Environnement : Si les “Barbéchas” avaient un “statut”, ils sauveraient nos villes de l’insalubrité!

Alors que les institutions tardent à enclencher des solutions viables, les « barbéchas » (les chiffonniers) pourraient venir au secours de la salubrité de nos villes. En effet, si les barbéchas, ces marginaux qui fouinent dans les poubelles et récupèrent nos rebuts, entrent dans un système intégré, opérationnel et durable, ils pourraient améliorer la Gestion des Déchets Solides (GDS), aux niveaux local et national. C’est ce que propose la GIZ (la Coopération allemande au développement), dans le cadre de son projet Sweep net, réseau régional d’échange d’informations et d’expertises dans le secteur des déchets solides, dans les pays du Maghreb et du Machreq.

Les étudiants de l’ESTI et de l’ENAU font grève pour exiger des réformes pédagogiques

À l’École Supérieure de Technologie et d’Informatique (ESTI), les étudiants sont en grève, depuis quatre jours. Ils demandent de changer le nom de leur école qui n’est plus adaptée, selon eux, avec la formation des ingénieurs. En même temps, les étudiants de l’École nationale d’architecture et d’urbanisme (ENAU) observent une grève générale, et cela, depuis le 6 novembre. Les deux grèves réclament l’amélioration de tout le système de l’enseignement supérieur.

ATT : l’An Un d’une surveillance illégale

Cette semaine l’Agence Tunisienne des Télécommunications célèbre le premier anniversaire de sa création. Le 12 novembre 2013, les Tunisiens découvraient dans le journal officiel le décret n° 2013-4506 du 6 novembre1 portant sur l’établissement d’un nouvel organe dont la mission principale est d’ « assurer l’appui technique aux investigations judiciaires dans les crimes des systèmes d’information et de la communication ».

Éloge de la médiocrité

Que retiendront les téléspectateurs de la prestation de notre Hamma national ? Des propositions concrètes à mettre en œuvre dès les premiers 100 jours de sa prise de fonction ? Un peu à l’image du candidat Hollande : « Moi, Président je…! » Vous connaissait la suite.

Présidentielles 2014: Pour qui je vais voter et Pourquoi ?

A ceux qui exhortent les « perdants » du dernier scrutin de quitter la politique, je leur dis ceci : « la course n’est point aux agiles ni la guerre aux vaillants, ni le pain aux sages, ni la richesse aux intelligents ». Et comme l’a très bien dit Paul Krugman, « les scrutins déterminent celui qui a le pouvoir et non pas nécessairement celui qui a raison ». Le gourou du « temple de l’ignorance » et du « journalisme partisan » ne cache pas son camp donc moi aussi, qui ne suis pas un journaliste, j’ai encore moins de raisons pour cacher le mien. Ainsi, à quelques jours du scrutin, je vais partager avec vous ce que je pense des neuf candidats que je connais…

Caid Essebsi sur les pas de Louis XVIII

Caid Essebsi avait déjà été parachuté au Palais de la Kasba, au Printemps de 2011. Comme fut parachuté Louis XVIII par Talleyrand, à l’issue du Congrès de Vienne, au Printemps de 1814. Ce fut la Première Restauration et pour Caid Essebsi, sorti des oubliettes, et pour le Comte de Provence, de retour d’un long exil. La Première Restauration échoua. Et, Louis XVIII jura, tel que Caid Essebsi, de ne plus s’immiscer dans les affaires politiques. Mais, le revoilà reconquérir le pouvoir, suite à la cuisante défaite de Napoléon à Waterloo.

Elections 2014 : Un cycle politico-médiatique qui sombre dans l’obscène !

Les démènements du tandem HAICA/ISIE n’ont pas empêché le couple médias-politique de sombrer dans l’obscène. Et là, l’obscène n’est pas seulement ce qui heurte le bon goût, mais aussi ce qui rabaisse le débat démocratique au plus bas. En exemple, la dérive d’un candidat-président qui est tombé, dans la matinale de Mosaïque FM, dans le panneau de la manipulation en prenant à son compte des propos sexistes et discriminants. Mais que ne feraient les politiques pour sauver leur peau, en ces temps de disette démocratique!

