La propagande du blanchiment de l’ancien régime a rarement atteint un tel niveau de perversité depuis la révolution.

La propagande du blanchiment de l’ancien régime a rarement atteint un tel niveau de perversité depuis la révolution.
مثّلت نشرة أخبار الواحدة بعد الزوال التي بُثّت يوم السبت 14 نوفمبر 2015 على القناة الوطنيّة الأولى شرارة اندلاع معركة تعدّدت أطرافها بدءا بالحكومة التي أقالت الرئيس المدير العام للتلفزة الوطنيّة مرورا باستقالة جماعيّة لمديري التلفزة الوطنيّة الأولى والثانية، وصولا إلى حرب البلاغات وإعلان وزارة العدل نيّتها تتبّع المتورّطين في إعداد وبثّ التقرير الذّي تضمّن صورة لكيس بلاستيكيّ يحوي رأس الشهيد مبروك السلطاني في ثلاّجة منزله، وفق أحكام القانون الأساسي عدد 26 لسنة 2015 المؤرخ في 07 أوت 2015 المتعلق بمكافحة الإرهاب ومنع غسل الأموال والفصل 23 من مجلة الإجراءات الجزائية.
La scène du crime aurait été perçue comme tirée d’un film surréaliste en 2011 et carrément gore en 2010. Mais la transition, lente et douloureuse, a préparé les téléspectateurs à l’homicide. Et puis, ce n’est pas la première fois qu’on en voit sur Nessma. Mais la perte du lundi 09 novembre 2015 est inestimable. Il s’agit de Taoufik Ben Brik, paix à son âme.
Lancée en mars 2015, Maghreb 24 Tv ne figure toujours pas dans les estimations d’audience établies par les agences de sondage. En total détachement avec le contexte actuel, elle a parié sur un cheval perdant. Sa programmation repose essentiellement sur la musique de variété. Un choix obsolète puisque la popularité de ce registre est en chute libre depuis que la révolution a changé la donne.
أرسلت الهيئة العليا المستقلة للاتصال السمعي البصري يوم الخميس 22 أكتوبر لفت نظر إلى قناة الحوار التّونسي بسبب «المس بكرامة بعض الفئات الإجتماعية ». تأتي ردّة فعل الهيئة لعدّة أسباب من أبرزها ما جاء على لسان منشّط برنامج “دليلك ملك” في مناسبتين. مثل هذه الهفوات لم تكن مجرّد حالات معزولة، ففكرة البرنامج تتمثّل أساس في إذلال و إهانة المشتركين فيه. أليست صناعة الفُرجة هي الوسيلة و الغاية في نفس الوقت ؟
La mort suspecte de Sofiane Dridi et Kaïs Berrhouma remet la torture et l’impunité à la Une de l’actualité. Sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, l’émission J8 s’est emparée de ce sujet très sérieux pour nous livrer un traitement médiatique partial et partiel à la mesure du déni général du phénomène tortionnaire.
La HAICA a adressé, jeudi dernier, un avertissement à la chaîne El Hiwar Ettounsi pour « atteinte à la dignité humaine de certaines catégories sociales ». La réaction du régulateur vient, entre autres, suite à deux dérapages de l’animateur de « Dlilek Mlak ». Pourtant, ces bourdes ne sont pas des cas isolés. Le concept de l’émission, de par le dispositif qu’il déploie, est naturellement stigmatisant. Faire le show, n’y est-il pas, à la fois, la fin et le moyen ?
Moncef Marzouki n’a pas été interviewé par une chaîne tv tunisienne depuis sa défaite électorale en décembre 2014. Pour la rentrée politique, l’ex-président a fait le tour des chaînes de ses alliés, le temps d’un voyage en Turquie. Délocalisation.
Amidst the flurry of headlines and articles to have surfaced since yesterday’s announcement, reports indicate a range of reactions, from unabashed praise to skepticism. On the #NobelPeacePrize Twitter feed, the more skeptical and tactfully sarcastic comments posted by Tunisian netizens certainly constitute the more colorful—and necessarily critical—category of responses to the Nobel Peace Prize designation for 2015.
