LTDH 19

Prisons en Tunisie : Zones de non-droit

Affamés, maltraités et privés de soins, les détenus en Tunisie subissent une double peine : celle de l’incarcération et celle, plus insidieuse, résultant des violences qui l’accompagnent. C’est ce que dénonce un rapport accablant sur les conditions de détention dans les prisons tunisiennes.

La LTDH : conflits internes sur fond d’ingérence

Le 8 octobre 2011, le nouveau bureau national de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme tient sa première réunion dans une ambiance tendue. Onze membres du bureau se retirent et publient un communiqué, dans lequel ils accusent les quatorze membres restants d’abus de pouvoir, d’appartenance politique et de dépassement du règlement intérieur. Des accusations graves, qui menacent la stabilité de l’association déjà confrontée à des problèmes d’organisation et d’efficacité.

Nuit de traque aux tagueurs au centre-ville de Tunis

La campagne #WeldekFiDarek a investi la rue, hier mardi, après avoir enflammé les réseaux sociaux dès samedi. La police a rapidement réagi en arrêtant Ghassen Bouazzi et Hamza Nasfi, deux jeunes militants de gauche convertis en tagueurs. Plus tard dans la nuit, Lina Ben Mhenni et Khalil Lahbibi, deux militants du collectif Manich Msamah ont été arrêtés aussi avec des affiches et de la colle comme pièces à conviction. Libérés le soir même, ils font tous l’objet de poursuites judiciaires.

Prix Nobel de la paix 2015: un hommage aux forces vives tunisiennes

Plusieurs de nos concitoyens n’ont pas accueilli avec beaucoup d’enthousiasme le Prix Nobel de la Paix décerné au Quartet du Dialogue national. Entre critiques et dénigrement, les commentaires acerbes et acides ne se sont pas faits attendre. Il y a même ceux qui auraient préféré que le Quatuor tunisien refuse cette distinction comme c’était le cas avec le vietnamien Lê Đức Thọ en 1973.

Après l’UGTT et l’UTICA, le Conseil National de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme prend-il un virage politique ?

La nouvelle loi antiterroriste a crée de nombreux remous. La société civile a été la première à s’exprimer sur les failles de celles-ci : Human Rights Watch et le Syndicat National des Journalistes Tunisiens principalement. Certaines voix politiques ont aussi dénoncer cette loi à l’instar de Kalthoum Kannou, candidate aux dernières présidentielles. Dans ces voix qui s’élèvent, un silence assourdissant nous parvient : celui du Conseil National la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme.

Des ONG dénoncent les violences et demandent la protection du droit au rassemblement pacifique

Dans un communiqué de presse daté du 13 décembre, La FIDH, la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme (REMDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont exprimé leur vive inquiétude de la « recrudescence d’actes de violence perpétrés dans le cadre de manifestations en Tunisie » et saluent la volonté de l’UGTT de maintenir le dialogue après l’annulation de la grève générale prévue le 13 décembre.

Mon ami Khemaïs Chammari

Le mardi 8 mars 2011 marquera  la vie politique tourmentée de Khémais Chammari. Il venait d’être nommé ambassadeur auprès de l’UNESCO., et s’apprêtait  à quitter Tunis pour Paris. Habituellement soumis à  des humiliations notamment celle de la fouille au corps qu’il subissait régulièrement à l’aéroport  de Tunis Carthage, il me téléphone, ce matin, du salon d’honneur pour m’annoncer son départ.