Chaque année, des Tunisiens bardés de diplômes décident de quitter le bercail. Manque d’opportunités, quête d’un milieu professionnel qui parie sur la jeunesse… Les raisons peuvent êtres multiples.

Chaque année, des Tunisiens bardés de diplômes décident de quitter le bercail. Manque d’opportunités, quête d’un milieu professionnel qui parie sur la jeunesse… Les raisons peuvent êtres multiples.
Pourquoi juger, condamner ou interdire une lesbienne, un bisexuel ou un homosexuel ? Après tout, ces individus ne sont pas si différents de nous. De quoi les homophobes ont-ils peur ? En Tunisie, ces dernières années, l’homophobie n’a cessé de défrayer la chronique en faisant tâche d’huile sur la toile. Entre commentaires haineux et publications choquantes, le spectacle des dérives comportementales a atteint son paroxysme.
A Sidi Bou Said, des habitants médusés assistent à des travaux herculéens à coup de grues et d’engins de travaux publics, au cœur du domaine maritime (DPM) sur une plage située derrière le port, effectués par des privés, et pas n’importe lesquels, puisqu’il s’agit de M. Sinaoui (Nabil)
Doc à Tunis a une fois de plus apporté la preuve éclatante que le documentaire n’est pas un genre mineur ou un parent pauvre du cinéma. Les premiers films de l’histoire, ceux des frères Lumière comme ceux de Samama Chikli en Tunisie ont été des documentaires. Les documentaristes du XXIème siècle nous font revenir aux sources et nous reposent la question : qu’est ce que le cinéma ?
La réconciliation, si elle venait à être institutionnalisée ou entérinée sous une forme ou une autre par l’entourloupe d’un accord avec l’IVD, ne serait, en vérité, qu’une réconciliation de la Révolution avec le contraire d’elle-même. C’est bien pourquoi elle serait nécessairement amenée à sonner le glas de la justice transitionnelle ou à la vider de son sens. Celle-ci était déjà une concession consentie par la Révolution, une formule bien douce, à mon avis, pour les chenapans de l’ancien régime. Même cette concession ne saurait être tolérée par les réconciliateurs. Ce n’est pas l’impunité seulement qui les motive mais la restauration.
Entre le 19 et le 21 avril, la Tunisie a présenté et discuté son rapport périodique au Comité des Nations Unies contre la torture, à Genève. En tête de la délégation tunisienne, Kamel Jendoubi, ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme, a mis l’accent sur la difficulté de dépasser le lourd héritage de Ben Ali.
C’est sur les schistes controversés que les députés de la Commission de l’énergie semblent s’être heurtés hier. Retour sur une ambiguïté source de blocage.
Joint par téléphone vendredi dernier par l’émission 24/7 au sujet de la crise à Kerkennah, Sahbi Jouini a eu libre antenne. Ainsi, l’animatrice a délégué la collecte d’informations et leur traitement à un syndicaliste policier, au moment où la rédaction d’El Hiwar Ettounsi multiplie les erreurs factuelles et les approximations.
Dans l’indifférence générale, l’hépatite C continue de tuer et de terroriser les habitants de Thala. Si l’on en croit les chiffres du ministère de la Santé et le témoignage des habitants, le nombre de victimes du virus dans la localité serait en forte augmentation depuis 2013. Après les deux enquêtes menées en 2013 à Thala par le ministère de la Santé, l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergente effectue une novelle recherche, d’ampleur nationale, concernant cette fois ci tous les types d’hépatites. En attendant ces nouveaux résultats, les habitants de Thala demandent l’accès aux chiffres de 2013 et dénoncent une volonté politique de camoufler l’existence d’une épidémie en ville.
En réponse aux mouvements sociaux, nombre de médias tunisiens agitent le spectre de l’effondrement de l’Etat. Toutefois, rares sont les journalistes qui évoquent les causes viscérales de ce bouillonnement général : la rupture consommée entre la classe politique et le reste de la société, l’absence d’une réelle volonté réformiste, le laxisme du gouvernement face aux vrais acteurs du terrorisme, l’opportunisme de la classe dirigeante ainsi que son désengagement et son désintérêt face aux problèmes de la population.
Alors que commence le premier round des négociations sur l’ALECA, Laura Baeza, chef de la Délégation européenne en Tunisie, achève sa mission sur les chapeaux de roues. Au terme d’une fin de mandat en forme de sprint diplomatique, l’ambassadrice de l’UE s’est transformée en véritable VRP du libre-échange.
Après les affrontements du 04 avril entre les protestataires et les forces de l’ordre, Kerkennah a connu un calme précaire, jusqu’à la nuit du 14 avril. Une période durant laquelle la contestation sociale s’est retrouvée acculée à se heurter aux tentatives policières cherchant à l’étouffer. Nawaat y était pour mieux comprendre les raisons de la colère des habitants de l’archipel. Reportage.
De plus en plus de jeunes tunisiens veulent concilier business et engagement social, mais quel avenir cette approche de l’économie a-t-elle en Tunisie ? Reportage.
Mercredi 20 avril 2016 s’ouvre à Genève, une session de la Commission de prévention contre la torture des Nations Unies consacrée à la Tunisie. Un rendez-vous important où sera examiné l’engagement de l’État en matière de droits de l’homme et de lutte contre la torture et les traitements inhumains. Cependant, la nouvelle gestion des droits de l’homme ne coupe pas catégoriquement les ponts avec l’étatisation des droits de l’homme instituée par l’ancien régime.
Plus de 129 mille élèves sont candidats au Baccalauréat 2015-2016, dont 19. 443 inscrits dans les lycées privés. Lundi, 18 avril 2016, a eu lieu les épreuves d’éducation physique de ce concours national avec la fameuse “dakhla” en prime. Les épreuves écrites de la session principale auront lieu du 1er au 8 juin. L’annonce des résultats est prévue pour le samedi, 18 juin. Mais voilà, on oublie que cette année, le baccalauréat tunisien va fêter son 125e anniversaire. Retour sur l’histoire de cette épreuve universelle dans nos contrées.
Une chose est sûre : Mohamed Zran a vu beaucoup de films dans sa vie, sans doute tous les films qu’il faut avoir vu. Une autre chose est encore plus sûre : il ne les a pas digérés et nous inflige des remakes caricaturaux à un rythme effréné.
Inexorable, nous dit-on, les privatisations tout azimut ; le service public et les protections sociales, ne seraient qu’une malédiction pour le « développement » et la « modernisation ». Incontournable serait l’ouverture du pays et des marchés publics au capital étranger. Impératif, la conformité de nos lois et réglementations aux normes qui régissent le libre-échange sur le marché mondiale. Indispensables, évidemment, le retrait de l’Etat et le renoncement à toute forme de souveraineté économique.
Les figures d’une “Gafsa rebelle”, d’une “Kasserine victime” et d’une “Kerkennah ayant enfanté le père du syndicalisme tunisien”, s’inscrivent dans une histoire subjectivée par les classes dominées mobilisées, donc une histoire à laquelle ils donnent un sens plus ou moins invariable. Ce qui donne un sens aux propos que tenait notre illustre camarade français sur « l’immémorialité de l’insoumission », c’est-à-dire une immémorialité perçue et ressentie dans le cadre d’un travail social de construction d’une mémoire collective spécifique à un groupe social ou territorial.