Amina est sortie de prison. Détenue depuis près de deux mois et demi, la jeune Femen de 19 ans est désormais en liberté conditionnelle.

Amina est sortie de prison. Détenue depuis près de deux mois et demi, la jeune Femen de 19 ans est désormais en liberté conditionnelle.
Terrorisme en plein boom, conflits au sein de l’institution sécuritaire, armée essoufflée, et des tunisiens dépités de voir leurs politiciens (toutes tendances confondues) dans un jeu de rentre-dedans stérile qui devient lassant et qui nous emmène lentement mais surement vers une catastrophe annoncée…
Les ONG Privacy International, Access et EFF (Electronic Frontier Foundation), spécialisées dans la défense de la liberté d’expression sur Internet et la question de la protection des données privées, estiment en effet que « la surveillance moderne est allée trop loin, et a besoin d’être restreinte ».
Dès l’assassinat du martyr Mohamed Brahmi, Tunis ainsi que plusieurs régions internes du pays ont été la scène d’une vague de manifestations. A l’occasion, certaines agressions policières ont eu lieu, contrariant les contestations pacifiques.
« Il faut aller devant l’assemblée constituante du Bardo et y rester jusqu’à la chute du gouvernement. » Ce sont les prérogatives insistantes qui circulent aujourd’hui de la part de l’opposition et de certains militants, comme solution au marasme. Qu’en penses-tu ?
Vers 2 h du matin cette nuit un engin explosif artisanal a explosé à Mhamdya, dans le terminus de bus de la ligne 24 au niveau de la cité Attayarri ( sur la route de Mhamdia Zaghouan ) dans le gouvernorat de Ben Arous.
Rares sont les personnes qui n’ont pas constaté que le train de la révolution a déraillé et qu’il faut le remettre sur la bonne voie. Mais que deviendront les réformes préparées par le gouvernement et ses partenaires étrangers, qui sont déposées à l’ANC et qui vont être prochainement votées ? Qui jouera le rôle de législateur en cas de gèle des activités de l’ANC ou de sa dissolution ?
D’après Samy Razghallah, du bureau politique d’Ettakatol, les trois présidents de la Troïka, Moncef Marzouki, Ali Laaridh et Mostapha Ben Jaafer se réuniront ce soir avec des leaders de leurs partis. Selon Amor Chetoui, député CPR, « le consensus serait d’élargir le gouvernement pour se mettre d’accord sur un probable gouvernement d’union nationale ».
Hier soir, vers 18h, une patrouille de l’armée est tombée dans une embuscade tendue par des terroristes au mont Chaambi, à Kasserine. Huit soldats ont été tués, tous ont été atteints par des tirs d’armes à feu. Trois d’entre eux ont également été égorgés. Quatre soldats ont été blessés suite à l’explosion d’une mine.
Dans un entretien exclusif avec Mosaique FM, ce lundi 30 juillet, le ministre de l’Intérieur a annoncé vouloir démissionner du gouvernement et a admis par ailleurs ne pas être à même d’assurer la sécurité de toutes les personnalités publiques, à commencer par la sienne propre.
Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi, 30 juillet, le syndicat “pour une police républicaine” a déclaré que les […]
Depuis sa création en octobre 2012 et le formidable élan d’adhésions en son sein de tous les révolutionnaires qui ne voulaient voir la révolution tunisienne confisquée, jamais le Front Populaire n’a été autant menacé de dislocation à cause d’un brouillage de son message initial : « ni Nahdha, ni Déssétéra ».
Le premier évènement s’est déroulé dans une région pauvre de l’intérieur et les tunisiens l’ont reconnu comme un appel pour la dignité. Le deuxième évènement s’est déroulé dans la capitale et a cristallisé une aspiration pour la liberté traduite par la fuite du dictateur. Ainsi, la dignité et la liberté sont symboliquement restaurées au moins en apparence.
FIDH – Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme REMDH – Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme Communiqué de […]
Dernière mise à jour: Mercredi 31 juillet @1H30 Jeudi 25 juillet vers midi le député Mohamed Brahmi, démissionnaire du parti Echaab et fondateur du parti Attayar Achaabi était assassiné devant chez lui. Depuis des mouvements de protestations ont lieu dans le pays. Le bras de fer, débuté avec le lancement d’un sit-in, entre “légitimité des urnes” et “légitimité de la rue” continue.
Assassiné jeudi 25 juillet à Tunis, Mohamed Brahmi, député de gauche représentait selon ses proches un certain idéal en politique: l’honnêteté et l’intégrité. Or, juste avant sa mort l’homme s’était fait beaucoup d’ennemis sur le plan politique.
L’annonce du non-lieu a été accueillie comme une « victoire » par le camp de la jeune Femen tunisienne, Amina Sboui, ainsi que l’a déclaré son avocat Ghazi Mrabet : « la justice a commencé à comprendre qu’ [Amina] est injustement poursuivie. ».
En Egypte et en Tunisie, les évènements politiques se succèdent avec une logique implacable : éviction des anciens despotes balayés par les révoltes populaires et pacifiques, ouverture d’un processus de démocratisation, victoires électorales assez logiques des islamistes, contestation du scrutin et des institutions démocratiques nouvellement formées par une opposition qui se targue d’être démocrate