Jeudi dernier, sur Hannibal Tv, c’était un écran noir entre 7h du matin et 21h. La police s’est chargée de couper la transmission de la chaîne en exécution d’une décision de la justice ordonnant la saisie du matériel pour dettes impayées. Même après avoir repris la diffusion, Hannibal Tv s’est montrée incapable d’informer les téléspectateurs sur les véritables raisons de cette rupture de la transmission. Une affaire qui rappelle le manque de transparence des médias tunisiens. Omerta.
نظّمت النقابة الوطنيّة للصحفيّين التونسيّين اليوم الخميس 01 أكتوبر 2015 على الساعة العاشرة صباحا الوقفة الاحتجاجية الأولى أمام مقرّ النقابة في وسط العاصمة تضامنا مع الصحفيّين المطرودين من مؤسسات اعلامية على غرار “حنبعل” و”الحوار التونسي” و”تونسنا” و”اوازيس اف ام”.
La valse des experts venus à la rescousse du controversé projet de loi sur la «réconciliation économiques» se poursuit. Diffusé en direct vendredi 18 septembre à 21h sur la Watania 1, le talk-show Wa lakom sadid al-nadhar [A vous de juger] s’est intéressé à la question. Deux invités y ont été présentés sous faux pavillon. L’équilibre apparent de l’émission s’est rapidement écroulé.
تعرض الفريق الصحفي لموقع “نواة” الالكتروني اليوم الاربعاء إلى اعتداء بدني ولفظي من قبل أعوان أمن بالزي الرسمي بمنطقة باب سعدون أثناء تغطيتهم لمظاهرة الطلبة ضد مشروع قانون المصالحة، وذلك رغم استظهارهم بالبطاقات التي تثبت ممارستهم للمهنة. وقام عدد من أعوان الأمن بضرب الزميلة أروى بركات محاولين اقتيادها إلى مركز الشرطة وافتكاك آلة التصوير، كما قام أحد الأعوان باقتلاع بطاقتها المهنية. بالإضافة إلى الاعتداء بالعنف على الزميل المصور محمد علي منصالي واحتجازه بطريقة غير قانونية في مركز الأمن بباب سويقة، وفسخ المادة التي قام بتصويرها والتي تثبت اعتداء الأمن على متظاهرين.
Après le blackout du JT de la Watania sur la campagne «Manich msemah» et la dérive propagandiste partisane de Zitouna Tv, c’est au tour des expertises tendancieuses d’être invitées à défendre le projet de loi sur «la réconciliation nationale». Focus sur le premier numéro de la nouvelle saison d’«Al-Yawm Al-Thamen» sur El Hiwar Ettounsi tv.
L’émission « Zitouna Al-Yawm » s’est intéressée, dans son numéro du samedi 12 septembre, aux marches de protestation contre le projet de loi de la « réconciliation économique ». Le talk-show a réuni trois invités n’ayant rien à voir avec ce mouvement contestataire. Quant à l’animateur, il s’est investi à le décrédibiliser en multipliant les interventions subjectives et partisanes.
Le numérique chambarde tout. A commencer par le champ d’intervention des divers acteurs concernés. La guerre des communiqués entre le ministre des Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique, le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) et le parti Afek Tounes, est venue, brutalement, remettre à l’ordre du jour la nécessaire refondation de la régulation audiovisuelle.
Dans son édition du 1er septembre, le JT du 20h de la Wataniya 1 a, sciemment, omis la manifestation “Manich msema7” et sa répression brutale par la police. La rédaction de la première chaîne du service public a préféré donner la parole à la présidence de la République sur le projet de loi controversé de réconciliation économique et fiancière. Quant à la contestation populaire, elle sera fondue dans le politiquement correct.
Liberté, démocratie, bonheur, prospérité, corruption… De plus en plus de thèmes font l’objet d’études quantitatives présentées, annuellement, sous forme de palmarès mondial. Inévitablement, les médias en parlent. Un exercice où les tentatives de vulgarisation glissent, parfois, vers la désinformation. Le journal télévisé de TNN (Tunisia News Network) est tombé dans ce piège, lors de son édition du soir du 30 août, à propos d’un rapport sur « l’indice de la liberté humaine ».