Autrefois censurés et invisibles, les artistes underground ont marqué la révolution avec leur parole dissidente et leur tagues insoumis. Grâce à la liberté d’expression, fraîchement acquise, le street-art et l’art underground se sont accompagnés d’un énorme élan de popularité, de solidarité et de diversité. Mais, avec le changement politique et social, l’underground est devenu, paradoxalement, un phénomène galvaudé dans les médias classiques, toléré par le système et instrumenté par les politiques.
Pourquoi je voterai Hamma Hammami le 23 novembre 2014 !
Pour l’heure il faut barrer la route à Moncef Marzouki qui n’est que le cheval de Troie des islamistes d’Ennahda et du Qatar. Il faut lui barrer la route car au cours de ces trois années il n’a fait que traîner dans la boue la Tunisie et les Tunisien(ne)s. Il n’a pas hésité, dans le seul but de garder le pouvoir, à s’appuyer sur les pires voyous des LPR et sur les takfiristes, lesquels, en temps normal auraient fait l’objet de poursuites judiciaires pour incitation à la haine et à la violence.
De la restauration démocratique
A J-7 du premier tour de la présidentielle, le nouveau paysage politique tunisien se dérobe toujours autant aux grilles de lecture traditionnelles. A peine assimilée, l’extinction brutale de formations politiques ancestrales est en soi un indicateur de l’irrationalité qui régit la séquence historique en cours. En chœur avec certaines analyses angéliques, Nidaa Tounes continue de vendre l’idée d’une alternance démocratique réussie, au moment où les signes se multiplient d’une restauration déjà en marche.
بين المرزوقي وقائد السبسي : الإنتخابات الرّئاسية تسقط بدورها في الإستقطاب الثنائي
أسبوعا واحدا قبل حلول يوم الإقتراع للانتخابات الرّئاسية، لم تعد المنافسة على منصب رئيس الجمهورية تحتمل عددا كبيرا من الفرضيّات. فاحتمال فوز مترشّحين من بينهم حمة الهمامي أو كلثوم كنو أو الهاشمي الحامدي يبقى واردا وربّما سيشكّل –إن حصل– مفاجأة. غير أنّ احتمالات فوز الباجي قائد السبسي والمنصف المرزوقي بالمرتبتين الأولى والثانية أصبح شبه مسلّم به من طرف أغلب المتابعين للشأن السياسي التونسي. ولئن لعبت نظرية “التصويت المفيد” دورا هاما في تفوق حزبي نداء تونس و النهضة في الانتخابات التشريعية، بسبب الدعوات المختلفة إلى دعم احد هذين الحزبين “الكبيرين” تجنبا لتشتت الأصوات، فإنّ دعوات مشابهة تتكرر خلال الحملات الانتخابية للرّئاسية يتصارع فيها فريقين في تقديم مزايا قائد السبسي والمرزوقي ومدى ما يمكنه انتخاب أحدهما من تجنيب البلاد من شرور الأخر.
Dr Marzouki et Mr Intégrisme ou le vrai visage du candidat président
Trompé par le personnage et abusé par son militantisme d’avant la révolution, j’ai adhéré au CPR fin 2012 croyant y retrouver les valeurs pour lesquelles je milite pour ma part, à savoir une Tunisie de l’ordre amoureux (ordo amoris), tolérante et ouverte à l’altérité, où l’islam est oecuménique, démocratique; en un mot postmoderne.
Présidentielles 2014: Pour qui je vais voter et Pourquoi ?
A ceux qui exhortent les « perdants » du dernier scrutin de quitter la politique, je leur dis ceci : « la course n’est point aux agiles ni la guerre aux vaillants, ni le pain aux sages, ni la richesse aux intelligents ». Et comme l’a très bien dit Paul Krugman, « les scrutins déterminent celui qui a le pouvoir et non pas nécessairement celui qui a raison ». Le gourou du « temple de l’ignorance » et du « journalisme partisan » ne cache pas son camp donc moi aussi, qui ne suis pas un journaliste, j’ai encore moins de raisons pour cacher le mien. Ainsi, à quelques jours du scrutin, je vais partager avec vous ce que je pense des neuf candidats que je connais…
Elections 2014 : Un cycle politico-médiatique qui sombre dans l’obscène !
Les démènements du tandem HAICA/ISIE n’ont pas empêché le couple médias-politique de sombrer dans l’obscène. Et là, l’obscène n’est pas seulement ce qui heurte le bon goût, mais aussi ce qui rabaisse le débat démocratique au plus bas. En exemple, la dérive d’un candidat-président qui est tombé, dans la matinale de Mosaïque FM, dans le panneau de la manipulation en prenant à son compte des propos sexistes et discriminants. Mais que ne feraient les politiques pour sauver leur peau, en ces temps de disette démocratique!
