EssebsiGate : Deux instructions ouvertes contre Slim Chiboub et ses éventuels complices

Dans un communiqué du ministère de la justice, Le Procureur de la République de Tunis a annoncé qu’il a ordonné, ce mardi 25 juin, l’ouverture de deux instructions judiciaires, l’une concerne l’affaire connue sous le nom de EssebsiGate en relation avec la vente des parts de Slim Chiboub dans la société Voyageur et la deuxième, suite aux accusations portées par Daren Stevenson contre le gendre de Ben Ali et des hauts fonctionnaires publics, lors de son passage dans l’émission Labes sur la chaine Ettounoussya.

Traite des êtres humains en Tunisie : Un phénomène tabou dont on s’accommode

Petites bonnes, enfants au travail, ouvriers agricoles mal payés, travailleurs de sexe… la traite des êtres humains est un phénomène courant en Tunisie, un phénomène tabou dont tout le monde s’accommode. Sous couvert d’aider son prochain, en donnant de petits boulots à des personnes dans le besoin, la plupart des Tunisiens exploitent une main d’oeuvre bon marché et sans défense.

Mounir Baâtour : un jugement nul et non avenu

Notre justice, supposée révolutionnaire, s’illustre de nouveau par un jugement abracadabrant en condamnant le président du Parti Libéral Tunisien à la prison ferme pour homosexualité. Certes, la peine n’est que de trois mois et elle est considérée comme insuffisante par les ayatollahs de la morale; pourtant, elle est déjà bien excessive, heurtant non seulement la légitimité de l’ordre juridique, mais carrément la légalité, tout en étant contraire à la morale islamique authentique.

Les questions économiques selon Hizb al Tahrir (Partie I)

Takieddine Annabhani, le fondateur du « Hizb al Tahrir » considère que la crise des musulmans contemporains, réside dans la passion qu’ils éprouvent pour les idées « capitalistes » et dans leurs tentatives de les concilier avec l’Islam, voire de les suivre telles quelles. De là, il voit qu’il revient « au missionnaire de l’Islam, d’examiner les fondements des prescriptions et des solutions capitalistes, de montrer leur faux caractère et de les abattre.

EL Teatro: Sauvons notre constitution, sauvons nos libertés et nos droits.

Lors de mon très court séjour en Tunisie, j’ai répondu à l’appel du comité de soutien de weld el 15 et je me suis rendu à El Teatro mardi matin. La nuit de lundi à mardi, et ayant pensé et repensé à cet épisode tragique qui est la condamnation d’un artiste à 2 ans de prison ferme pour une chanson, j’ai décidé de préparer un petit mot afin d’exposer ma vision de la manière dont il faut soutenir la victime de l’appareil de répression tunisienne qui n’a jamais disparu.

Les Tunisiens prisonniers du Jihad en Syrie

Après une visite organisée pour établir un premier contact entre les familles et leurs enfants détenus, le sort des prisonniers tunisiens en Syrie reste en suspens. Ce voyage coordonné par le journaliste Zouheir Latif avec des journalistes et des associations a pourtant permis de mettre à jour les profils-types de ces Tunisiens qui continuent de partir pour «sauver la Syrie ».

Requiem pour « Une » liberté d’expression

Lorsque la liberté d’expression croupit au fond d’une cellule, c’est toutes les sonneries du glas qui déchaînent leurs musiques pour annoncer la mort d’un espoir : celui de pouvoir donner librement son opinion sans subir la présence spectrale d’un élément que l’on croyait déchu avec Ben-Ali : l’enfermement carcéral pour délit de liberté de penser.

Etat des lieux de la photographie en Tunisie

La prise de vue photographique, en soi, occupe tout son sens et sa puissance dans la relation que le photographe essaie d’entretenir avec le temps et son temps. Amateur ou professionnel, amateur puis professionnel, de ses débuts dans la photographie jusqu’à ses premières « cibles » et ses premières révélations, ses « fixations » s’implantent peu à peu dans son quotidien et deviennent cet unique et véritable ciment qui nous colle littéralement à une « chose » pour la vie.

Séminaire sur les défis du paysage médiatique en Tunisie : La liberté de la presse encore mal protégée

Pas de démocratie sans liberté d’information pour le Président de la République, Moncef Marzouki, venu hier matin ouvrir le séminaire Les défis du paysage médiatique en Tunisie, en période de transition. Un séminaire organisé par la Présidence de la République en partenariat avec Konrad Adenauer Stifung, qui a eu lieu en cercle fermé et qui a été boycotté par el SNJT.