Répression de manifestations dans la violence, bain de sang dans le Bassin minier, censure, atermoiements juridiques. Tel est le bilan de l’après-Ben Ali. Et, pourtant, les partis politiques semblent être déconnectés d’une réalité qui fait de plus en plus peur.[…]
Battez-vous tant que vous voulez mais donnez-nous le pouvoir
Par Fairouz Boudali – Les Tunisiens se déchirent et s’entretuent à Métlaoui. La situation est inquiétante. Même un couvre feu aussi rigide (16h) n’est pas venu à bout de cette folle situation. Sans oublier que nous sommes à la veille d’examens importants. Pendant ce temps, à quoi pensent les leaders de certains de nos partis politiques ? Au pouvoir et à la crainte d’en être écarté. Lors d’un meeting de son parti le 6/juin, Mr Ghannouchi met toute l’huile qu’il peut sur le feu.
تالة الأبيّة تواجه الإقصاء
Metlaoui: le silence complice !
A tous les Tunisiens A tous les partis politiques pré et post révolutionnaires ! Avez-vous avalé vos langues ou est […]
الجمهورية الديمقراطية لا نظام الكمين
لتونس 99 حزبا من أحصاها دخل النار
Tunisie: Les actes d’une révolution balbutiante
Une jeunesse éduquée maitrisant à la perfection la cyber-technologie contribua à la déchéance du dictateur. Les Tunisiennes et les Tunisiens ont été épris par une euphorie jouissive après la fuite de Ben Ali. Des mois après cet exploit doux comme un songe d’une nuit d’été Tunisien, que devient Facebook ? Que devient cette jeunesse ? Que devient notre révolution ?
Votez pour moi
Je voudrais bien voir la réponse d’un Tunisien Lambda à cette simple question : « Qu’est ce que c’est qu’un parti politique ? » « Autrefois c’était des gens habillés en rouge qui pratiquaient de sombres rituels autour d’une seule et unique personne qu’on voyait partout, une formation en applaudissement était nécessaire. Maintenant, c’est des conférences quotidiennes animés par des inconnus durant lesquelles on discute de sujets abstraits dans un langage que je ne comprends pas. J’ai parfois du mal à suivre, mais il ya souvent des petits fours. »
Lettre ouverte à Mr Moncef Marzouki
Par Mohamed Ben Salem – J’étais désagréablement surpris par votre intervention où vous avez appelé à voter pour 5 partis seulement : vous avez incité à ne pas voter et ne pas s’intéresser aux autres partis lors des prochaines élections de l’assemblée constituante. Je vous écris donc cette lettre pour exprimer mon désarroi. Je vous prie de bien vouloir y répondre pour éclaircir votre déclaration
الدياثة السياسية في تونس: من الفرجة على الثورة الأولى إلى التنديد بالثانية، النهضة مثالا
Tunisia and Egypt: From dictatorship to slavery?
January the 14th, Ben Ali found him self forced to flee Tunisia to Saudi Arabia under the pressure of popular […]
Le jasmin aussi se fane ! Pour que la Révolution ne passe pas de l’hymne au requiem !
Le basculement de la Tunisie en démocratie a été salué partout dans le monde comme un modèle du genre destiné à marquer l’histoire des idées politiques, sinon de l’Histoire tout court.
Etude « Le Tunisien & la politique…..Cent jours après la Révolution »
Cette enquête se propose de tirer les conclusions et d’analyser les opinions et prédispositions des Tunisiens à l’égard de la politique et ce après cent jours de la révolution…cette échéance symbolique présente, à notre sens, un repère temporel pour l’appréciation de la révolution d’un Ex non consommateur absolu de la politique.
Le système Destour
Par khaled Ridha – Je lis et j’entends souvent que la révolution piétine à cause su « système Ben Ali » ce qui à mon sens n’est pas tout à fait exact. Peut-être cela est-il dû au fait que la révolution a été l’œuvre d’une jeunesse qui n’a connu que l’ère du dictateur déchu. En vérité, la révolution tunisienne a en face d’elle le système-Destour. Je m’explique : Dès l’époque coloniale, le parti Destour a tenu à contrôler les organisations de masse…
اين الاحزاب السياسية من مسؤولياتهم التاريخية – تصحيح مسار الثورة
إلى الثوريين المزيفين، “بالفلاقي”
Gouvernement provisoire ou dictature transitoire ?
Par Fairouz Boudali – Lorsqu’il donna sa première conférence de presse au début de son arrivée au pouvoir, un journaliste français posa une question à Mr Béji Kaid Essebs. Il lui demanda ‹‹ Qu’est-ce qui vous fait croire qu’ils vont vous suivre ? ›› A ce moment-là, les spectateurs tunisiens n’ont pas compris cette question, puisque le sit-in de la Kasba venait juste de lever le camp en fête, suite à la satisfaction de toutes leurs demandes.
Voilà, entre autres, pourquoi le ministre de l’Intérieur devrait démissionner
Après les 23 ans du règne d’un Ben Ali qui s’est servi des forces de l’ordre comme des hommes de main au service d’une mafia, l’une des tâches les plus urgentes fut de restaurer cette image de voyous que certains éléments de la police nationale, au comportement indigne de l’uniforme qu’ils portent, ont pu donner aux agents du ministère de l’Intérieur.