Les martyrs sont partis l’année dernière. Les blessés ont prolongé la souffrance sous la couette en lisant Proust. Tant d’efforts pour ne pas perdre le fil de la révolution. Souvent les gens s’endorment. Les familles des blessés ne décollaient pas de l’attente depuis janvier. La rougeur qui émaille nos visages leur serait-elle imputable ?
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