Ou Lotfi Abdelli le cancre de la classe, choisissez le titre qui vous plait.Toujours est-il que ce matin je ne […]

Ou Lotfi Abdelli le cancre de la classe, choisissez le titre qui vous plait.Toujours est-il que ce matin je ne […]
L’entrée des femmes sur le marché de l’emploi est devenue une réalité et une nécessité inéluctable quoique que cette situation les empêche dans certains cas de répondre aux exigences de la vie familiale. A cet égard, les femmes actives se déchirent entre la sphère domestique et la sphère publique.
Par ce qualificatif d’islamique, je vise, d’une part l’interprétation fidèle du Coran au vu non seulement de sa lettre, mais aussi et surtout de son esprit et de ses visées. Et d’autre part, la Sunna parfaitement authentique, soit celle consignée dans les deux recueils majeurs ; laquelle est interprétée pareillement selon son esprit outre sa lettre.
L’affaire Dieudonnée pollue le débat public français depuis plusieurs jours en occupant le devant de la scène. Incontestablement, de manière volontaire ou non, l’envolée politico-médiatique qui la caractérise n’est qu’un écran de fumée captant l’attention du citoyen et l’empêchant de suivre en profondeur et avec sérieux ce qui le regarde le plus, principalement sur les plans de l’économie, du chômage ou du niveau de la dette.
Avec une Constitution arrivée aux deux tiers de sa rédaction, une passation des pouvoirs entre Larayedh et Jomâa et la recrudescence des émeutes nocturnes, le pays vient de vivre une semaine historique à plus d’un titre. Politiquement, en deux votes à l’ANC, le mythe de la discipline des partis de la majorité a volé en éclats.
Après la réduction considérable de son budget, la culture en Tunisie n’a survécu, après ses presque trois ans écoulés après le 14 Janvier 2011, que grâce aux volontés individuelles, qui ont su à juste titre « innover » pour réellement la faire avancer. Contrairement à la gouvernance culturelle officielle mise en place depuis, et qui n’a fait qu’entretenir les structures déjà existantes.
Ce dont il n’y a aucun doute c’est que la sphère du politique a besoin d’un codex éthique, la restriction de l’abus de pouvoir, la restriction de l’arbitraire, la restriction de la corruption, la restriction du trafic d’influence, la restriction du pot de vin.
Le conflit Mekki-médecins internes et résidents est le sujet de litige d’actualité. En effet, ce forcing a été suscité suite au parachutage d’un projet de loi qui impose un travail obligatoire de trois ans aux médecins spécialistes et leur interdit de s’établir dans le privé après l’obtention de leurs diplômes qui est justement, une qualification scientifique qui, en n’aucun cas, ne peut se relier à une obligation.
Le titre pourrait paraître excessif, pourtant il n’en est rien. Lors de notre présente enquête sur le secteur pétrolier en Tunisie, nous avons été interloqués par nombre de pratiques qui nous ont paru singulièrement choquantes. De “l’extraction expérimentale” du pétrole qui s’éternise sur une dizaine d’années, aux permis de recherche qui se renouvellent à souhait, en passant par un ministère de l’Industrie à l’indulgence étonnante, le tout sous l’oeil désemparé d’un des responsables de l’ETAP, c’est tout un univers qui ressemblerait davantage à une bananeraie, qu’à des champs pétrolifères gérés selon les normes d’un État moderne !
La centralisation, tel un phénomène sclérosé et parasitaire en Tunisie, n’est pas seulement l’apanage de l’économie, de l’entrepreneuriat, et/ou de l’industrie, ou d’autres secteurs. La centralisation est surtout culturelle, et ce, depuis un moment déjà.
Les ressources naturelles appartiennent à la nation. L’État exerce sa souveraineté sur ces ressources au nom de la nation. Les contrats et conventions y afférents sont soumis à la ratification de l’Assemblée nationale à la majorité absolue de ses membres et sont obligatoirement rendus publics.
Le secteur de la santé a connu une grande libéralisation depuis les années 90. Les cliniques privées aux factures exorbitantes prolifèrent sur le littoral du pays depuis quelques années, au point que certaines sont devenues dédiées aux étrangers. Les médecins qui exercent dans le privé sont taxés suivant le régime forfaitaire.
la révolution tunisienne, qui a été un modèle du genre et qui espérait aussi donner naissance à une constitution modèle, doit déchanter à la veille de son troisième anniversaire. Elle aura, à n’en pas douter, une nouvelle constitution bien meilleure que l’ancienne, mais pas assez explicite dans ses avancées, pas suffisamment avant-gardiste dans ses principes pour faire référence. Elle est juste originale par rapport aux constitutions des pays arabes et islamiques
Quasiment 3 ans après la grande vague d’immigration clandestine des jeunes tunisiens vers la France et l’Italie, en premier lieu à Lampedusa – une petite île italienne à mi-chemin entre la Tunisie et la Sicile connue de tous depuis la révolution tunisienne pour être la porte de l‘eldorado des migrants clandestins-, ce phénomène fait encore de nombreuses victimes et ouvre la porte à de nombreux débats.
Tous les 14 janvier, il est devenu quasiment l’usage de célébrer les acquis de la révolution tunisienne. La liberté d’expression et la fin des prisonniers politiques en font partie selon l’avis général. Mais avons-nous vraiment fait table rase du passé tortionnaire de la dictature ?
Avec plus 300.000 étudiants, la Tunisie est un des pays qui effectue le plus de dépenses pour l’enseignement supérieur. Cependant la condition de vie des étudiants reste médiocre. En effet les étudiants bénéficiant de la bourse n’ont le droit à l’hébergement dans les foyers publics seulement pendant les 2 premières années.
L’objectif du parachèvement de la Constitution la veille du 3ème anniversaire de la révolution s’éloigne d’heure en heure, à mesure que les débats à l’Assemblée s’enlisent dans les « pour » ou « contre » les 86 pages de 300 amendements : deux jours ont été nécessaires pour voter 15 articles sur un total de 139. En une semaine, l’opposition et la contestation au sens plus large ont multiplié les couacs sur les plans constitutionnel, politique et médiatique.
L’une des initiatives qui répond aux besoins des Tunisiens à l’Étranger est incarnée par le projet du Conseil des Tunisiens à l’Étranger. Celui-ci a finalement été validé par l’ANC qui l’a inclus dans le projet de la nouvelle Constitution tunisienne. La difficulté, ici, pour les Tunisiens à l’Étranger tout comme pour cette mesure, c’est que la société civile n’a jamais été structurée au sein d’un organe de représentation.