Un avis de prudence a été émis par le département d’État américain à tous ses ressortissants dans un certain nombre de pays, dont le nôtre. Par cet euphémisme, il faut comprendre que le pire est à craindre les prochains jours.

Un avis de prudence a été émis par le département d’État américain à tous ses ressortissants dans un certain nombre de pays, dont le nôtre. Par cet euphémisme, il faut comprendre que le pire est à craindre les prochains jours.
Nous y voilà. On rentre dans un nouveau « machin » censé « sauver la Tunisie » (et ils sont nombreux les « docteurs Folamour » qui se penchent sur le cadavre qui bouge encore) et on commence par dissoudre le Front Populaire en réclamant de ses militants de « ne brandir que l’unique étendard » celui qui clamera notre « patriotisme » indéfectible. A cette occasion, il nous faut et c’est une injonction montré clairement « l’image d’un peuple soudé et uni »…
Terrorisme en plein boom, conflits au sein de l’institution sécuritaire, armée essoufflée, et des tunisiens dépités de voir leurs politiciens (toutes tendances confondues) dans un jeu de rentre-dedans stérile qui devient lassant et qui nous emmène lentement mais surement vers une catastrophe annoncée…
نحن، التونسيون و التونسيات الممضين أسفله، نعي حقًا خطورة هذه الأزمة التي تعيشها بلادنا و نرفض بشدّة الإنزلاق نحو السيناريو الجزائري و المصري. و لذلك فنحن عازمون على مقاومة كل بوادر الحرب الأهلية و على مواجهة الثورة المضادة و أي محاولة للعودة بنا إلى النظام القمعي.
« Il faut aller devant l’assemblée constituante du Bardo et y rester jusqu’à la chute du gouvernement. » Ce sont les prérogatives insistantes qui circulent aujourd’hui de la part de l’opposition et de certains militants, comme solution au marasme. Qu’en penses-tu ?
Rares sont les personnes qui n’ont pas constaté que le train de la révolution a déraillé et qu’il faut le remettre sur la bonne voie. Mais que deviendront les réformes préparées par le gouvernement et ses partenaires étrangers, qui sont déposées à l’ANC et qui vont être prochainement votées ? Qui jouera le rôle de législateur en cas de gèle des activités de l’ANC ou de sa dissolution ?
Depuis sa création en octobre 2012 et le formidable élan d’adhésions en son sein de tous les révolutionnaires qui ne voulaient voir la révolution tunisienne confisquée, jamais le Front Populaire n’a été autant menacé de dislocation à cause d’un brouillage de son message initial : « ni Nahdha, ni Déssétéra ».
Le premier évènement s’est déroulé dans une région pauvre de l’intérieur et les tunisiens l’ont reconnu comme un appel pour la dignité. Le deuxième évènement s’est déroulé dans la capitale et a cristallisé une aspiration pour la liberté traduite par la fuite du dictateur. Ainsi, la dignité et la liberté sont symboliquement restaurées au moins en apparence.
En Egypte et en Tunisie, les évènements politiques se succèdent avec une logique implacable : éviction des anciens despotes balayés par les révoltes populaires et pacifiques, ouverture d’un processus de démocratisation, victoires électorales assez logiques des islamistes, contestation du scrutin et des institutions démocratiques nouvellement formées par une opposition qui se targue d’être démocrate
Mohamed Brahmi, le fondateur du « Attayar Achaâbi » et le leader du front populaire, a été assassiné le jour de la fête de la République, le jeudi 25 Juillet 2013 à 13 h, par balles devant son domicile de Tunis. Cet assassinat est le troisième du genre après celui Lotfi Nagdhet de Chokri Belaïd, tué également par balles en février devant chez lui.
Le printemps arabe est en train de dégénérer en Egypte ou en Libye, tandis qu’en Turquie l’Islam politique révèle les limites de sa solubilité dans la démocratie. Fort heureusement, notre chère Tunisie est encore, quant à elle, à la croisée des chemins. S’il est un peu tard pour faire marche arrière, il est encore temps de corriger le tir, malgré les tragédies humaines déjà survenues.
je ne peux pas manquer d’appeler à rester vigilant car, en fait, Ennahdha est loin d’être le seul danger qui menace la Tunisie dans cette étape transitionnelle. Les vraies intentions poursuivies par les dirigeants de l’armée, en restant neutres avant et suite à la fuite de Ben Ali, ne sont toujours pas tout à fait démasquées.
L’heure n’est plus aux atermoiements ni aux calculs politiciens et encore moins à la trop fameuse langue fumeuse faite de bois et d’arrière-pensées.
Aujourd’hui, la Tunisie est déchirée. Ses enfants sont au bord du précipice car les couteaux sont prêts à être tirés. Nous ne sommes plus très loin de l’irréparable. Et chacun pense être dans son droit, chacun croit que la justice est de son côté. Mais tous se trompent. La justice, ce n’est pas la haine ; la justice, ce n’est pas la guerre ; la justice, ce n’est pas la mort. La justice, c’est le glaive pour trancher, la balance pour soupeser et le bandeau pour ne pas être aveuglé par les apparences.
Nous, Tunisiennes et Tunisiens conscients de l’extrême gravité de la crise que traverse notre pays, refusons la reproduction des scenarii algérien et égyptien. Déterminés à résister à la guerre civile, à la contre-révolution et à la tentation d’un retour à l’ordre sécuritaire, nous sommes résolus à nous battre corps et âmes pour une solution collective, qui ne peut être que politique.
لعله من المؤسف حقا، بل والمخجل، أن تتعالى أحيانا بعض الأصوات اليوم من بين من اعتلى سدة الحكم في بلد الثورة الشعبية منددة بما تسميه خلطا بين العمل النقابي والنضال السياسي، مستنكرة حق العمال النقابيين في النشاط السياسي.
ن تركيبة لجنة إعادة النظر في قرارات التوظيف الإجباري تجاوزت كل الحدود والأعراف و تركت الجميع في حيرة من أمرهم لاعتبارات عدة منها أن المسائل المعروضة عليها قانونية جبائية تقتضي بالضرورة أن يتواجد صلبها قضاة دون سواهم اذا ما قبلنا بهذه اللجنة البدعة والمهزلة التي تعتبر محكمة خارج المنظومة القضائية والتي تدل على درجة الانحطاط والفساد التي بلغتها تونس
Après les LPR, voici donc les LPNC. Ainsi la Tunisie, conséquemment aux soubresauts de la révolution de la liberté, de la dignité et de la justice sociale, n’aurait rien trouvé de mieux pour dit-on faire face aux milices fascisantes pro-pouvoir que d’inventer d’autres milices portant le nom de « Ligue de protection de la nation du citoyen » (LPNC).