s’affaire
Plusieurs propositions ont vu le jour de part et d’autre, et restent ignorées ; ce qui montre à l’évidence que les partenaires politiques ont perdu l’art et la manière de s’écouter mutuellement. Comment faire pour restaurer la confiance entre tous les acteurs sans aucun a priori ni condition préalable ?
Ainsi donc, après que le peuple (soi-disant légitimement représenté à la Kasbah) a « voulu une Assemblée Constituante », le peuple (maintenant soi-disant légitimement représenté au Bardo) « voudrait un gouvernement d’union nationale » ?
Comme beaucoup de mes concitoyens, j’appelle donc à la formation d’une grande « Alliance démocratique », qui viendrait concrétiser une troisième voie, une alliance qui regrouperait tous les partis (Alliance démocratique de Hamdi, Tak, CPR, etc.) qui sont en dehors de l’alliance Nidaa-Jabha, et en dehors du parti Ennahdha.