تسعى بعض الاطراف في المعارضة لايجاد توافقات “وهمية” لتكوين حكومة ائتلاف وطني واسعة تشمل كل التيارات السياسية بما فيها حركة النهضة غير واعية بان هذا الطرح لايمكن ان يكون الا حلا عقيما و محاولة يائسة من شانها ان تعمق الازمة.

تسعى بعض الاطراف في المعارضة لايجاد توافقات “وهمية” لتكوين حكومة ائتلاف وطني واسعة تشمل كل التيارات السياسية بما فيها حركة النهضة غير واعية بان هذا الطرح لايمكن ان يكون الا حلا عقيما و محاولة يائسة من شانها ان تعمق الازمة.
Quand on voit que les festivaliers investissent massivement le sit-in du Bardo avec la même nonchalance et la même mondanité que celle qu’ils auraient montré dans un concert à Carthage, quand on pense que pour équilibrer cet élitisme, les organisateurs sont obligés d’employer la démagogie religieuse, on se dit que le chemin reste à faire pour que ce genre de manifestations cruciales soient dignes.
jeûner en islam n’est nullement une obligation absolue. Le jeûne ne peut y être imposé au vu des innombrables possibilités offertes licitement pour ne pas le faire. Aussi, ne pas jeûner est parfaitement possible au musulman au vu de pareilles dispenses légales dont il n’a de compte à rendre à personne.
Le pays a été soudain rattrapé par l’actualité régionale, guidée par une nouvelle orientation géopolitique; ainsi, si l’oncle Ben décide que cet élan révolutionnaire qu’a constitué le printemps arabe doit s’éteindre, et bien ainsi soit-il !
Par Chérif Ferjani – En refusant la dissolution du gouvernement de Ali Laaryedh, et en restant sourd aux revendications de la société civile, de l’opposition et de larges franges du peuple tunisien, Ennahda persiste dans le choix irresponsable de la fuite en avant. Deux hypothèses sont à envisager sérieusement :
Libre de tout vivre », disait le slogan de l’ONTT. « Y compris le scénario égyptien », serait-on tenté d’ajouter. A Tunis cette semaine, l’accélération des évènements et l’émulation avec le Caire sont telles que de nombreux médias se sont emmêlés les pinceaux entre les Places : la Kasbah est prise pour Rabia al Adawiyya et le Bardo est confondu avec Place Tahrir.
Aujourd’hui, la place occupée par la violence, au vrai dire par les violences, n’a jamais était aussi systématique et importante. Elle apparaît comme la préoccupation principale de la société tunisienne car elle est vécue comme une fatalité, aboutissant à la fois à une résignation à l’ordre établi et à la fascination d’un voyeurisme de masse.
Un avis de prudence a été émis par le département d’État américain à tous ses ressortissants dans un certain nombre de pays, dont le nôtre. Par cet euphémisme, il faut comprendre que le pire est à craindre les prochains jours.
La bataille autour du nombre de députés ayant gelé leur activité bat son plein. Depuis une semaine les rumeurs sur les noms d’élus bloquant leur activité circulent. Difficile d’y voir clair. En réalité la seule liste fiable et mise à jour régulièrement est celle de Marsad.
Nous y voilà. On rentre dans un nouveau « machin » censé « sauver la Tunisie » (et ils sont nombreux les « docteurs Folamour » qui se penchent sur le cadavre qui bouge encore) et on commence par dissoudre le Front Populaire en réclamant de ses militants de « ne brandir que l’unique étendard » celui qui clamera notre « patriotisme » indéfectible. A cette occasion, il nous faut et c’est une injonction montré clairement « l’image d’un peuple soudé et uni »…
Terrorisme en plein boom, conflits au sein de l’institution sécuritaire, armée essoufflée, et des tunisiens dépités de voir leurs politiciens (toutes tendances confondues) dans un jeu de rentre-dedans stérile qui devient lassant et qui nous emmène lentement mais surement vers une catastrophe annoncée…
تلوح مجزرة الشعانبي الأخيرة مختلفة تماما عن أحداث العنف السابقة التي كانت منحصرة في تفجير ألغام يدوية الصنع دون حصول أيّة واقعة اشتباك مباشر بين القوّات المسلّحة و العناصر الارهابية مجهولة الهويّة التي لم يتمّ في أيّ مرحلة من مراحل مسار العنف في الشعانبي الكشف عنها أو الاهتداء الى وجودها المادّي من عدمه في شتّى أرجاء محمية الشعانبي.
نحن، التونسيون و التونسيات الممضين أسفله، نعي حقًا خطورة هذه الأزمة التي تعيشها بلادنا و نرفض بشدّة الإنزلاق نحو السيناريو الجزائري و المصري. و لذلك فنحن عازمون على مقاومة كل بوادر الحرب الأهلية و على مواجهة الثورة المضادة و أي محاولة للعودة بنا إلى النظام القمعي.
“I entered politics as a man and I will leave it as a man.” These were some of the last words Mohamed Brahmi stated to one of his friends most loyal to the People’s Movement, several days before his death on 25 July 2013 in Tunis. Mohamed Brahmi was one who believed in true political engagement, the kind that requires a lifetime investment on the ground.
« Il faut aller devant l’assemblée constituante du Bardo et y rester jusqu’à la chute du gouvernement. » Ce sont les prérogatives insistantes qui circulent aujourd’hui de la part de l’opposition et de certains militants, comme solution au marasme. Qu’en penses-tu ?
سألناه عن رأيه في أحداث الشعانبي و تصريحات الحكومة و عن الهزات الاخيرة، تحدّث، ثمّ كشف لنواة عن تصوره الذي ينوي تقديمه إلى الشعب التونسي والمجتمع المدني للخروج بالبلاد من هذه الأزمة. الدكتور يوسف الصديق لم يتخلى عن حياده في قراءته لكن ذلك لم يمنع من أن يكون نقده شفافا، واضحا في مواقفه كما لم يكن من قبل.
Rares sont les personnes qui n’ont pas constaté que le train de la révolution a déraillé et qu’il faut le remettre sur la bonne voie. Mais que deviendront les réformes préparées par le gouvernement et ses partenaires étrangers, qui sont déposées à l’ANC et qui vont être prochainement votées ? Qui jouera le rôle de législateur en cas de gèle des activités de l’ANC ou de sa dissolution ?
Depuis sa création en octobre 2012 et le formidable élan d’adhésions en son sein de tous les révolutionnaires qui ne voulaient voir la révolution tunisienne confisquée, jamais le Front Populaire n’a été autant menacé de dislocation à cause d’un brouillage de son message initial : « ni Nahdha, ni Déssétéra ».
Le premier évènement s’est déroulé dans une région pauvre de l’intérieur et les tunisiens l’ont reconnu comme un appel pour la dignité. Le deuxième évènement s’est déroulé dans la capitale et a cristallisé une aspiration pour la liberté traduite par la fuite du dictateur. Ainsi, la dignité et la liberté sont symboliquement restaurées au moins en apparence.
Assassiné jeudi 25 juillet à Tunis, Mohamed Brahmi, député de gauche représentait selon ses proches un certain idéal en politique: l’honnêteté et l’intégrité. Or, juste avant sa mort l’homme s’était fait beaucoup d’ennemis sur le plan politique.
En Egypte et en Tunisie, les évènements politiques se succèdent avec une logique implacable : éviction des anciens despotes balayés par les révoltes populaires et pacifiques, ouverture d’un processus de démocratisation, victoires électorales assez logiques des islamistes, contestation du scrutin et des institutions démocratiques nouvellement formées par une opposition qui se targue d’être démocrate