L’heure n’est plus aux atermoiements ni aux calculs politiciens et encore moins à la trop fameuse langue fumeuse faite de bois et d’arrière-pensées.

L’heure n’est plus aux atermoiements ni aux calculs politiciens et encore moins à la trop fameuse langue fumeuse faite de bois et d’arrière-pensées.
Aujourd’hui, la Tunisie est déchirée. Ses enfants sont au bord du précipice car les couteaux sont prêts à être tirés. Nous ne sommes plus très loin de l’irréparable. Et chacun pense être dans son droit, chacun croit que la justice est de son côté. Mais tous se trompent. La justice, ce n’est pas la haine ; la justice, ce n’est pas la guerre ; la justice, ce n’est pas la mort. La justice, c’est le glaive pour trancher, la balance pour soupeser et le bandeau pour ne pas être aveuglé par les apparences.
Nous, Tunisiennes et Tunisiens conscients de l’extrême gravité de la crise que traverse notre pays, refusons la reproduction des scenarii algérien et égyptien. Déterminés à résister à la guerre civile, à la contre-révolution et à la tentation d’un retour à l’ordre sécuritaire, nous sommes résolus à nous battre corps et âmes pour une solution collective, qui ne peut être que politique.
Après les LPR, voici donc les LPNC. Ainsi la Tunisie, conséquemment aux soubresauts de la révolution de la liberté, de la dignité et de la justice sociale, n’aurait rien trouvé de mieux pour dit-on faire face aux milices fascisantes pro-pouvoir que d’inventer d’autres milices portant le nom de « Ligue de protection de la nation du citoyen » (LPNC).
…Au lieu de rassurer la petite, l’hôtesse censée s’occuper d’elle l’a tapée sur le bras avec son gilet fluorescent réglementaire, qu’elle tenait à la main, plié, alors même qu’elle aurait dû le porter, l’a menacée de la laisser au bureau de police et lui a demandé, en arabe, où était, je cite « sa grand-mère de merde»…
Par le Dr. Ramzi Bouzidi – Le secteur de la santé est un domaine où l’art et le plaisir de servir les autres se manifeste dans toute sa splendeur. La politique n’a pas de place dans la santé; Quand on tombe malade on ne choisit pas son médecin en fonction de ses tendances politiques.
Trois ans après la révolution tunisienne, le bilan en matière culturelle est, de l’avis général, mitigé. La réflexion, la création et la production intellectuelle sont dérisoires, le niveau de l’enseignement baisse lamentablement d’année en année, l’innovation artistique est presque inexistante (sauf quelques exceptions)
Dans un livre récent expliquant la conversion à l’évangélisme au Pérou,[1] Véronique Lecaros montre comment en quelques décennies, l’Église catholique qui exerçait un quasi-monopole sur la vie religieuse au pays est restée certes majoritaire mais en constante décroissance.
Au moment où les responsables politiques s’appliquent à chercher la meilleure recette en mesure d’assurer la poursuite de la transition vers la démocratie dans le pays, force est de constater que trop de boulets continuent à retarder cette évolution que tout patriote sincère souhaite pour la Tunisie.
Quasiment passée au second plan, la discussion du projet de Constitution se poursuit dans un climat géopolitique et national tendu, annonciateur pour certains d’une reconfiguration globale. Alors que l’impasse politique se poursuit en Egypte, quelques centaines de partisans d’Ennahdha ont bravé jeûne et chaleur pour manifester samedi en soutien à la cause des Frères. Une cause « légitime », à défaut d’être une cause juste aux yeux de tous. Prévisible, la teneur revancharde à la tribune fait déjà polémique.
Depuis la révolution tunisienne, il est peu de réalité aussi essentielle et aussi sujette à disputes que la liberté. Les discours qui la nient ne manquent pas et les oppressions qui la bafouent sont légion.
Un bref retour sur le contexte. En avril 2013, la Banque centrale d’Egypte ne disposait plus que de 13,5 milliards USD de réserves en devises, Or compris. Tout juste l’équivalent de deux mois d’importations, un seuil critique pour le premier importateur mondial de céréales.
En ces temps troubles et de confusion, non seulement des sentiments et des valeurs, mais aussi et surtout d’excès en tous genres, versant dans la haine, l’exclusion, la violence et le meurtre, le slogan bien connu de la contre-culture américaine des années hippies est plus que jamais d’actualité : Faites l’amour, pas la guerre !
Les trois Femen ont été libérées dans la nuit du 26 au 27 juin 2013 suite à un procès en appel. Elles ont regagné l’Europe le jeudi 27 au matin. Elles ont exprimé publiquement leurs « regrets » et disent ne pas avoir « mesuré la portée de leur action en Tunisie »… puis leur « dé-regret », lors d’une conférence de presse organisée à Paris.
Décidemment les révolutions arabes n’en finissent pas de nous révéler qu’elles recèlent des ressorts nouveaux et parfois inattendus. Les récents évènements en Egypte en sont une nouvelle démonstration.
Dans notre « Inter-nation » arabe, la révolution entamée durant l’hiver 2010-2011 continue de se développer sous le double effet, d’une crise sociale multiforme dû au fait que l’effondrement de l’ancien système de domination ne s’est qu’en parti réalisé ; cela a permis de laisser un jeu ouvert à toutes les prévarications, les arnaques
Le « Hizb al Tahrir » représente l’expression politique la plus radicale du courant conservateur. Né, après la chute de l’Empire ottoman, il porte au paroxysme le traumatisme subséquent à la disparition des anciens modes de gouvernement et d’organisation économique et sociale.
L’imaginaire nous structure bien plus et mieux que nos structures politiques et sociales. Il est même la structure anthropologique par excellence du devenir social ou sociétal de l’homme, étendant la notion du lien social à toutes ses implications – surtout psychosociologiques – de l’être ensemble en société.