Themes 5830

La célébration du Mouled n’est en rien islamique

Par ce qualificatif d’islamique, je vise, d’une part l’interprétation fidèle du Coran au vu non seulement de sa lettre, mais aussi et surtout de son esprit et de ses visées. Et d’autre part, la Sunna parfaitement authentique, soit celle consignée dans les deux recueils majeurs ; laquelle est interprétée pareillement selon son esprit outre sa lettre.

Le cas Dieudonné, une nouvelle affaire Dreyfus ?

L’affaire Dieudonnée pollue le débat public français depuis plusieurs jours en occupant le devant de la scène. Incontestablement, de manière volontaire ou non, l’envolée politico-médiatique qui la caractérise n’est qu’un écran de fumée captant l’attention du citoyen et l’empêchant de suivre en profondeur et avec sérieux ce qui le regarde le plus, principalement sur les plans de l’économie, du chômage ou du niveau de la dette.

Réaménagement du secteur de l’art dans les régions intérieures par l’investissement de la société civile. (II)

Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.

Tunisie : Chronique d’une révolution médicale

Le conflit Mekki-médecins internes et résidents est le sujet de litige d’actualité. En effet, ce forcing a été suscité suite au parachutage d’un projet de loi qui impose un travail obligatoire de trois ans aux médecins spécialistes et leur interdit de s’établir dans le privé après l’obtention de leurs diplômes qui est justement, une qualification scientifique qui, en n’aucun cas, ne peut se relier à une obligation.

Le cas Bouchamaoui et le ministère de l’Industrie : la gestion bananière des ressources naturelles de l’État tunisien

Le titre pourrait paraître excessif, pourtant il n’en est rien. Lors de notre présente enquête sur le secteur pétrolier en Tunisie, nous avons été interloqués par nombre de pratiques qui nous ont paru singulièrement choquantes. De “l’extraction expérimentale” du pétrole qui s’éternise sur une dizaine d’années, aux permis de recherche qui se renouvellent à souhait, en passant par un ministère de l’Industrie à l’indulgence étonnante, le tout sous l’oeil désemparé d’un des responsables de l’ETAP, c’est tout un univers qui ressemblerait davantage à une bananeraie, qu’à des champs pétrolifères gérés selon les normes d’un État moderne !

Tunisie : Et continue le combat pour une démocratie modèle !

la révolution tunisienne, qui a été un modèle du genre et qui espérait aussi donner naissance à une constitution modèle, doit déchanter à la veille de son troisième anniversaire. Elle aura, à n’en pas douter, une nouvelle constitution bien meilleure que l’ancienne, mais pas assez explicite dans ses avancées, pas suffisamment avant-gardiste dans ses principes pour faire référence. Elle est juste originale par rapport aux constitutions des pays arabes et islamiques

La question des migrants clandestins tunisiens : un poids dans les deux rives de la Méditerranée

Quasiment 3 ans après la grande vague d’immigration clandestine des jeunes tunisiens vers la France et l’Italie, en premier lieu à Lampedusa – une petite île italienne à mi-chemin entre la Tunisie et la Sicile connue de tous depuis la révolution tunisienne pour être la porte de l‘eldorado des migrants clandestins-, ce phénomène fait encore de nombreuses victimes et ouvre la porte à de nombreux débats.

La Polit-Revue : L’opposition a perdu la bataille éthique

L’objectif du parachèvement de la Constitution la veille du 3ème anniversaire de la révolution s’éloigne d’heure en heure, à mesure que les débats à l’Assemblée s’enlisent dans les « pour » ou « contre » les 86 pages de 300 amendements : deux jours ont été nécessaires pour voter 15 articles sur un total de 139. En une semaine, l’opposition et la contestation au sens plus large ont multiplié les couacs sur les plans constitutionnel, politique et médiatique.

Les erreurs de conception et les risques du Projet du “Haut Conseil des Tunisiens à l’Etranger” du Sectrétaire d’Etat (majlessna.org)

L’une des initiatives qui répond aux besoins des Tunisiens à l’Étranger est incarnée par le projet du Conseil des Tunisiens à l’Étranger. Celui-ci a finalement été validé par l’ANC qui l’a inclus dans le projet de la nouvelle Constitution tunisienne. La difficulté, ici, pour les Tunisiens à l’Étranger tout comme pour cette mesure, c’est que la société civile n’a jamais été structurée au sein d’un organe de représentation.