Un rassemblement devant le ministère de la culture a eu lieu, lundi 7 avril, pour demander la libération de quatre artistes en prison depuis six mois en vertu de la loi 52 relative à la consommation des cannabis.

Un rassemblement devant le ministère de la culture a eu lieu, lundi 7 avril, pour demander la libération de quatre artistes en prison depuis six mois en vertu de la loi 52 relative à la consommation des cannabis.
Comme nous l’avons souvent écrit à Nawaat, bien plus que les conventions internationales, c’est la jurisprudence des Hautes Cours de justice qui ont, durant ces deux dernières décennies, donné du sens aux libertés et droits fondamentaux. Ceci à tel point que l’on s’est même avancé à dire qu’il est peut-être plus que temps de dépoussiérer la Déclaration universelle des droits de l’Homme à la lumière de ces acquis jurisprudentiels importants.
لم اكن لاكتب هذا التعليق لولا عثوري صدفة على بلاغ صادر عن مجلس امناء الجبهة الشعبية في 4 افريل الجاري تعرض في سياق تعليقه على جملة من النقاط السياسية الى الحكم الذي اصدرته احدى الدوائر الجنائية بالمحكمة الابتدائية بتونس في 31 مارس 2014 بشان قضية اثارت صخبا كبيرا بسبب تورط اعوان من الامن العمومي في الاعتداء الجنسي على فتاة خلال شهر سبتمبر 2012.
l y a quelques mois, des articles ont été publiés sur la grâce présidentielle accordée à Chiheb Agrebi, frère du fameux militant islamiste, et plus précisément pro-Ennahdha, Mohamed Amine Agrebi, alias « Recoba ». Le jeune, Chiheb Agrebi, 22 ans, condamné à un an de prison et une amende de 1000 dinars pour consommation de cannabis, a été libéré après un mois et dix neuf jours. Son ami, Mejid Ayari, condamné avec lui dans la même affaire est encore en prison.
Flashback 2005 : Cette page de la manifestation “Yezzi Fock !” dans les médias a été archivée le 4 novembre 2005. Il s’était agi à l’époque de faire un compte rendu de la couverture médiatique de cette manifestation. Même durant les pires moments sous Ben Ali, nous n’avions jamais douté qu’un jour ou l’autre la liberté finirait par triompher. Ce n’était qu’une question de temps. Et le temps joue toujours contre les dictateurs. Le temps est toujours du côté des combats pour la liberté. Mais parce que la liberté est un combat de tous les jours et de chaque instant, négliger ce fait, c’est négliger aussi que le ventre qui engendre la “bête immonde” est toujours fécond !
ينظّم عشرات المكفوفين منذ قرابة الشّهر اعتصاما مفتوحا أمام مقرّ الإتحاد الوطني للمكفوفين احتجاجا على ما أسموه فساد هيئة الإشراف على الإتحاد. ودخل عدد من المحتجين منذ أيام قليلة في إضراب جوع نتيجة تواصل تجاهل مطالبهم من طرف رئيس الإتحاد.
Nawaat a accueilli, samedi dernier, une projection-débat sur la réforme de la loi 52, relative à la consommation des stupéfiants […]
Voici le résumé vidéo de la rencontre “Projection-débat : Ensemble, réformons la loi 52” organisée à l’initiative d’« Al Sajin 52 » ayant eu lieu dans les locaux de Nawaat le samedi 15 mars 2014 (loi 92-52 du 18 mai 1992, relative à la consommation de stupéfiants).
La journée mondiale de la femme est une occasion pour nous les femmes de recevoir les vœux sincères ou non, pour une vie de femme meilleure et plus équitable. C’est aussi, une des rares journées où nous sommes épargnées par les polémiques machistes sur notre intelligence, notre physique et notre intimité. Même s’il semble que les blagues de ce genre déclinent.
