Politics 2349

Klem Charaâ’ : Réactions à propos de la suppression des examens de passage des écoles primaires.

Il a été décidé que nos petits anges n’auront pas à subir des examens pour passer à la classe supérieure. C’est le résultat, inédit, du bras de fer qui a opposé le ministre de l’Éducation nationale aux syndicats des enseignants. Il est regrettable que l’escalade ait atteint un tel seuil.
Qui des deux parties fut le moins en tort ? Nous ne trancherons pas… du moins aujourd’hui […]

‘Where’s our Oil?’ : the (continued) confusion of politics and resource management in Tunisia

Winou el pétrole?”—Where is the oil? began to draw the attention of the media since the end of May when citizens hit the street with signs, and has gained considerable visibility since last week when demonstrations in the capital and the south of the country turned into violent confrontations between protesters and security forces. Furthermore, doubts regarding the movement’s beginning as a spontaneous social media campaign and uncertainty about the authenticity of its objectives have stirred controversy and warranted the response of the political figure and government officials.

L’Europe dévoile son agenda sur la migration, la Tunisie tarde à réaliser le sien

Le 13 mai 2015, la Commission européenne a publié un agenda européen de la migration en réponse aux milliers de vies perdues en mer au cours des deux dernières années: en 2014, plus de 3.500 personnes sont mortes en traversant la Méditerranée, et de 1000 à 1500 depuis le début de la année, selon la Commission. Le président Jean Claude Juncker, les vices présidents Frans Timmermans et Frederica Mogherini et le commissaire Dmirtris Avramopoulos ont dévoilé, le 13 mai dernier, à Bruxelles l’ordre du jour de la Commission Européenne, composés d’une série d’actions immédiates pour gérer au mieux la migration dans tous ses aspects sur le long terme.

Révolte du pétrole : l’inéluctable escalade

La répression du second acte des manifestations pacifiques « Winou el pétrole », samedi 6 juin, marque un tournant pour ce mouvement et plus généralement dans le traitement sécuritaire de la contestation sociale. Signe que le phénomène est pris très au sérieux par les parlementaires, Habib Essid a dû entamer ses réponses en marge de la séance de questions aux gouvernement à l’Assemblée par l’évocation mi ironique mi embarrassée de cette campagne virale et obstinée.

Aux Etats-Unis, la « doctrine Essebsi » se précise

« Nous entamons aujourd’hui une nouvelle page avec les Etats-Unis d’Amérique », « Nous avons besoin de vous, mais vous n’avez pas besoin de nous »… Telles sont, parmi d’autres, les affirmations de Béji Caïd Essebsi, en marge de sa première visite aux Etats-Unis en tant que président de la République du 20 au 22 mai. Elles préfigurent la nouvelle ère de politique étrangère de la Tunisie à l’égard de l’Oncle Sam, mais définissent également ce que l’on pourrait appeler « the Essebsi doctrin » en matière sociétale et politique.

كلام شارع: التونسي و مائة يوم من حكومة الحبيب الصيد

كلام شارع فقرة من اعداد موقع نواة تسعى الى تشريك المواطن التونسي بكل تلقائية عبر ترك مجال له ليعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية. رصدنا لكم هذه المرة رأي المواطن التونسي من آداء حكومة الحبيب الصيد بعد انقضاء المائة يوم من تاريخ تشكيلها.

« Takhwin » et « takfir », ces deux faces d’une même monnaie

Hasard du calendrier judiciaire et politique respectivement en Egypte et en Tunisie, le 16 mai 2015 a connu un autre épisode de concordance entre les destinées des deux pays. Au moment où le pouvoir militaire égyptien décide l’exécution du premier président arabe élu au suffrage universel, certains sont tentés en Tunisie par la mise à mort morale de leurs adversaires politiques, avec une diabolisation croissante de l’ancien président Marzouki. Une campagne intimement liée à la criminalisation des mouvements sociaux dans le sud du pays.

Béji Caïd Essebsi à la TV : un discours d’une autre époque

Tenace, parfois à deux doigts du clash, souvent cassant avec ses interlocuteurs… le président Béji Caïd Essebsi n’a pas dérogé à sa réputation le 8 mai en matière de relations avec la presse, pour sa deuxième prestation télévisée depuis son investiture, la première sur une chaîne privée. Face aux journalistes d’El Hiwar Ettounsi, il avait visiblement à cœur de casser l’image d’un président de la République épuisé et absent.

