Society 666

La chloroquine, un remède contre le Covid-19 ?

Le 23 mars, le président américain a partagé sur Twitter un article relatant l’histoire d’un homme résident en Floride atteint par le coronavirus qui raconte que la chloroquine, un médicament utilisé contre le paludisme lui « a sauvé la vie ». «Un très bon résultat prometteur pour un médicament qui va être utilisé à New York et ailleurs dès demain », commente le président américain. Ce médicament antipaludique est-il vraiment un remède contre le Coronavirus ?

Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #3

Le bilan des contaminés par le Coronavirus s’est élevé de 54 à 60 cas confirmés selon la conférence quotidienne du ministère de la santé. Outre le couvre feu de 18h à 6h, le président de la République a annoncé le confinement total du 22 mars jusqu’au 4 avril 2020. L’Etat s’engage à fournir les services essentiels (santé, alimentation, sécurité). Un premier cas de décès a été officiellement annoncé le 19 mars 2020, dont la victime est une femme de retour de Turquie.

Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #2

Le #bilan des contaminés par le Coronavirus s’est élevé de 29 à 39 cas confirmés, après avoir enregistré 10 nouveaux cas hier, mercredi 18 mars. Le ministère de la santé a annoncé dans sa conférence quotidienne tenue aujourd’hui la guérison du premier cas contaminé. Le couvre feu est entré hier en vigueur de 18h à 6h, et le régime de travail en séance unique a été effectivement adopté.

Nawaat Minute : Coronavirus en Tunisie – Flash info #1

Le bilan de contamination par le #coronavirus s’élève à 24 cas confirmés en #Tunisie. Annonce faite lors du point de presse quotidien du ministère de la Santé. Pour sa part, le chef du gouvernement a décrété, lundi soir, certaines mesures préventives pour limiter la propagation du virus, dont la fermeture des frontières terrestres et maritimes, l’interdiction des rassemblements et la réduction du nombre d’heures de travail à 5 heures à partir du mercredi 17 mars 2020.

Coronavirus en Algérie et en Italie : Quelles mesures prises par la Tunisie ?

Apparu en Chine en décembre 2019, le virus corona s’est rapidement propagé dans le monde. Plus de 80 mille cas ont été recensés faisant plus de 2800 morts. En Italie, le premier décès d’un atteint par le corona a été annoncé le 22 février. Depuis, 655 cas y ont été déclarés. Toujours à nos frontières, en Algérie, le premier cas a été recensé le 25 février. Qu’a fait la Tunisie pour s’en prémunir ? Quelles mesures préventives ont-elles été prises ?

Education sexuelle en Tunisie : le ministère sur un terrain glissant

Réclamée par de nombreuses associations et spécialistes, l’éducation sexuelle fera son entrée dans les programmes scolaires dès l’école primaire, avait récemment annoncé le ministère de l’Education. Le projet du ministère de l’Education a suscité de vives polémiques, sans même que son contenu ne soit révélé. L’éducation sexuelle sera-t-elle une matière à part entière ? Qui l’enseignera ? Le corps enseignant est-il formé pour ?

Territoire Marginal #3: Hay Hlel, survivre sans l’Etat

Le quartier de Hay Hlel est situé à moins de 4 kms du centre de Tunis, à un jet de pierres du Parlement, et à deux pas du siège le gouvernement. Il ne comprend pourtant aucun poste de police ni aucun point sécuritaire permanent depuis décembre 2010. Les habitants de la zone sont unanimes: leur relation avec l’État se limite à la carte d’identité et aux poteaux électriques.

Hay Hlel : La construction de la marginalité au cœur de la capitale

Hay Hlel, ce quartier à un jet de pierre du centre de Tunis, représente au regard des clichés, un repère de délinquants quasi-interdit d’accès. Sauf que la cité en question, dont l’histoire remonte aux années 1930, a pâti d’une politique délibérée qui l’a au fil des années marginalisée. Et l’image négative colle à la peau de ses habitants stigmatisés. Plongée dans l’histoire d’un quartier abandonné à son sort.

Reportage : Taxis clandestins de Hay Hlel, station zéro !

A Hay Hlel, rares sont les taxis qui circulent avec des plaques. On n’y voit aucun moyen de transport public. Ici et là, des chauffeurs de taxis sans plaques interpellent les passants : « Bab El Jazira, madame ? », me lance un de ces chauffeurs. Dans ce quartier, on les appelle « clandou » (clandestins). Bien qu’ils aient du mal à s’organiser, ces travailleurs clandestins ont manifesté à la Kasbah, place du gouvernement, le 19 décembre dernier. Nawaat est partie à leur rencontre.

Hay Hlel : Récits de vies ruinées par le Subutex

«A Hay Hlel, si je trouve quelqu’un vendant du Subutex, je le tue », clame Lotfi en s’adressant aux jeunes du quartier. Ancien trafiquant de drogue, il a passé 27 ans en prison. Du coup, quand on lâche le mot « Subutex » au milieu de cette foule, certains se taisent, d’autres balbutient : « Tu n’en trouveras pas ici ». Quelques instants après, les langues se délient pour dévoiler les histoires marquantes de riverains récemment décédés dont un couple de jeunes âgé de 23 ans. Certains se proposent de nous guider vers les hautes collines qui surplombent le quartier, fief des consommateurs.

