C’est une classe politique plus préoccupée par l’issue des futures élections que par la justice transitionnelle qui a cette semaine parachevé, en le bâclant, un important pan de la transition. En rejetant par la plus courte des majorités le principe de l’exclusion politique 3 ans à peine après la révolution, l’Assemblée hypothèque le caractère démocratique de la transition, à la faveur d’une entente opaque entre Ennahdha et Nidaa Tounes. Selon Chafik Sarsar, les élections seront vraisemblablement organisées en novembre… Quoi de plus logique, pourrait-on ironiser.
