La forme défensive de la guerre !

Plus que jamais nous avons besoin d’opposer à l’armée contre-révolutionnaire et son armada une politique unie des opprimés. Cela ne pourra jamais se réaliser sans une efficace centralisation démocratique et une solide direction qui trace ce qui relève de la tactique et ce qui ressort de la stratégie.

L’alliance entre le complexe militaro-industriel et le lobby sioniste

Généralement les observateurs qui analysent objectivement tous les bouleversements qui tourmentent les peuples du Monde Arabe d’Orient comme du Maghreb, ont tendance à expliquer ce chaos, qui secoue aussi tant d’autres régions dans le monde, par l’échec supposé des politiques contradictoires, incohérentes et aberrantes des États-Unis. Cependant les évidences irréfutables conduisent à une toute autre vérité. Le chaos et la déstabilisation sont précisément le but recherché et le résultat constitue bel et bien une réussite et non un échec de ces politiques.

L’Axe “Riad-Tel Aviv-Le Caire” passe par Gaza.

[…] ce que la position officielle n’a jamais voulu exprimer, la presse s’en est expressément chargée en imputant au Hamas la responsabilité de l’offensive israélienne sur l’enclave palestinienne. Ainsi, le quotidien « Riad » écrivait que le véritable problème n’était pas tant l’hostilité de l’état hébreu, mais plutôt l’absence de dialogue inter-palestinien. En tuant les trois adolescents israéliens, Hamas, qui avait la possibilité de les monnayer contre la libération de milliers de prisonniers, a offert à Israël le prétexte qu’elle attendait pour fondre sur Gaza.

Anéantie par la violence policière, Amani, 19 ans, s’immole par le feu

Même après la promulgation d’une nouvelle constitution qui rompt avec l’héritage oppressif de la dictature, le Code de la procédure pénale ne prémunit toujours pas les citoyens contre la maltraitance policière et les abus de pouvoir. L’absence de droit à une assistance juridique, dès le début de la détention, rend la violation du droit de défense automatique, pendant la détention et surtout lors de l’interrogatoire.

Haica: La dernière ligne droite avant la tempête … électorale!

Alors que la règle du jeu démocratique oscille, incessamment, entre revirement et tricherie, la Haute instance indépendante de la communication se tient sur la brèche. Entre les velléités interventionnistes du pouvoir politique, les menaces des patrons des médias et une actualité explosive, l’instance de régulation devra, pourtant, tracer sa dernière ligne droite vers un scrutin qui s’annonce tumultueux.

La recherche d’emploi ou l’épineux parcours

Ces jours-ci où la Tunisie traverse une crise politique et sociale, il est essentiel de rappeler une revendication populaire dont les évènements de décembre 2010 et janvier 2011 ont été, en partie, le résultat : le chômage et l’inégalité pour l’accès au marché du travail. Mais il est malheureux de constater que la démarche de recherche d’emploi relève toujours du calvaire.

A quand un transport public tunisien digne de ce nom ?

Le transport public n’est pas le point fort de la Tunisie. Plus malheureux encore, son état ne cesse de se détériorer ces dernières années. Bus bondés, retards automatiques, horaires indisponibles, arrêts introuvables, etc. Ceci frappe de plein fouet toute l’activité économique et le développement social à différents niveaux.

Djerba : Ces eaux amères qui peinent à dessaler. Retour sur un contrat opaque

Plusieurs acteurs économiques dans des domaines divers et variés seraient tombés d’accord, le mois dernier, selon les médias espagnoles, pour la construction d’une usine de dessalement qui fournira aux 150 000 habitant de Djerba, environ 50 000 m3 d’eau potable par jour. Cependant, il est intéressant de constater qu’aucun média tunisien, ni le site de la SONEDE lui-même, n’en font mention

À propos du terme “ânerie” qualifiant des dispositions du projet de loi tunisien relatif à la répression des infractions sur les réseaux informatiques.

