Society 673

Le tatouage en Tunisie

Avec ou sans histoire, esthétique ou symbolique, le tatouage est une décision importante qui marque à jamais chaque personne qui le fait. Ce fragment de la mémoire corporelle peut exprimer un souvenir, une joie ou un chagrin qu’on se promet de ne jamais oublier. En Tunisie, une nouvelle vague de tatouages revient en force surtout chez les jeunes. Comment et pourquoi les Tunisiens se font tatouer ? Dans ce nouveau documentaire de Nawaat, des Tunisiens répondent et donnent leurs avis, de professionnels et de passionnés ou non de cet art qui n’est pas assez reconnu dans notre pays.

Hkeya #4 : Du droit, ou pas, de faire grève.

Personne n’aura échappé ces temps-ci aux interminables débats sous forme de polémique sur l’ensemble des mouvements sociaux qui ponctuent la vie de la nation. Des mouvements populaires sans précédent. Des révoltes qui n’ont fait que mettre en évidence, sous les grossissements d’une loupe impardonnable de vérité, les inégalités entre les diverses couches du pays et autres « richesses » inégalement dispatchées sur les différentes régions.

Plans d’investissements communaux et participation citoyenne : le rôle crucial du facilitateur

Le rôle du facilitateur externe sera crucial dans la participation citoyenne au plan d’investissement communal. En effet, c’est de lui qu’émanera cette participation citoyenne aux projets de la commune. Son rôle, ses attributions, et les mécanismes dans la prise de décision sont consignés dans un « guide de la participation citoyenne aux investissements communaux » élaboré par des experts du ministère de l’Intérieur. Ce guide est malheureusement encore indisponible. Selon nos informations, bien que sa rédaction soit terminée, il n’a pas encore été signé par le ministre de l’Intérieur. Il sera probablement rendu public avant le début du Ramadan, juste avant de sélectionner et de former les futurs facilitateurs.

Loi 52 : polémique sur une réforme décidée à huis-clos. Retour sur quelques détails du nouveau projet de loi

Depuis le 14 janvier, le débat autour de la réforme de la loi 52 relative à la consommation des stupéfiants a connu des hauts et des bas. Après des manifestations timides devant la Kasbah, un collectif de militants et d’avocats regroupé autour de l’initiative « Al sajin 52 », s’est réuni pour pousser vers la réforme de la loi.

Juguler le vieillissement de la population : un impératif pour la survie des caisses sociales

Lors du dernier recensement effectué par l’Institut National des Statistiques pour l’année 2014, plusieurs données intéressantes ont émaillé. Mises en ligne progressivement, ces données ont été l’objet de contestations de la part de l’UGTT qui a mis en doute les résultats. Une des dernières données apparues sur le site de l’Institut National des Statistiques est celui de la Pyramide des âges de 2014. Que révèle-t-elle ?

Dans un pays de chômeurs et d’économie parallèle, est-il possible d’envisager un système d’Assurance chômage

Alors que le pays est sous la pression grandissante des grèves de la faim et des mouvements sociaux liés au chômage, l’État se complaît dans son mutisme et affiche une désolidarisation vis-à-vis des revendications sociales, sous prétexte de crise économique. Le nombre des familles touchées par le chômage augmente d’une année à l’autre. Par contre, les mécanismes de soutien à ces populations en précarité sont loin d’être suffisants.

Ben Guerdane : reportage sur les protestations contre la mort d’un commerçant par la Garde Nationale

Le jeudi 16 avril dernier, Ben Guerdane a été la scène de manifestations à la suite du meurtre de Mokhtar Zaghdoud par un agent de la Garde Nationale. Cet habitant de la région a été tué par une balle tirée par les forces la Garde Nationale à l’intérieur de la zone isolée entre les frontières tuniso-libyennes. Les manifestants ont exprimé leur colère suite à ces nombreuses bavures. Depuis 2012, 25 personnes de la région ont été tuées dans ces circonstances, dont deux durant le seul mois d’avril.

Chômage : les différents gouvernements se révèlent incapables d’inverser la courbe

Alors que des dizaines de grèves de la faim et de sit-in continuent à protester pour revendiquer leur droit à l’emploi, le gouvernement de Habib Essid choisi de réprimer dans la violence les revendications des chômeurs. À présent, les promesses d’embauche ne sont plus crédibles et le discours officiel ressort les vieux arguments qui mettent le chômage et la précarité sur le dos de la crise économique post-révolution. Quelques semaines seulement après sa nomination, le gouvernement commence déjà à se détacher de sa responsabilité de réformes dans les régions appauvries.