لجنة التشريع العام ومحو “السلطة القضائية”

هل يمكن لك أن تصدق -وأنت المواطن المهتم ولو فضوليا بإرساء المجلس الأعلى للقضاء- أن لجنة التشريع العام بمجلس نواب الشعب التي لبثت في دراسة مشروع الحكومة المتعلق بالمجلس الأعلى للقضاء قرابة الشهرين قد أنهت أعمالها بعد ان غيرت من جوهر ذلك المشروع اعتقادا منها -على مايبدو- أن المشروع الأصلي قد أعدته لجنة فنية مكونة من قضاة تم تشكيلها على عهد حكومة السيد مهدي جمعة -وليس هنا وجه الغرابة- لكن المثير أن تعمد تلك اللجنة المنتخبة -ومن بين أعضائها محامون محترمون ووزير سابق للعدل- إلى تتبع نص المشروع المعروض عليها لكي تمحو منه كل ذكر للسلطة القضائية ولكم أن تقفوا على ذلك بمراجعة نص المشروع الذي أنزله مجلس نواب الشعب بموقعه يوم 8 ماي 2015 في انتظار إحالته عل الجلسة العامة.

La femme dans la vie publique : Cas de la participation féminine aux élections législatives

Nul doute que la participation de la femme dans la vie publique en général et politique en particulier est un des signes de son émancipation et sa participation à édifier une société où elle assure son plein rôle. Dans le présent article, nous nous proposons d’analyser la participation de la femme dans la vie publique dans la circonscription électorale de Kairouan, à travers l’analyse des données recueillies à partir des procès verbaux de cette circonscription.

Les sages bourreaux et tortionnaires de Ben Ali reviennent pour « corriger » la révolution

Quatre ans après le départ de Ben Ali, la Tunisie n’arrive, toujours, pas à tourner la page de la dictature policière. Juste la semaine dernière, la presse nationale s’est félicitée du retour en force d’Ali Seriati, l’homme de confiance de Ben Ali et le patron de sa garde présidentielle. Lors d’une cérémonie d’hommage aux anciens cadres du Ministère de l’Intérieur, l’Union Nationale des Syndicats des Forces de l’Ordre annonce la création d’un conseil des « sages » cadres du Ministère de l’Intérieur.

El Harak : entre orthodoxie du programme et audace de l’ex président

L’avenir proche dira si cette persévérance de Moncef Marzouki finira par payer, quoique la salle pleine de samedi laisse augurer de la garantie d’une valeur électorale sûre. Plusieurs facteurs et variables demeurent néanmoins inconnus, comme la rivalité du parti Attayar de Mohamed Abbou qui opère dans le même créneau de la gauche sociale, l’autre rivalité, depuis dimanche, de Hamadi Jebali, qui entend lancer son propre font politique et civil, ou plus généralement l’ombre du CPR, même si les visages familiers de l’ancien parti présidentiel se faisaient discrets samedi.

US State Department – Working for or Against a Pluralistic and Free Media in Tunisia?

The agitation that a democratic model allows represents a prompt for open, substantial discussion, create space for questions to form and answers to be formulated, for awareness to shift and public opinion to fluctuate and controversy to take its course … For over a decade, Nawaat has been a platform many of whose contributors are quick to question, criticize, and call out the Tunisian and foreign governments for hypocrisy, complicity, exploit, corruption…the very symptoms of defective governance that were renounced by youth and activists and journalists of the so-called Arab Spring, the same individuals whom Western democracies and international agencies have so effusively commended for their courage and commitment to changing the status quo. And so inevitably it feels like something of a betrayal when requests for more specific information and questions regarding political motives are consistently held at bay, excluded from discussions, or, most conveniently, ignored.

Première crise du quartet gouvernemental

Au lendemain des dernières élections législatives, la troïka avait laissé la place à un quartet, une coalition de quatre partis économiquement libéraux : Nidaa Tounes, Ennahdha, UPL, et Afek Tounes (8 sièges). Malgré sa loyauté dans le soutien au gouvernement Essid, ce dernier parti s’estime aujourd’hui trahi, négligé dans les prises de décision de l’exécutif. «&nbspOn n’a pas consulté Afek Tounes concernant les dernières nominations de gouverneurs&nbsp», regrette l’élu Riadh Mouakhar, l’un des leaders du parti, membre de son bureau politique.