Cette « élite » qui handicape la Tunisie

On était supposés entamer la marche “en avant toutes” vers cette Tunisie là, mais notre « élite » en a décidé autrement. Elle a mené campagne pour un « vote utile » en faveur des nostalgiques d’un passé où régnait l’ordre et la sécurité, portée par les médias dominants; ces mêmes médias qui ont éjecté de leur champ le discours avant-gardiste de nombreux penseurs, hommes et femmes de compétence dont regorge la Tunisie. Et cette campagne a eu son écho parmi les électeurs, un écho facilité par l’ambiance anxiogène qui régnait dans le pays suite à l’opération sécuritaire menée à Oued Ellil. Comme au bon vieux temps, on s’est servi de la peur de l’intégrisme pour promouvoir un tour de vis sécuritaire.

7 novembre 2014 : Ennahdha entre en politique

L’annonce a été repoussée à minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, comme pour conjurer le sort. Mais l’Histoire retiendra que le 7 novembre 2014, pour la 30ème session de son Conseil de la Choura, Ennahdha fut impuissant à donner une consigne de vote explicite en vue de la présidentielle. Ce n’est pas tant un coup de théâtre que l’aboutissement prévisible d’une realpolitik ponctuée de reculades chroniques. Or, il en va cette fois du devenir de la révolution et d’une démocratie naissante qu’on hypothèque.

Reportage : A Sidi-Bouzid, l’abstention est la voix des Sans-voix !

A Bouzayéne, une semaine après les élections législatives, les habitants sont en deuil. En deuil de leur révolte, ils ne parlent que de déception. Ici, rien n’a changé, ni le taux élevé du chômage, ni la pénurie de l’eau, ni la confiscation de la dignité. Pour la population, la transition démocratique n’est pas passée par Sidi Bouzid. Des slogans « anti-pouvoir » et « anti-système», fraichement tagués sur les murs de la ville, libèrent la voix réprimée des Sans-voix. Reportage.

Compromis historique en Tunisie, mode d’emploi

On se dirige en Tunisie vers un compromis historique entre les deux ennemis d’hier, le parti se présentant comme laïque et moderniste de M. Béji Caïd Essebsi et le parti islamiste de M. Ghannouchi. Certes, pour certains observateurs et politiciens, cela semble relever de l’ordre de l’impossible; mais la politique n’est-elle pas justement l’art de l’im-possible, celui rendant possible ce qui semble hors de portée ?

A Sfax : un enseignant se fait maltraiter par les forces de l’ordre

Cette agression, tout comme les précédentes dans la Tunisie post-révolution, est très grave. Comme la victime fait partie du corps enseignant, cette agression est autant plus grave que les précédentes. Si l’enseignant en Tunisie ne trouve aucune dignité et aucun respect, on peut affirmer que le dernier pilier de liberté, savoir, et progrès est menacé et par la suite on ne peut plus être optimiste pour le devenir de notre Tunisie.

Interview avec Jean-Louis Debré : « Enrichissons nous de la vérité des autres, mais soyons nous-mêmes ».

Interview exclusive accordée à Nawaat par M. Jean-Louis Debré (ex-président de l’Assemblée nationale française, ex-ministre de l’Intérieur et actuel président du Conseil constitutionnel français) ; et laquelle interview ayant porté sur le rôle de la juridiction constitutionnelle dans l’affermissement de la démocratie et de l’État de droit, tout comme sur des aspects relatifs aux échanges des expériences juridiques entre les Nations.

ATIDE dénonce le laxisme de l’ISIE face aux infractions électorales

« Elections législatives 2014 : entre l’affirmation de la citoyenneté et la faiblesse de l’ISIE », tel était le thème de la conférence de presse tenue par l’Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (ATIDE). Pour l’ONG, avec les 9821 infractions enregistrés dans les 27 circonscriptions électorales, le bilan de ces législatives s’avère négatif.