Sous le soleil de Tunisie : accroitre la production d’énergie solaire pour l’autoconsommation et l’exportation

Au cours des dernières années, les partenariats dans le secteur de l’énergie, en Tunisie, se sont souvent caractérisés par une opacité grandissante. Entre manque d’informations, absence de rapports détaillés et défaut de couverture médiatique, c’est tout un secteur qui vit, aujourd’hui, dans une certaine forme de fantasme, plus ou moins avérée.

Bénalisation de Nidaa, banalisation d’Ennahdha

C’est fait. Au terme d’un faux suspense, Béji Caïd Essebsi a officialisé vendredi sa candidature aux élections présidentielles. Pour ce faire, il a choisi le magazine Leaders qui titre : « J’irai jusqu’au bout ! »… Tout un programme. A 88 ans, 93 ans en fin de mandat s’il venait à être élu, le nonagénaire irait en effet littéralement jusqu’au bout. Un temps donné pour forfait au profit d’autres hommes du sérail « fréquentables » tels que Kamel Morjène ou Mustapha Kamel Nabli, Essebsi met donc fin à toutes sortes de spéculations.

Pollution industrielle : causes et conséquences de la fermeture du centre de traitement des déchets de Jradou.

Avec une croissance proportionnelle à la détérioration environnementale, l’industrie est grandement responsable de la pression accrue qui s’exerce sur les écosystèmes et leur dégradation. Cela se traduit par une forte urbanisation et une surexploitation des ressources naturelles. Jradou pourrait traduire la conscience environnementale de l’État tunisien vis-à-vis de la situation écologique. En effet, une intervention urgente s’impose face l’accumulation des déchets et des résidus industriels chimiques très toxiques pour la nature et la santé humaine.

Enquête : Le Street-Art en Tunisie (II)

Comme dans un mouvement de commune libération, les artistes urbains se sont donnés la légitimité de leur identification, comme groupe, collectif ou réseau. Et s’autorisent toutes les techniques et matériaux nécessaires pour mettre en exergue leurs démonstrations, de plus, dans une certaine forme de compétitivité, souvent « bon enfant », où ils rivalisent d’avancement en matière de nouvelles technologies et autres techniques de pointe.

Un Départ ordinaire de « Tunis-Carthage »

L’aéroport est le premier et le dernier endroit par lequel transite bon nombre de visiteurs, il façonne leurs derniers souvenirs de vacances, véhicule l’image de marque du pays visité et reflète son degré de développement. Malheureusement chez nous, il semble que l’état de déliquescence dans lequel se complait notre aéroport phare de « Tunis Carthage » ne semble pas troubler outre mesure les autorités.

L’UTICA, premier parti politique de Tunisie ?

Depuis quelques semaines le patronat tunisien occupe la scène médiatique d’une façon inhabituelle. Exit les Mehdi Jomaa, Amel Karboul et autres Houcine Abassi. C’est désormais, la controversée Wided Bouchamaoui et son organisation patronale, qui ont la part belle dans l’ensemble des médias. Il semble qu’une nouvelle politique plus agressive de l’Union Tunisienne de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (UTICA) s’est mise en place.

Nous avons tous tué James Foley !

Non, il n’a pas été victime de fous se présentant comme serviteurs d’Allah; il n’est de vrai fou d’Allah que les soufis, incapables de faire du mal à une mouche. Non, il n’a pas été assassiné par des militants d’une cause nationale; les vrais combattants des libertés n’en tuent pas les vrais adeptes, ceux qui, comme Foley, la servent au prix de leur vie.

Nidaa Tounes, un tigre de papier ?

Que l’on ne s’y trompe pas, la crise que traverse Nidaa Tounes, à huit semaines seulement des élections, est bien une crise existentielle. Le test de la constitution de ses premières listes électorales est venu battre en brèche deux aspects clés qui structurent le phénomène Nidaa : la logique filiale et l’argent politique.

50 ans après, comment réinventer le FIFAK ?

Malgré toutes les tempêtes qu’il a traversé, le Festival International du Film Amateur de Kelibia résiste toujours. Première du genre, en Afrique et dans le monde arabe, cette manifestation fut assurément le berceau du 7ème art en Tunisie. Fondée au lendemain de l’indépendance, en 1962, la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs y a assuré 29 sessions, dans des contextes politiques différents et difficiles.

Du terrorisme en Tunisie et de son combat

Notre problème en Tunisie n’est pas tant le terrorisme en lui-même, mais la porte laissée ouverte pour qu’il s’y engouffre; c’est simple, dans nos têtes, il n’y a même pas de porte à fermer; aussi est-on largement ouvert mentalement au terrorisme. C’est le cas lorsqu’on se présente comme étant le modèle de la vertu et qu’on taxe de tous les maux ses adversaires.

Suspension de 157 associations : quand Mehdi Jomaa préfère les lois liberticides au détriment de la justice

En agissant de la sorte, Mehdi Jomaa et sa cellule de crise, retombent dans les travées d’un passé récent au cours duquel la présomption a force d’accusation. Pire encore, la loi liberticide de 1975 utilisée ici nous rappelle encore une fois combien les bribes du passé peuvent être vivaces et leur utilisation, oh combien dommageable pour notre processus démocratique en bas âge au sein duquel l’appareil judiciaire, force vive de toute démocratie, est malgré lui mis en retrait.

Reportage : Tunisie – Libye, aux frontières de la guerre et de l’oubli

Chaque crise impose ses changements. Celle de la guerre civile en Lybie a influé sur toute la région, y compris sur la Tunisie. Avec ces changements brusques et rapides, de nouvelles frontières se dessinent, desitinéraires inédits et de nouveaux commerces naissent, alors que d’autres cèdent et disparaissent. Entre Ras Jedir, le camp de réfugiés de Choucha, Djerba et Zarzis, des histoires de migration, de guerre civile, de viol, de mort et d’oubli se tissent et se détissent au fil des quêtes. Nous en avons recueillis quelques unes.

L’initiative US sur la gouvernance en matière de sécurité : la Tunisie en point de mire

La Maison Blanche a publié, le 6 août dernier, un communiqué de presse relatif à la mise en place par les Etats-Unis d’Amériques d’un nouveau projet appelé « Initiative sur la gouvernance en matière de sécurité » qui ciblera six pays africains : le Ghana, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Tunisie. L’initiative US propose une approche globale visant à améliorer la gestion du secteur sécuritaire et les capacités à faire face aux menaces.

Enquête : Le Street-Art en Tunisie (I)

Depuis les premiers pochoirs cyniques et contestataires à l’effigie de Zaba et les premiers slogans « tagués » sur les murs des sit-in successifs de la Kasbah, et surtout depuis les pétitions signées et le groupe crée pour les protéger, « Ne touchez pas aux tags d’El Kasbah, c’est notre patrimoine », un déclencheur s’est mis en route : la quasi reconnaissance ou prise de connaissance des Tunisiens avec tout ce qui peut être de l’ordre de l’inscription urbaine, allant de la simple expression à l’œuvre d’art total.

Lettre de Rabat : « Tsahal » vs. « Daësh », les deux poids, deux mesures de l’Occident.

[…] on peut légitimement s’interroger pourquoi l’Occident ne traite-t-il pas ainsi ceux des siens qui participent à la perpétration d’exactions et à l’assassinat de centaines de femmes, d’enfants et de vieillards. De retour dans leur pays respectif, ils ne rendront jamais compte de leurs crimes et finiront même par y reprendre ou y occuper, des postes sensibles, dans différents appareils politiques ou administratifs. Comme en gratification de leur engagement […]