Tunisie, 25 juillet 2014 – Les organisations non gouvernementales, soussignées, soulignent l’importance des mesures prises par le gouvernement pour empêcher l’utilisation des mosquées, des associations et des médias comme outils pour l’accusation d’apostasie et l’incitation au terrorisme.
« Si tu es un homme, fais comme Bouazizi et montre nous ton courage !»
Ce n’est pas la première fois qu’en situation de crise, le gouvernement s’en prend aux revendications sociales, sous prétexte de crise économique. Mehdi Jomâa l’a, d’ailleurs, dit, au lendemain de sa nomination, devant l’Assemblée Nationale Constituante, en expliquant que « face aux enjeux et défis auxquels l’économie nationale est confrontée, notre pays a, aujourd’hui, besoin d’accalmie sociale ». Soutenu dans cette démarche par Moncef Marzouki, président provisoire de la République, le chef du gouvernement a été plus ferme dans la répression des mouvements sociaux que ses prédécesseurs.
Adoptez une loi criminalisant la normalisation avec Israël si vous êtes de bonne foi !
Lettre ouverte aux partis politiques et aux membres de l’Assemblée constituante – Depuis près d’un mois une nouvelle série de crimes sionistes sont perpétrés à l’encontre de nos frères en Palestine occupée. Ces crimes prennent aujourd’hui une tournure dramatique avec la mort de dizaines d’innocents dans le quartier d’Al Shajâ‘iyya à Gaza, énième boucherie qui vient s’ajouter au tableau criminel du régime d’apartheid sioniste, dans le silence assourdissant – quand ce n’est pas avec la collaboration – de la « communauté internationale » et des pays arabes en particulier.
Les stratégies du choc du FMI et de la BM ou comment faire gober des réformes douloureuses
Dans un récent rapport de juillet 2014, le Fond Monétaire International revient sur la nécessité de réformer les subventions, dans les pays du Moyen Orient et d’Afrique du Nord. Au sein de ce rapport, l’analyse est faite des récent progrès, mais aussi des prochaines étapes à entreprendre par les pays de la région.
Le vivre-ensemble en France : Débat entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli (Partie III)
La troisième partie du débat a bifurqué vers le concept, cher à M. Finkielkraut, d’identité. L’occasion d’un riche échange de vues…
Bon pays, Etat fragile : La Tunisie au révélateur des index
Plusieurs études viennent démontrer, aujourd’hui, la position qu’occupe la démocratie tunisienne par rapport à l’ensemble des pays de ce monde. En effet, prenant en compte plusieurs indicateurs, Le « Good Country Index » (l’indice des bons pays) et le « Fragile States index » (l’indice des pays fragiles) situent différemment la place occupée par la démocratie tunisienne au sein du monde.
La Polit-Revue : « Terrorisme », lassitude et récupération politique
La date du 16 juillet est à ajouter à la spirale de la violence crescendo du bourbier du Mont Châambi. 15 – 1 : c’est le lourd bilan d’une guerre que l’on dit pourtant asymétrique. Côté réactions politiques, tout a un air de déjà vu, des tentatives plutôt grossières de récupération, aux manifs téléguidées par des partis ennemis.
Le vivre-ensemble en France : Débat entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli (Partie II)
Alors que la première partie du débat avait été consacrée à la présentation par le journaliste Léopold Saroyan de M. Taamalli à M. Finkielkraut, ainsi que de sa pensée axée sur l’occidentalisme islamique, l’échange s’est consacré à l’islam de France et au concept de l’intégration.
Centre d’appel de l’ISIE : une mesure bienvenue, mais non sans une com’ dépourvue de couac.
Le délai d’inscription des citoyens sur les listes électorales est dans sa dernière ligne droite. Celle-ci prenant fin le 22 juillet 2014 à 18h, nous nous avons songé à Nawaat qu’il était également utile de participer à encourager tout un chacun à s’inscrire pour exercer ce droit des plus fondamentaux et pour lequel des décennies durant, tant de Tunisiens se sont battus pour que ce droit de vote soit librement exercé. En effet, face à la relative faiblesse du nombre de nouveaux inscrits sur les listes électorales et dont Nawaat a déjà dressé le constat récemment, nous avons choisi d’explorer le centre d’appel […]
La Tunisie post-révolution ou la parodie d’un pays
Dans un élan d’optimisme, je me dis que non, ce n’est pas une parodie, c’est juste le décor d’un film d’auteur et les personnages d’un film d’auteur, un « underground » Tunisien, où nous ne sommes que de pales copies d’Emir Kusturika, version post moderne … Même sur le plan personnel, en écoutant les histoires de mes amis et en me remémorant difficilement les miennes, il y a un arrière-goût de décalé, d’insensé, de parodie justement !