7 novembre 2014 : Ennahdha entre en politique
L’annonce a été repoussée à minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, comme pour conjurer le sort. Mais l’Histoire retiendra que le 7 novembre 2014, pour la 30ème session de son Conseil de la Choura, Ennahdha fut impuissant à donner une consigne de vote explicite en vue de la présidentielle. Ce n’est pas tant un coup de théâtre que l’aboutissement prévisible d’une realpolitik ponctuée de reculades chroniques. Or, il en va cette fois du devenir de la révolution et d’une démocratie naissante qu’on hypothèque.
La pérennité de la révolution, enjeu déclaré des présidentielles
Dimanche 2 novembre, le nouveau paysage politique se dessine à vitesse grand V. C’est à Monastir que Béji Caïd Essebsi a décidé de lancer sa campagne électorale, lors d’une grande messe presque superstitieuse, au milieu des tombes, face au mausolée de Bourguiba, comme pour mieux signifier qu’en réponse à la peur du présent, on invoque un passé paternaliste. Au même moment à Tunis, Avenue Bourguiba et dans une salle du Colisée chauffée à blanc, des Tunisiens dont on ne peut pas dire qu’ils sont « islamistes » scandent en chœur « A bas le parti du Destour, à bas le bourreau du peuple », « Fidèles, fidèles au sang des martyrs », « Non au retour non à la liberté pour la mafia destourienne » ou encore « Ni RCD, ni Nidaa ».
Sit-in contre la torture : Où sont passés les politiques et les militants ?
Venues de Mallassine, Bab Jedid, Jebal Ahmer, Sidi Hssine et Sijoumi, les familles des victimes sont issues d’une classe sociale très fragile. D’après Radhia Nasraoui, les victimes de la maltraitance policière sont souvent les plus démunis. Elles sont, en majorité, des femmes qui exposent le drame d’un fils, d’un mari ou d’un frère. Leur point commun, selon Emna Guellali, présidente de Human Rights Watch en Tunisie, est l’impunité des policiers qui pratiquent la torture.
ثورات مع تأجيل التنفيذ
لا تجمع بين مثقفي البلاط روابط أيديولوجية أو حتى طبقية أو فكرية ، هذا إذا أمكن الحديث عن فكر عند بعضهم. فلسائل أن يسأل: ما الذي جمع تحت سقف قصر قرطاج رئيسا يعرف نفسه كعلماني أصيل نادى بالمساواة في الإرث بين المرأة والرّجل وصحفجيا طرابلسيا ومؤرِّخا رئيسا لمجمع بيت الحكمة المتحدّر من أرستقراطية دينية زيتونية ليدور بينهم حوار سريالي يفتقر لأدنى مقومات النقاش المبني على التناقض والجدلية والمحاججة؟ وما الذي جمع مثقفين يعرفون أنفسهم بالبورقيبيين أو التقدميين أو اليساريين أو الديمقراطيين جلّهم نظّر وبرّر القمع والاستبداد في ظل حكم بن علي… بشيخ هرم تنكر للبورقيبة عندما كانت محاصرة مشرّدة، أسّس للتعذيب ومَنهَجَه، لا يتوانى عن تكفير المعارضين له وإهانة المرأة وإبخاسها والتقليل من شأنها وإدارة حزبه كما تدار الضيعة الخاصة، ينصب ابنه قائدا للشياه، يعزلها ويجمعها أنى شاء ومتى شاء؟
حزب المؤتمر من أجل الجمهوريّة: الحزب الذي دفع غاليا ثمن تمسكه بالرئاسة
يستعدّ الرئيس المؤقّت لمغادرة المنصب الذّي أثار الكثير من الجدل طوال ثلاث سنوات، وقد أحدث فيه بلا ريب تغييرات كبرى انعكست على الصورة النمطية لمنصب رئيس الجمهوريّة وفتّتت إلى الأبد صنم الرئيس المُهاب في أذهان التونسيّين. فما كان ثمن بقاء المرزوقي رئيسا للجمهوريّة ؟ وكيف كانت مواقفه، ومن وراءه حزب المؤتمر من أجل الجمهوريّة، من المحطّات السياسيّة الكبرى التي عرفتها البلاد طيلة مكوثه في القصر ؟ وهل كان حزب المؤتمر ورئيسه الحقوقيّ أوفياء للشعارات والمبادئ التي تأسّس عليها حزبهم؟
أي جدوى لانتخابات بلا تغيير ؟
ان التحدي المطروح اليوم ليس صنع امجاد لزعامات وهمية ولا هو التمترس في معركة للدفاع عن شخصية وتمكينها من المدد الكافي لتقارع به من اجل السلطة. فالحركات الشبابية التي تعرض خدماتها لمرشحي الإنتخابات الرئاسية القادمة لن تُمنح أو تُمكّن من أي موطئ قدم على أرض السلطة مادامت “غير منضبطة”. والمبادرات الشبابية لعرض خدمات الشباب في الإنتخابات إما أنها مدبرة وإما أنها غبية جدا ؟ وشعارات المنظمات الشبابية الحزبية “شباب يقرر شباب يشارك” تموت بنهاية المؤتمرات عند تنصيب قياداتها… الشباب الذي يستعد لعرض إمكانياته ومواهبه لأحزاب الانتخابات القادمة او لقيادات احزاب يعرف كيف سيشارك وكيف سيَستغِل وسيُستغَل…. لا مواقع ولا مناصب في السلطة لا تنفيذية ولا إستشارية، فقط ستستغل النخب “العريقة” من ناحية، سعيا لكثير من شباب تونس للظهور والشهرة ومن ناحية أخرى غباء نضاليا لفئات واسعة من شباب البلاد.
