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Ghannouchi et sa « démocratie islamique » : Analyse sous l’angle des implications pour la future constitution de la Tunisie

Dans ses différents écrits, que ce soit livres ou articles, Rached Ghannouchi adjure, comme solution ultimative contre tous les maux de la civilisation moderne, une démocratie islamique dont les lois auraient pour seule et unique source légitime la charia. La laïcité ou le sécularisme, moins catégorique dans la séparation du religieux et du politique, sont rejetés avec insistance et rendus responsables pour toutes les injustices infligées aux musulmans depuis la conquête de l’Orient par l’Occident.

Scandale Prism : Internautes transparents, gouvernement opaque

Quelle sera la prochaine destination d’Edward Snowden ? Après s’être réfugié pendant près d’un mois à Hongkong, l’ex-collaborateur de la CIA et de l’agence de sécurité américaine NSA (National Security Agency), qui a permis de dévoiler l’affaire Prism et l’immense programme de surveillance électronique mis en place par les États-Unis, s’est envolé dimanche 23 juin pour Moscou

Une Tunisie postmoderne

L’esprit de la Tunisie aujourd’hui est baroque et postmoderne. Michel Maffesoli, le pape de la postmodernité, assure lui-même que notre pays donne une illustration basique de la marque majeure de notre époque. En adepte de la sociologie compréhensive et de l’imaginaire, j’ajouterais même que la Tunisie est en train d’actualiser la théorie postmoderne et de remonter aux sources de ses mythes fondateurs en une mythodologie telle que magistralement théorisée par G. Durand.

Affaire Mounir Baatour : “Sodomie” ou “détournement de mineur” ?

Le 30 mars 2013, Mounir Baatour, un avocat et président d’un parti politique, a été arrêté à l’hôtel Sheraton à Tunis pour le « crime de sodomie ». Le 19 juin, il sera condamné à 3 mois de prison. Cependant, le jeune homme qui l’accompagnait n’avait que 17 ans trois mois le jour de l’arrestation, un mineur selon la loi tunisienne et la convention internationale pour la protection de l’Enfant ratifiée par notre pays .

La Tunisie et l’ombre portée d’Égypte

Bien que consécutive à la nôtre, la Révolution d’Égypte reste une référence et l’ombre portée du grand pays du Nil est considérable sur le nôtre, sa destinée. On y voit le fiasco en cours de l’acquis majeur de la Révolution, le premier président civil démocratiquement élu de l’histoire du pays étant invité à démissionner un an à peine après son élection.