Historienne, journaliste, chercheuse à l’IRIS, secrétaire générale adjointe de la FIDH, Sophie Bessis pose un œil multidisciplinaire sur la situation de la Tunisie. Alors que la rédaction de la Constitution est en cours et que la situation autour des Droits des femmes est incertaine, elle a accepté de répondre aux questions de Nawaat sur la situation des femmes en Tunisie.
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Tunisia histoire Constitution Démocratie Palestine Religion Réforme Immigration Langue de bois“Palestiniennes” : Dix portraits de femmes pour un voyage au coeur des territoires occupés
A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, un reportage multimédia réalisé par Soraya Guénifi et Agnès Varraine-Leca. Un voyage au coeur des territoires palestiniens occupés à travers dix portraits de femmes.
Ennahdha à l’épreuve de la démocratie ou l’ombre d’un futur Tunisistan + [vidéo]
Depuis les élections du 23 octobre qui ont donné la victoire au mouvement islamiste Ennahdha, beaucoup de personnes se demandent comment ont été obtenus ces 40% de votes. Il y a bien sûr les Nahdhaouis politisés de longue date qui ont oeuvré depuis trois décennies pour élargir la base du parti. Cependant, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, pas toutes les femmes voilées ont voté Ennahdha […]
L’honneur du politique ou être loup ou bien chien !
[…] En politique, cela revient à ne pas recourir à la langue de bois et ne pas faire la politique à l’antique, en usant de ce qui faisait le propre de la politique à l’ancienne : la force et la ruse, et ce en mettant davantage de morale, ou plutôt d’éthique, dans notre action, veillant surtout à ne pas verser dans le manichéisme en observant et en analysant les faits politiques, ne serait-ce que pour ne pas tromper ceux qui nous lisent ou nous écoutent, et pis! ceux sur qui nous avons quelque influence; car alors, notre responsabilité est énorme et est grande notre forfaiture à l’égard de l’honneur politique! […]
Soutenons Motaher et Amine du Bahrein !
Motaher Saeed et Amine Sawwar sont deux jeunes du Bahrein qui se sont fait arrêtés au niveau de l’autoroute qui mène à la place des Martyrs, hier 14 février 2012 à 16h30 par l’armée lors d’une manifestation pacifique à Manama appelant à la justice et la liberté contre un régime monarchique et dictatorial.[…]
L’Alzheimer politique des élites tunisiennes
Dans un manifeste se voulant hors des poncifs habituels dans lesquels l’on se complaît aisément en traitant de la prise […]
La nouvelle croisade de Caroline Fourest en Tunisie
Caroline Fourest qui s’est régulièrement illustrée par sa stigmatisation des musulmans de France et qui écrivait en janvier 2004 : « La Tunisie, avec l’Egypte et la Turquie, seraient des démocraties officielles tenues d’une main de fer par l’armée », prétend aujourd’hui expliquer la démocratie aux Tunisiens.
Renaissance de Carthage, d’Ifriqiya, de Kairouan, et de Tounès – Acte II: Immolation du modèle politique – 17-14 décembre-janvier 2011-2012
Tout d’abord, en cette période de commémoration du début du soulèvement populaire en Tunisie, j’aimerais m’incliner de nouveau devant tous […]
Ils n’ont rien à nous apprendre. Nous avons tout à leur apprendre…
L’anecdote se passait sur un trottoir de Tunis par une fin d’après-midi ensoleillée. En compagnie de ma femme, nous partions […]
Tunisie : Culture et décentralisation culturelle.
Par Amira Chebli – On ne peut pas parler de révolution en Tunisie sans parler de culture et de décentralisation culturelle, parce que la marginalisation qui s’est faite pendant deux dictatures successives n’était pas que économique et sociale mais elle était aussi et surtout culturelle. […]
Tunisie : Les citoyens et les ‘nouveaux politiciens’.
Tous les membres d’Ennahdha, du CPR, d’Ettakatol (Jebali, Ghannouchi, Dilou, Laaridh, Ben Salem, Marzouki, Ayadi, Ben Jaafar, etc etc), ces ‘nouveaux politiciens’, oui ‘nouveaux’ puisqu’eux même déclarent manquer d’expérience et de pratiques politiques démocratiques, donc ces ‘nouveaux politiciens’ qui ont subi les injustices de l’ancienne dictature ne savent peut-être pas qu’avant la chute de Ben Ali, ils ont toujours bénéficié de la solidarité, de la sympathie et du soutien de simples citoyens tunisiens, des hommes et des femmes qui étaient loin de tout militantisme politique. Certains exprimaient pleinement leur solidarité, d’autres la cachaient. Certains ont aussi pris des risques pour les défendre ou pour faciliter leurs actions en le payant cher à leur tour, immédiatement ou quelques années plus tard.
Lettre ouverte à Monsieur Bernard Debré, Député UMP
Mr Debré commence donc une lettre d’indignation par rappeler à M Marzouki l’accueil qu’il a eu en France au moment où il était poursuivi par le régime de ben Ali. On peut donc sentir l’amertume de l’auteur face à ce qu’il considère comme une ingratitude envers son pays. Toutefois, en quoi consiste cette ingratitude? On verra par la suite que ce n’est rien d’autre qu’une “critique adressée à certains intellectuels et politiciens français” et une affirmation claire et nette que la donne a changé quant aux relations bilatérales. […]