C’est la voie de ceux et celles qui veulent vivre dans une société ouverte et tolérante où chacun aurait sa place. C’est la voie de l’avenir sur et un passé obsolète. C’est la voie de la lumière sur l’obscurité. Et elle triomphera.

C’est la voie de ceux et celles qui veulent vivre dans une société ouverte et tolérante où chacun aurait sa place. C’est la voie de l’avenir sur et un passé obsolète. C’est la voie de la lumière sur l’obscurité. Et elle triomphera.
Le monde arabe connaît aujourd’hui des mutations profondes et décisives pour son avenir, et les bouleversements provoqués dans ces deux dernières années peuvent se révéler plus cruciaux que les changements de la deuxième moitié du 20ème siècle ; avec les mouvements indépendantistes et l’installation des États modernes.
Le mode opératoire de Mérah et des tueurs de Belaid dont fait partie Boubaker sont étrangement semblables : tuer de sang froid par balles en scooter. La complaisance du gouvernement Nahdha et même sa complicité dans les meurtres par un réseau d’infiltrations n’est plus à prouver après différentes enquêtes de Nawaat.
Le poids des mots, en apparence évidents, se reporte sur ceux qui les ont adoptés, sans avoir pris la précaution de leur en accoler d’autres qui auraient joué le rôle de garde-fous. L’expérience politique se fait nécessairement au travers de crises et de réponses aux questions qu’elles posent, mais elle ne devient positive que si elle est critiquée et analysée. Autrement, le risque de fuite en avant est le plus grand qu’affronte un mouvement qui s’appuie, ou veut s’appuyer sur une grande mobilisation populaire.
Lire la première partie de cet article Avant de poursuivre mon appel au débat entre islamistes et modernistes, je tiens […]
Comme à son habitude, Ennahda, au lieu de répondre et de tenter de résoudre le ou les problèmes qui se posent, cherche toujours une échappatoire en désignant un nouvel ennemi. On pourrait presque appliquer cette maxime qui dit : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ». Mais je laisse à chacun le soin d’imaginer qui est le sage et qui est l’idiot.
Aujourd’hui, je vais être très bref, en ce jour de la fête des femmes du 13 août 2013, où notre jardin à tous a besoin d’être bien cultivé, bien protégé et bien arrosé de toutes nos sueurs libres et inaliénables, sans aucune forme d’esclavage, sous quelque prétexte que ce soit. Car la Tunisie n’est qu’un petit jardin, capable, en dépit de tout, de nous réunir tous, femmes et hommes.
La transition unanimement souhaitée est dans l’impasse. Une constituante à l’arrêt. Un gouvernement en panne. Une nouvelle crise politique où de toute évidence les forces en présence se sondent, se testent. L’une pour se maintenir au pouvoir “provisoire”. L’autre pour l’en déloger et s’ériger en recours. Dans l’arrière-cour de cette avant-scène politique, tout un petit monde grouille et s’affaire
Plusieurs propositions ont vu le jour de part et d’autre, et restent ignorées ; ce qui montre à l’évidence que les partenaires politiques ont perdu l’art et la manière de s’écouter mutuellement. Comment faire pour restaurer la confiance entre tous les acteurs sans aucun a priori ni condition préalable ?
Ainsi donc, après que le peuple (soi-disant légitimement représenté à la Kasbah) a « voulu une Assemblée Constituante », le peuple (maintenant soi-disant légitimement représenté au Bardo) « voudrait un gouvernement d’union nationale » ?
Comme beaucoup de mes concitoyens, j’appelle donc à la formation d’une grande « Alliance démocratique », qui viendrait concrétiser une troisième voie, une alliance qui regrouperait tous les partis (Alliance démocratique de Hamdi, Tak, CPR, etc.) qui sont en dehors de l’alliance Nidaa-Jabha, et en dehors du parti Ennahdha.
Chaque coup d’état dans l’histoire commence par un général de l’Armée annonçant le renversement et l’arrestation du leader du pays, la suspension de la constitution et la dissolution de l’organe législatif. Si les gens résistent, cela dégénère en bain de sang. L’Egypte n’est pas une exception.
Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage
Je veux tenter de commencer, en guise d’animation du débat, un raisonnement sur les possibilités de réformer la démocratie, de l’adapter à une nouvelle génération lasse de se faire paternaliser par ceux qui se croient en possession de l’ultime vérité.
La réflexion sur la nature de la « transition démocratique » dans la Tunisie post-révolutionnaire passe inexorablement par une analyse minutieuse de la signification de la notion « peuple » (Chaâab).
Deux cent cinquante mille ? Cent cinquante mille ? Peu importe les chiffres ; nul ne peut contester l’ampleur extraordinaire de la mobilisation nationale qui s’est exprimée hier soir au Bardo. Une logistique impressionnante, de mystérieuses sources de financement, des complicités suspectes, certes. Mais seuls le ressentiment, la mauvaise foi ou un aveuglement volontaire peut prétendre que le rassemblement d’une foule aussi nombreuse à l’échelle de la Tunisie procède simplement de la manipulation.
Ce n’est en aucun cas une campagne de dénigrement contre sa personne mais cela rentre dans le cadre de la sensibilisation de certains médias influents sur la place qui lui avaient fait appel ces derniers temps d’une façon notoire .
Au jourd’hui, ce beau pays plusieurs fois millénaire se trouve sur le fil du rasoir par la faute des siens. La menace ne vient pas de l’extérieur, elle est en nous-mêmes, conséquences directes de tant de mensonges, d’humiliation, d’injustice, de l’absence d’Etat qui se soumet au droit, et de privation des libertés sous toutes ses manifestions.