L’annonce du non-lieu a été accueillie comme une « victoire » par le camp de la jeune Femen tunisienne, Amina Sboui, ainsi que l’a déclaré son avocat Ghazi Mrabet : « la justice a commencé à comprendre qu’ [Amina] est injustement poursuivie. ».

L’annonce du non-lieu a été accueillie comme une « victoire » par le camp de la jeune Femen tunisienne, Amina Sboui, ainsi que l’a déclaré son avocat Ghazi Mrabet : « la justice a commencé à comprendre qu’ [Amina] est injustement poursuivie. ».
En Egypte et en Tunisie, les évènements politiques se succèdent avec une logique implacable : éviction des anciens despotes balayés par les révoltes populaires et pacifiques, ouverture d’un processus de démocratisation, victoires électorales assez logiques des islamistes, contestation du scrutin et des institutions démocratiques nouvellement formées par une opposition qui se targue d’être démocrate
Mohamed Brahmi, le fondateur du « Attayar Achaâbi » et le leader du front populaire, a été assassiné le jour de la fête de la République, le jeudi 25 Juillet 2013 à 13 h, par balles devant son domicile de Tunis. Cet assassinat est le troisième du genre après celui Lotfi Nagdhet de Chokri Belaïd, tué également par balles en février devant chez lui.
Le porte-parole du parti Ettakatol Mohamed Bannour a déclaré ce lundi 29 juillet 2013 sur les ondes de Jawhara FM, […]
Le printemps arabe est en train de dégénérer en Egypte ou en Libye, tandis qu’en Turquie l’Islam politique révèle les limites de sa solubilité dans la démocratie. Fort heureusement, notre chère Tunisie est encore, quant à elle, à la croisée des chemins. S’il est un peu tard pour faire marche arrière, il est encore temps de corriger le tir, malgré les tragédies humaines déjà survenues.
je ne peux pas manquer d’appeler à rester vigilant car, en fait, Ennahdha est loin d’être le seul danger qui menace la Tunisie dans cette étape transitionnelle. Les vraies intentions poursuivies par les dirigeants de l’armée, en restant neutres avant et suite à la fuite de Ben Ali, ne sont toujours pas tout à fait démasquées.
L’heure n’est plus aux atermoiements ni aux calculs politiciens et encore moins à la trop fameuse langue fumeuse faite de bois et d’arrière-pensées.
La République et le vivre ensemble peuvent-ils endurer un deuxième assassinat politique non élucidé ? Moins de 6 mois après le meurtre de Belaïd, cette fois c’est un « élucide » qui vient ébranler la foi en un processus de transition déjà bien mal en point, au pire moment qui soit. Mohamed Brahmi est mort sous les balles de la lâcheté, qu’elles soient celles du mercenariat ou du « mandat divin ».
Aujourd’hui, la Tunisie est déchirée. Ses enfants sont au bord du précipice car les couteaux sont prêts à être tirés. Nous ne sommes plus très loin de l’irréparable. Et chacun pense être dans son droit, chacun croit que la justice est de son côté. Mais tous se trompent. La justice, ce n’est pas la haine ; la justice, ce n’est pas la guerre ; la justice, ce n’est pas la mort. La justice, c’est le glaive pour trancher, la balance pour soupeser et le bandeau pour ne pas être aveuglé par les apparences.
Nous, Tunisiennes et Tunisiens conscients de l’extrême gravité de la crise que traverse notre pays, refusons la reproduction des scenarii algérien et égyptien. Déterminés à résister à la guerre civile, à la contre-révolution et à la tentation d’un retour à l’ordre sécuritaire, nous sommes résolus à nous battre corps et âmes pour une solution collective, qui ne peut être que politique.
Mohamed Brahmi, député démissionnaire du parti Echaab et fondateur du parti Courant Populaire, a été assassiné jeudi 25 juillet 2013, en sortant de chez lui. Le député, originaire de Sidi Bouzid, a été assassiné par 14 balles à bout portant. L’assassinat de Mohamed Brahmi, a suscité une beaucoup d’émotion chez les tunisiens. Ils étaient entre 50 000 et 60 000 selon les forces de l’ordre, à faire le déplacement pour lui rendre un dernier hommage.
Suite à l’annonce de l’assassinat du député Mohamed Brahmi, les hommes politiques ont réagit. Du côté de la Troïka et des institutions, on joue la carte de l’unité nationale en péril. L’opposition, elle, saute sur l’occasion pour appeler à la chute du gouvernement.
Dès l’annonce de l’assassinat du député de l’opposition tunisienne, Mohamed Brahmi, le jeudi 25 juillet, la communauté et la presse internationale s’est fait l’écho de la colère et de l’émotion immense qui ont saisi la nation tunisienne. Entre inquiétudes et interrogations, c’est le sort de la Tunisie post-révolutionnaire qui est également ausculté.
Jihadiste en Irak, impliqué dans les événements du Mont Chaambi et dans l’affaire du dépôt d’armes de Mnihla, suspect d’avoir participé à l’assassinat de Chokri Belaïd… Boubaker Al-Hakim, que le ministère de l’Intérieur a présenté aujourd’hui 26 juillet comme le tueur de Mohamed Brahmi, est depuis longtemps connu des services de police français et tunisiens
Paris, Tunis le 25 juillet 2013 – La FIDH a appris avec consternation l’assassinat, ce 25 juillet 2013, anniversaire de […]
Dernière mise à jour: Lundi 29 juillet @ 00H30Mohamed Brahmi député démissionnaire du parti Echaab et fondateur du parti Courant Populaire a été assassiné ce matin en sortant de chez lui. Le député, originaire de Sidi Bouzid, aurait été assassiné par 14 balles à bout portant. Live Blogging des événements de la journée.
Le chef du gouvernement Ali Laaridh a vivement critiqué le mouvement Tamarod lors de son interview du 23 juillet. Pour lui, ce mouvement est une chose « suspecte » dont il dit ignorer le but, les ressources financières et les relations avec les partis politiques. Mehdi Said, porte-parole de Tamarod, répond aux accusations.
Certains médias ont présenté le communiqué de Tunisair Express comme étant des excuses de la part de la compagnie. M Mourad Ismail, père de la petite fille maltraitée ne l’entend pas ainsi et l’explique pourquoi dans un email reçu aujourd’hui, que nous publions dans son intégralité.