Reportage au quartier Kandahar à Hay Hlel : Tout y est, sauf l’Etat

L’accès à Kandahar n’est pas facile. Empruntant son nom à la rude ville afghane, connue lors de la guerre américaine contre les Talibans, ce quartier de Hay Hlel est à 4km du centre-ville de Tunis. Pourtant, pour y parvenir, il faut parcourir des sentiers impraticables. Le quartier est dépourvu de tous les services de base : Ni eau potable, ni électricité, ni réseau d’assainissement.

Territoire Marginal #2 : Djebel Jelloud, vivoter dans une zone industrielle ruinée

A peine 3 kilomètres séparent la région de Djebel Jelloud du centre de Tunis. Il s’agit de l’une des plus anciennes zones industrielles, avec une histoire qui remonte aux années 1940. Son emplacement stratégique en a fait une zone attractive pour la main-d’œuvre tunisienne. Mais de nos jours, c’est plutôt le marasme économique et le chômage, ainsi que le spectre de la drogue qui s’étendent sur le quartier. « L’Etat se contente de siphonner l’argent des usines. Il n’y a ni développement ni emploi ici », déplorent les habitants. Dans la cité, la situation environnementale ne cesse de se détériorer. Les constructions anarchiques se multiplient. Et les zones vertes sont délaissées, voire détournées de leur vocation originale. L’accès à l’éducation, le droit à une vie sûre à la santé, censés être garantis par le Code de protection de l’enfance, paraissent hors de portée à Djebel Jelloud. Et la colère reste vive dans ce quartier qui a vu naître le martyr de la gauche tunisienne, Chokri Belaid, en 1964.

Djebel Jelloud : Les graffitis sortent Sabâa Znaqi de l’impasse

Sabâa Znaqi, un quartier de la région de Djebel Jelloud, dans la banlieue sud de Tunis, est l’écrin d’une expérience unique en son genre dans le pays. Voici que le dédale de ses ruelles prend un nouvel éclat avec les graffitis éclaboussant les murs. La directrice de la Maison de la Culture locale évoque la naissance de cette expérience, évoque les retombées sociales d’un projet artistique.

Hay Hlel : La poterie des kanoun, une affaire d’héritage et de survie

Des maisons vétustes, quelques ânes, des chiens errants, des garçonnets courant dans tous les sens, des vieux qui s’affairent aux portes de leurs maisons… le décor est rudimentaire. On aurait pu croire qu’on est dans le fin fond d’un village. Il n’y a que l’autoroute surplombant le quartier et les stocks de bouteilles en plastiques confinés par les ramasseurs dans de grands sacs qui rappellent qu’on est dans une cité. Il s’agit du quartier Awled Ayar, situé dans la périphérie de Hay Hlel et connu depuis des décennies pour la poterie des fours traditionnels (Tabouna). Cet artisanat perdure et c’est principalement une affaire de femmes.

Derja tunisienne VS arabe classique, un enjeu persistant

La derja tunisienne et l’arabe littéraire paraissent de prime abord en concurrence. Cependant, le différend est bien plus profond, et revêt des enjeux à la fois culturels, politiques, et historiques. Il ne s’agit pas uniquement de questionner l’usage de l’une ou de l’autre. Mais plutôt de s’interroger : pourquoi utiliser l’une aux dépens de l’autre ? Qu’est-ce qui incite à utiliser l’une et à abandonner l’autre ? Nawaat a tenté d’apporter des éléments de réponse.

*Ce dossier de publication entre dans le cadre des activités du réseau de médias indépendants sur le monde arabe. Cette coopération régionale est réalisée par Al-Jumhuriya (Syrie), Assafir Al Arabi (Liban), Mada Masr (Egypte), Maghreb Emergent (Algérie), Mashallah News (Liban), Nawaat (Tunisie), 7iber (Jordanie) et Orient XXI (France).

Territoire Marginal #1 : Sidi Hassine, au bord de la lagune, loin du soleil

Au bord de la Sebkha de Sijoumi, cette lagune salée riche en biodiversité et dévastée par la pollution, des citoyens démunis cherchent à gagner leurs vies à la marge. Ici, à Sidi Hassine, treize kilomètes nous séparent du centre de Tunis. Pourtant, il est difficile de se déplacer et d’accéder aux soins. Les services publics assurent de moins en moins leurs fonctions. Ici, l’abandon scolaire a atteint un niveau assez élevé pour mobiliser une société civile locale aussi déterminée que délaissée par les autorités régionales. Non seulement écrasés par le poids de la marginalisation et de l’injustice sociale, les jeunes de Sidi Hassine observent le sentiment de la hogra s’accroitre parmi leurs rangs au fil des violences policières qu’ils subissent. Ici, ils n’ont pas oublié Aymen Othmani tombé, en octobre 2018, sous les balles de la douane. Pourtant, à Sidi Hassine, on espère, on rêve et on porte des initiatives. Ici, des jeunes brisent la muraille du silence en crachant leurs rimes et en faisant vibrer les rues à leurs pas de danse.