«Les compétences propres ne sont pas une révolution en soi, précise Mahdi Elleuch, de l’ONG tunisienne al-Bawsala, spécialisée dans le suivi de la gestion des affaires de l’Etat. Mais à partir de maintenant, les municipalités n’auront plus à obtenir l’approbation finale du Gouverneur, qui est le représentant de l’Etat dans la région, pour mettre en œuvre leur politique.» Ces prérogatives concernent les services et équipements de proximité: plan d’aménagement du territoire, éclairage public, routes, propreté, jardins publics, etc.