Le terrorisme ne loge pas seulement au Mont Chaambi !
C’est le cas du jeune MK, 18 ans, menacé de mort par des inconnus qui lui ont envoyé des lettres avec ses photos dans les cafés, des captures d’écran de son profil facebook et son adresse. Ces personnes qui parlent au nom de Jabhat Al Nusra ont menacé Mohamed Ali de lui couper la tête et les testicules. Ces prédateurs cagoulés n’ont trouvé aucun mal à repérer leur victime dans la rue pour le tabasser et le terroriser, dans le noir, lui reprochant ses publications sur les réseaux sociaux qui dévalorisent les religions.
Le vivre-ensemble en France : Débat entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli (Partie I)
La retranscription de ce débat organisé entre Alain Finkielkraut et Adel Taamalli, le 8 mars 2014 dans le domicile parisien de l’illustre philosophe français, devait initialement être publié sur Contrepoints.org, un pure player français. Du fait de causes liées à un conflit interne, la direction de ce site refusa ce qu’il avait décidé au préalable. C’est pourquoi Nawaat a hérité de la retranscription, parce qu’Adel Taamalli y publia, ces derniers mois, un certain nombre de ses textes .
Des ordures pourrissent la vie des Djerbiens !
Vendredi 11 juillet, une confrontation a opposé, encore une fois, les habitants de Guellala à la police. Plusieurs manifestants ont été blessés, dont deux jeunes atteints par des balles en caoutchouc, alors que des témoins assurent que des balles réelles ont été tirées. Face à la colère des habitants qui dénoncent la réouverture de la décharge de Guallala, fermée depuis 2012, les autorités ont répondu par la répression. Une grève générale aura lieu prochainement, si les autorités n’arrivent pas à un compromis qui satisfait les habitants.
Division, dette, absence de projet de lutte…
La question qui se pose est : Le pourquoi de ce positionnement arabe d’un côté, applaudissant de l’intervention israélienne “le cas égyptien”, et de l’autre côté des manifestations fragiles et incohérentes avec l’ampleur de l’événement “l’agression israélienne” à caractère global qui touche “civils, infrastructure, maisons, résistance…” ?
La Polit-Revue : Qui a peur des élections ?
La semaine du 7 au 13 juillet fut celle des salves de Nidaa Tounes en direction de l’ISIE. Jeudi, Lazhar Akremi ira jusqu’à affirmer que « l’ISIE agit comme si son intérêt était dans le non enregistrement des électeurs ». Peu démocratique, voire autocratique à l’intérieur de ses propres structures, le parti de Béji Caïd Essebsi entend donner des leçons de démocratie à l’Instance. Il aspire même à s’y substituer, en exigeant un changement des règles du jeu à mi-parcours.
EL Berka : l’exemple parfait de la marginalisation du bassin minier !
Dix ans de prison avoir revendiqué les droits fondamentaux de son village. Restituer une partie des sources d’eau, intégrer les jeunes dans les usines et dédommager les dégâts causés par la Société des Phosphates de Gafsa au niveau des terrains agricoles, depuis des dizaines d’années. Ces condamnations judiciaires iniques ont touché quasiment toute la communauté. Au total, cent familles ont été condamné pour les mêmes motifs. Depuis un an, la lutte des habitants s’est orientée vers la simple demande de libération des prisonniers, malgré l’exacerbation de la misère dans le village.
Média et partis politiques : une connivence parfois dommageable !
Cicéron l’avait malicieusement souligné : « Il faut se faire des amis dans toutes les catégories sociales », dès qu’il s’agit de campagnes électorales. Cet adage a finalement bien été retenu par le Parti Al Joumhouri. En organisant, le 09 juillet 2014 à l’hôtel Africa, une conférence sur l’enseignement en Tunisie, Al Joumhouri semble avoir fait sien du conseil du philosophe romain.
Quelle régulation des médias post-révolution en Tunisie ?
Dans un contexte de transition politique, les instances de régulation ont la lourde tâche de confronter les mentalités autoritaires. A commencer par celle du pouvoir exécutif qui persiste à considérer le régulateur comme un « usurpateur » venu lui confisquer son rôle de contrôleur. Or, le contrôle à priori n’est pas le contrôle à postériori. Si le premier est motivé par la censure, le second est mu par un pacte de responsabilité entre patrons, journalistes et régulateurs.