« Shughl, Hurriyya, Karâma wataniyya » à l’épreuve du chiffon vert en Tunisie
La révolution tunisienne qui est partie de Sidi Bouzid le 17 décembre 2010 et a atteint la capitale quelques jours avant la fuite du président Ben Ali le 14 janvier 2011 est porteuse d’un paradoxe aussi puissant qu’inquiétant. . […]
Plan Jasmin : La Montagne a accouché d’une Souris
Par Mohamed Chawki Abid – La grande surprise est tombée hier soir : communication officielle du Plan Jasmin. Quelle démagogie ? Quelle reprise des propagandes BenAlistes ? Quelles promesses mensongères ? Parmi les Dix grandes idées miroitées dans ce plan, je retiens le top de la liste : ‘‘Construire la confiance par la transparence, la responsabilité sociale et la participation citoyenne’’. 7 mois après, le Gouvernement Provisoire n’a même pas été capable de concrétiser le 1er objectif vital, tant réclamé par la Révolution et attendu par les concitoyens. S’il était incapable le concrétiser à court terme le point le plus urgent et vital à la fois, comment alors pourrait-on croire à ses promesses moyen-termistes.
Qui sont les voleurs de la révolution ?
Par Faouzi Ben Abderrahman – Le premier peuple arabe à se soulever à l’aube du 21ème siècle pour retrouver sa dignité, sa liberté et balayer des décennies de dictature, de corruption, d’inégalités, de malversations et d’injustices. Une révolution tellement authentique et contagieuse qu’elle annonce les prémices d’une aube nouvelle pour toute une région. Quelques mois après la fuite de Ben Ali et de ses proches, la brume enveloppant le paysage politique tunisien ne s’est toujours pas dissipée, elle s’est même épaissie au point où l’on se demande si elle n’annonce pas un orage dévastateur.
La Tunisie en perdition : Vers un populisme de gauche
Avant le 14 janvier, les chaînes de télévision tunisiennes ne m’intéressaient pas vraiment. Des journaux de l’info vides de tout sens, des feuilletons sans scénarios et des talk shows sans « talk » ni « show ». Après ce qu’on appelle la révolution du peuple tunisien, des discussions plus ou moins structurées et passionnantes ont pris place dans notre champs télévisuel. Ça se dispute et ça chamaille, on y explique des choses et j’ai presque déserté les chaînes françaises avec leurs programmes politiques et documentaires.
Le coup du peuple : Passer de la révolution virtuelle à la révolution réelle en sonnant le glas de la politique à l’antique !
On peut piétiner le jasmin ou le voir se faner, mais tant que sa plante est vivante dans le coeur du peuple, et elle l’est et le restera
La maturité entre compromis et responsabilité
La révolution tunisienne bien que vue comme un acquis, n’en est qu’au début d’une transition de toute une société. N’étant […]
Parce que le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…
“Le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…“, 8 mois après la chute du tyran, à Sidi Bouzid, c’est ce sentiment qui domine le quotidien. Ici, il n’y a pas de “jasmin”, mais il y a une foule de gens : jeunes, vieux, hommes et femmes qui attendent et espèrent devant la municipalité qu’aujourd’hui,peut-être, il y aura du travail pour eux.
هل خانت هيئة بن عاشور أمانة الثورة؟
Nous, Tunisiens, condamnons
Par Sami Ben Younes – Nous, Tunisiens, condamnons : Zine El Abidine Ben Ali, à la peine capitale pour homicide volontaire, haute trahison, abus de pouvoir, expropriation de biens publics et prives, torture, détentions de drogues et d’arme, vols et complicités de vols, corruption, menaces, abandon de l’état, crimes financiers.
Déjà le révisionnisme !
D’abord, il y a eu la déconstruction du symbole Bouazizi…Toutes sortes de manœuvres tendant à discréditer la personne post mortem. Pendant des semaines, on nous a seriné toutes sortes d’hypothèses, plus ou moins vérifiables, mais toutes destinées à ‘démystifier’ l’acte fondateur de la Révolution. Il n’était qu’un simple voyou qui passait son temps à se saouler, Fadia ne l’a jamais giflé, il l’aurait même insultée, voire agressée physiquement, il n’a jamais eu de diplôme universitaire et j’en passe.
La révolution ingrate- L’agonie de Rached el Arbi
Mise à jour : Suite à cette article sur la situation dramatique du bléssé de la révolution Rached El Arbi, l’équipe de Al Jazeera Moubacher s’est rendue, le lundi 15 Aout 2011, chez la famille El Arbi pour une émission en direct durant la rupture du jeûne.. […]
Censure en Tunisie : 7 mois depuis le 14 janvier : Justice404 versus FreeAmmar
Cette semaine nous fêtons sept mois de « liberté » conçue, transportée et exportée par Internet, cependant cet ingénieux moyen de communication se retrouve dans la balance de la justice Tunisienne […]
A comme Agrebi, B comme Ben Ali, C comme Caid Essebsi …
Par Ilyes Saanouni – Mercredi 18 Mai 2011. 13h. Je déjeune avec une charmante amie aux Fontaines et elle me raconte son 14 Janvier. Elle est inquiète pour la Tunisie. J’essaie de la calmer, de partager mon indéfectible optimisme sur ce sujet. Quelques heures auparavant j’étais au Consulat général de la Tunisie à Paris d’où je ressortais agréablement surpris par la sympathie dont font désormais preuve les fonctionnaires tunisiens sur place. A ce moment-là tout va pour le mieux, on en est pas encore au report des élections, les thuriféraires du régime de Ben Ali sont à la caserne militaire, les messages d’espoirs affluent de partout. Tout va pour le mieux.
لن لن يمرّوا
Tunisie : Ce qu’il s’est vraiment passé le 14 janvier à Tunis
Par Pierre Puchot – Médiatpart – Six mois ont passé depuis ce jour mémorable où Zine El Abidine Ben Ali, président de la Tunisie depuis cinq mandats, quittait le pays, à la grande joie des Tunisiens d’abord incrédules. Deux versions officielles, très incomplètes et donc insatisfaisantes, ont été rendues publiques, et documentaient jusqu’à aujourd’hui les circonstances de la fuite du dictateur honnis.[…]
Une troisième voie existe, est possible et est souhaitable
Personne ne peut nier que depuis le 14 janvier – certes le parrain a quitté le pays, mais la mafia […]
Qui a dit qu’on n’a le choix qu’entre les RCDistes ou Ennahdha?!
Par Adel Ayachi – En lisant quelques commentaire sur l’article « Tunisie : à la recherche d’une justice » j’ai comme l’impression que pas mal de gents sont en train de légitimiser le retour de l’RCD!!! Surtout ceux qui parlent de deux possibilités seulement : marcher avec les anciens RCDistes dissimulés dans quelques partis ou voter Ennahdha, faute de maturité!! Messieurs, je vous invite à fouiner dans l’histoire contemporaine, et spécialement l’accès des socialistes au pouvoir en France en 1981! C’était avec un gouvernement jeune, et personne de la droite n’a voulu prêté main forte aux initiés.