التدافع على قصر قرطاج
مخطئ من يعتقد أنّ الحسم في الانتخابات التشريعيّة والرئاسيّة القادمة مرتبط بالبرامج التي ستقدّم للتونسيين ليختاروا ما يناسب تطلّعاتهم. فالوجوه التي أطلّت علينا للوصول إلى مواقع القرار تؤشّر لمواجهة جديدة بين مشروعين أحدهما يرفع شعار الثورة ويعد بتحقيق أهدافها والثاني يعاود الكرّة لإحياء “شجرة الحكم” القديمة رغم اجتثاثها في جانفي 2011.
Argent sale, terrorisme et clowneries de Moncef Marzouki
Aussitôt sa candidature enregistrée, M. Marzouki a entonné son refrain préféré contre l’argent, se présentant, comme il aime le faire en enfant du peuple zawali qu’il n’est plus pourtant depuis son entrée à Carthage. L’argent, surtout l’argent sale, a toujours été une arme dont a usé et abusé celui qui a démontré dans les faits n’être point le combattant des valeurs tel qu’il a voulu toujours se présenter, abusant son monde.
Marzouki VS Nabli, des présidentielles à enjeu éthique
En endossant le costume de candidat, c’est un Marzouki à la langue déliée, relativement libéré du politiquement correct, qui s’exprimait samedi devant le siège de l’ISIE. Une fois énoncé un premier axe de campagne, la souveraineté décisionnelle nationale, sa deuxième priorité consiste en une mise en garde contre la corruption et l’argent politique, « plus dangereux que le terrorisme pour une démocratie naissante ». Deux messages subliminaux adressés à celui qui pourrait être son adversaire au second tour : Mustapha Kamel Nabli.
L’initiative US sur la gouvernance en matière de sécurité : la Tunisie en point de mire
La Maison Blanche a publié, le 6 août dernier, un communiqué de presse relatif à la mise en place par les Etats-Unis d’Amériques d’un nouveau projet appelé « Initiative sur la gouvernance en matière de sécurité » qui ciblera six pays africains : le Ghana, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigeria et la Tunisie. L’initiative US propose une approche globale visant à améliorer la gestion du secteur sécuritaire et les capacités à faire face aux menaces.
Between a Rock and a Hard Place: Tunisia and Israel, Tunisia and the US
As much as Tunisia’s initial, post-independence, political transition was influenced by the extent and nature of economic support from the West, the success of the country’s waning post-revolution «democratic transition» is significantly impacted by the same US and EU powers. A misnomer that diminishes the scope and complexity of international alliances and enmities that it encompasses, the Arab-Israeli conflict bears greatly upon Tunisia’s relations with Western democracies, the primary prospective investors and financial backers of political transition in Tunisia for the past half century.
Marzouki’s Request: Rendering a «Possible Foreign Military Sale to Tunisia» Actual and Immediate
It is perhaps owing to the urgency of his message, the grave threats that political instability in Libya and regional terrorism pose to Tunisia’s political climate in these next three months, the potential dissipation of a democratic alliance in the MENA region, the very straightforward request for military training and equipment, and more specifically twelve Black Hawk helicopters, that Marzouki’s appeal has been so widely diffused across US and international media outlets.
What is pertinent to note is that Marzouki’s request is the precipitous disbursal of materials that the US has already promised Tunisia.
Addressing Terrorism at the Borders and Beyond, Overlooking Its Sources Within
As hightened political instability in Libya threatens to permeate the region, Tunisian media and political figures are preoccupied with issues at the borders and beyond, whereas few are looking inward to the geographical, social, economic factors associated with terrorism.
If Pre-Election Consensus in Tunisia Means Converging on the Rules of the Game
The adoption of a charter signifying convergence on the ‘rules of the game,’ is precisely the sort of written agreement recommended by the International Crisis Group for continued, limited consensus that distinguishes healthy political party competition from enmity spurred by the prioritization of personal/partisan gain and power.