Réouverture du musée du Bardo : l’unité nationale clouée au pilori de la récupération politique !

Il est aberrant de voir que la communication et l’organisation d’un tel événement ait été lamentablement raté par le ministère de la Culture. Si ces couacs ne sont pas intentionnels, il n’en demeure pas moins que l’image véhiculée est désastreuse. Se cantonnant aux hautes sphères politiques et excluant de facto ses propres citoyens, le ministère de la Culture semble à lui seul démontrer que « l’union nationale » n’est qu’une douce berceuse parvenant seulement à qui veut l’entendre.

La “Tunisie n’est pas finie” … “Give me Five Tunisia” !

C’était deux jours après l’attentat du Bardo sur l’avenue Habib Bourguiba.
Non, “la Tunisie n’est pas finie”. Elle commence à peine et réussira certainement à prendre le sens de l’Histoire. Personne n’envisageait que ça allait être facile.
N’en déplaise aux barbares la Tunisie démocratique survivra aux attentats des ignobles.
L’attentat du Bardo, ne sera pas le dernier. Il y en aura certainement d’autres. Nous les affronterons avec la même détermination, le courage et la foi qui siéent aux peuples qui façonnent leurs avenirs !

L’hécatombe du mercredi sanglant du Bardo !

Le mercredi 18 mars a été la journée la plus sanglante de l’histoire de la Tunisie, depuis l’attentat de la Gheriba (Djerba) de 2002. Jusqu’à l’heure actuelle, les sources divergent sur le nombre de terroristes, de victimes et de blessés. Les sources officielles font état de deux terroristes tués et un autre arrêté. Neuf autres personnes, présumées impliquées dans ces événements ont été arrêtés ce matin. Du coté des victimes, Said Aïdi ministre de la Santé avance aujourd’hui, 24 heures après le drame, le chiffre de 23 morts et de 47 blessés.

L’état des routes en Tunisie : un laxisme intolérable !

En cette période de paiement de la taxe sur la circulation, plus connue sous le nom de la « vignette automobile », la rédaction de Nawaat évoque cet état de nos routes, ayant atteint le seuil de l’intolérable. Usures, travaux non achevés convenablement (Sonede, Steg, Télécom, etc.), malfaçons, sous-calibration pour certains tonnages, défaut d’entretien… ont abouti à des routes qui ressemblent davantage à des sentiers d’une savane équatoriale ayant subi les assauts des intempéries !

Mais que se passe-t-il au Conseil de l’ordre des médecins de Tunisie ?

Les médecins qui attendaient la composition de leur nouveau conseil ont été surpris par la nouvelle de la suspension d’activité des nouveaux élus après la mise en cause devant les tribunaux de la régularité du scrutin de janvier ! En effet, il s’avère qu’un membre sortant du conseil, candidat malheureux à sa réélection, déçu par le résultat des urnes, aurait invoqué auprès des tribunaux deux griefs

A quand un projet de loi de décentralisation ? (2e Partie)

L’épineuse question de la décentralisation a fait l’objet de nombreux rapports allant de l’organisation territoriale générale de l’Etat tel que celui de l’Institut Tunisien des Etudes Stratégiques (ITES) ou encore du Livre Blanc du Développement Régional de Abderrazak Zouari, à la question primordiale de la gestion des municipalités à travers ceux de la Banque Mondiale ou encore du ministère de l’Intérieur. Faisant suite à l’article paru la semaine dernière sur Nawaat , nous reviendrons ici sur le rapport le plus récent, celui de l’ITES, qui dresse une nouvelle cartographie des collectivités locales.

A quand un projet de loi de décentralisation ? (1e Partie)

Bien que de tailles différentes, les municipalités souffrent d’un pouvoir décisionnaire limité. Leur budget ne représente que 4% des dépenses publiques totales, ce qui démontre la faible marge de manœuvre dont elles jouissent dans le développement local. Pire encore, les inégalités entre les municipalités elles-mêmes sont flagrantes : en 2013, 18 municipalités (Tunis, La Marsa, La Goulette, Sidi Bousaid, Carthage, etc.)° soit 7% du nombre total, détenaient 51% des ressources propres de l’ensemble des municipalités. A l’inverse, 246 municipalités, soit 93% d’entre elles, détiennent 49% de ces ressources.