Ainsi, nous allons, entre autres, revenir sur le contenu de l’article 17 du projet de loi relatif à la répression des infractions sur les réseaux informatiques (I). Lequel article illustre bien les graves carences procédant -encore et toujours- de cette même méthode négligeant le contexte endogène, caractérisé par l’absence de ces garde-fous jurisprudentiels (II). Or, si les veilles démocraties occidentales peuvent se permettre des écarts législatifs, la Tunisie, du fait cette défaillance jurisprudentielle, ne peut pas se le permettre (III).

La face cachée du nouveau projet MENA de la Banque Mondiale

Dans le cadre de leur nouveau projet « Intégration au Moyen Orient et en Afrique du Nord » (I Mena), le groupe de la Banque Mondiale a lancé un appel à contribution concernant les diasporas tunisiennes et libanaises qui s’installent dans leurs pays d’origines. La BM entend, ainsi, se pencher sur la meilleure manière de mettre à profit les ressources, les connaissances et les expériences de ces diasporas pour la croissance économique, dans leurs pays respectifs.

La Polit-Revue : Terrorisme et servitude volontaire

Selon un réflexe tragiquement universel, après chaque traumatisme lié à des actes présumés terroristes, les esprits les plus droitiers réclament l’instauration de lois d’exception, la suspension des droits et libertés, voire de la démocratie elle-même. L’attaque de Jebel Ouergha au Kef samedi 26 juillet n’a pas dérogé à la règle. Le sang des deux soldats tués n’avait pas encore séché que des voix s’élevaient pour réclamer la loi martiale et « le jugement des représentants de la troïka devant une juridiction militaire ».

Terrorisme et lavage de cerveau !

C’est impressionnant comment des politiques, des syndicats de police et des médias sont en mesure de réaliser un lavage de cerveau qui “lave plus blanc que blanc”. Et c’est si impressionnant que, terrorisme aidant, certains de nos concitoyens ont fini par être convaincus que l’État tunisien était devant un vide juridique pour lutter contre le terrorisme. Et c’est tellement impressionnant que certains se sont mis littéralement à crucifier l’ANC pour sa lenteur quant à la promulgation de la nouvelle loi, entre autres, relative à la lutte contre le terrorisme. Cela même alors que l’arsenal juridique en la matière est impressionnant, à commencer par la loi de 10 décembre 2003.

Le terrorisme en Tunisie

Ce phénomène n’est pas propre à la Tunisie de par sa conduite, sa politique de recrutement, son organisation, ses objectifs et ses origines. Une de ses caractéristiques frappantes est le fait qu’il est politisé et orienté vers l’extrémisme religieux. Son apparition durant les années 80, suite à la crise des valeurs, à l’anémie socio-économique.

Le sous-développement technologique : l’exemple du projet de loi tunisien relatif à la répression des infractions sur les réseaux informatiques.

Il convient d’abord de préciser que le projet diffusé sur l’internet ne contient, en son sein, aucune mention de sa source ni de ses auteurs. Selon le site THD, ce projet a été élaboré à l’initiative de l’ancien ministre des T.I.C. Mongi Marzoug. Selon l’article 17 de ce projet, même la simple détention d’outils de hack informatique deviendrait en Tunisie passible de deux années de prison et de 20 mille dinars d’amende […] La bêtise, voire l’ânerie, de l’article 17 du projet en question confond littéralement la détention des outils informatiques avec la perpétration des infractions.

Police, violence et corruption : Le supplice de l’immolation !

Personne de sa famille, ni lui-même, n’aurait cru, un seul instant, que sa journée prendrait cette tournure tragique. Le jeune Hamed Abdelaoui menait une vie triviale et laborieuse. Tous ceux qui l’ont connu évoquent son dévouement et son optimisme. Pourtant, ce jeudi 17 juillet, il va être poussé à bout, acculé à l’immolation par le feu pour mettre fin à des heures de torture et de maltraitance infligées par la police municipale de Sousse.