نفّذ اليوم الإثنين 03 مارس عشرات الصحفيين وقفة احتجاجية أما مقر وزارة الداخلية بشارع الحبيب بورقيبة إحتجاجا على الاعتداءات المتواصلة على الصحفيين من قبل أمنيين أثناء تغطيتهم لبضع المسيرات. وكان بعض رجال الأمن قد قاموا يوم الجمعة الفارط بساحة القصبة بالإعتداء بالعنف على عدد من الصحفيين والمصورين الصحفين أثناء تغطيتهم لمسيرة رابطات حماية الثورة بالقصبة. ومن بين الصحفيين الذين تم الاعتداء عليهم من طرف أمنيين : وسيم بن رحومة، وجدي التريكي، رشيد جراي ، عبد الفتاح بلعيد، الأسعد بن موسى ولطيفة الأنور.
عادت الناشطة مريم بريبري و والدها الحامل لإعاقة جسدية خلال هذا الحوار المصور الذي أجريناه معهما إلى ملابسات إيقافهما بدينة صفاقس و إلى سوء المعاملة التي تعرضا لها من قبل بعض رجال الأمن خلال عملية الإيقاف وكتابة المحضر ضدهما.
En Tunisie, la pénalisation des stupéfiants est encore un sujet tabou. A l’exception de quelques journaux et une dizaine d’activistes, la question n’est pas à l’ordre du jour de nos politiciens qui ont promis, pourtant, justice et dignité aux Tunisiens. Les prisons surpeuplées de consommateurs de drogue douce ne semblent pas pousser les autorités à poser des questions d’ordre stratégique en termes de prévention et de réforme.
Enfin du nouveau dans l’affaire de Jabeur Mejri, premier prisonnier d’opinion, après le 14 Janvier. La présidence de la République a annoncé à travers Adnen Mnasser, son porte parole, qu’une grâce présidentielle a était signée en faveur de Jabeur Mejri, ces derniers jours. Cependant, Jabeur Mejri reste en prison. Sans détails, Adnen Mnasser laisse entendre que Jabeur est inculpé dans une affaire de malversation sans préciser le pourquoi du comment.
Le comité de soutien de Jabeur Mejri, avec le soutien de la FIDH, d’Amnesty International Tunisie, de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme, de l’Organisation Tunisienne pour la Citoyenneté, de TAHHADI, de Doustourna, de l’ATFD, et de La League of Tunisians Humanists et du Manifeste du 20 Mars, a organisé, hier, un événement « Free Jabeur : 7 ans de sa vie et vous ? »
Le procès des trois policiers accusés de viol est encore une fois reporté au 31 mars 2014. À la demande de la défense des accusés, le juge du tribunal de première instance à Tunis a décidé de reporter le procès pour laisser le temps à la défense d’examiner de nouveaux éléments survenus dans l’affaire.
L’avènement d’une Cour constitutionnelle dans la nouvelle Constitution tunisienne est d’un apport majeur au niveau de l’indépendance d’un pouvoir judiciaire bien souvent mis à mal par le passé. Un des principaux apports de cette nouvelle Constitution est, théoriquement, l’institution d’une Cour constitutionnelle indépendante ratissant un spectre de compétences assez large.
دخلت تونس في العام الثالث منذ اندلاع الثورة. ولئن كانت سنة 2013 قد حملت لنا الاغتيالات والإرهاب والفرقة السياسية فإنها قد عمّقت مأساة قضية شهداء وجرحى الثورة التونسية. ملفات أغلقت بالجملة لدى القضاء العسكري تحت عنوان “عدم معرفة الجناة” وأخرى أصدرت فيها أحكام زادت من إحباط عزيمة المجتمع المدني وعائلات الشهداء، وجرحى لم يخضعوا إلى هذه اللحظة إلى الفحص الطبي.
ان الصيغة التي وردت عليها فصول هذا القانون تثير عديد الانتقادات القانونية الى درجة اعتباره يتنزل في خانة القوانين التي يمكن ان توصف بكونها على المقاس و تكرس هيمنة الاغلبية الحاكمة. و يتجلى هذا الوصف من خلال بسط قانوني للمكونات الاساسية لقانون العدالة الانتقالية و المتمثلة في الكشف عن الحقيقة و المسائلة و المحاسبة و الهيئة المكلفة بذلك و الية التحكيم التي افرغت من مهامها.