Le 16 décembre dernier, l’Assemblée constituante tunisienne a adopté son règlement intérieur, un règlement qui s’applique pour toute la durée du mandat. Il gère tout : des règles de procédure établissant les commissions et sous-commissions…
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Le 16 décembre dernier, l’Assemblée constituante tunisienne a adopté son règlement intérieur, un règlement qui s’applique pour toute la durée du mandat. Il gère tout : des règles de procédure établissant les commissions et sous-commissions…
On December 16, 2011, the Tunisian Constituent Assembly passed the internal bylaws it was to operate under for the duration of its mandate. The bylaws cover everything from the procedural regulations that first established the assembly’s committees and subcommittees to the number of unexcused absences
L’écologie, la protection de environnement, le tri des déchets, le recyclage…ça ne vous parle peut-être pas trop. Pourtant ça devrait. Alors que nous sommes en train de repenser notre système politique il nous faudrait également repenser notre relation à environnement.
Voilà le type de documents qui sont distibués à nos chers députés au sein de l’assemblée constituante, on peut lire des exemples proposés par “le comité des principes et des préambules” pour introduire l’écriture de la nouvelle constitution:
ils veulent revenir à la Khilafat Islamiyya : de ce temps là je retiens personnellement que certains de mes arrières-grands -parents étaient mal vêtus, sans écoles pour l’éducation, pas d’infrastructures, pas de routes, une sous-alimentation, les maladies, le sous développement partout en dehors de quelques cités et uniquement pour les notables […]
Article 1 of Tunisia’s former constitution, adopted in 1959 states that “Islam is the state religion”. Practically speaking, however, and during the regimes of Habib Bourguiba, and Zeine El Abidin Ben Ali, Tunisia was considered as the most secular state in the Arab region. Bourguiba, and his successor Ben Ali (now deposed) were criticized for adopting a French like secularism, which imposed restrictions not only on political Islamist parties and leaders, but also on religious freedom.
L’assemblée nationale constituante commence à présent ses travaux sur la partie sans doute la plus difficile de sa mission : donner à la Tunisie une constitution.[…]
Ça y est, nous y sommes. Voici venue la croisée des chemins de notre Histoire. Oubliez toutes les luttes menées et couronnées ou non de succès jusqu’à présent. La bataille qui s’annonce sera des plus féroces et l’avenir de nos entrailles en dépend ; car tout ce que nous craignions de la dictature religieuse dans un fantasme cauchemardesque est en passe de devenir réalité.
اصدر حزب الوفاق وثيقة ضمنها مجموعة ملاحظات حول النتائج المعلنة عن انتخابات المجلس الوطني التاسيسي مبينا انها في نهاية المطاف لا تعدو ان تكون سوى لفت نظر للهيئة العليا المستقلة للانتخابات المتخلية بصفة خاصة و للراي العام الوطني بصفة عامة لما لوحظ من نقائص و اخطاء ميزت مرحلة الفرز و تحديد النتائج.
fait office de « petite constitution » provisoire. En effet, les dispositions que contient cette constitution de fortune n’organisent l’Etat tunisien que pour la durée du mandat de l’Assemblée constituante, et s’éteindront avec l’adoption de la future constitution tunisienne. Cependant, à travers les articles de la « petite constitution », on peut apercevoir ce que nous réserve peut-être l’avenir, du moins la vision du parti Ennahdha en ce qui concerne le régime politique de la deuxième République tunisienne. […]
Plus de 70% des Tunisiens n’ont pas voté Ennahdha, et la moitié des 20% des Tunisiens qui ont voté pour ce parti, ne voudraient pas de la mise en pratique de la charia. Alors expliquez-nous, monsieur le député d’Ennahdha comment se fait-il que, comme par hasard, quelques mois après le travail de votre gouvernement, plus de la moitié des Tunisiens auraient fait volte face et, subitement,se mettent à vouloir la charia carrément ?
Le mardi, 14 février, a eu lieu une conférence au siège du parti CPR sous le titre « Nos choix constitutionnels, avis critique du projet de constitution d’Ennahdha »
D’emblée, après une brève présentation, Mohamed Ellouz a affirmé que ce projet de constitution d’Ennahdha a été un brouillon qui a été délibérément mis en public pour tâter le pouls des partis et de l’opinion publique.
Après avoir mis en place avec succès les instances politiques du pays, à savoir la Présidence de la République, le gouvernement et l’organisation interne de l’assemblée constituante, les élus du peuple commenceront bientôt la rédaction de la constitution de la deuxième République. L’article 1 sera immanquablement le premier sujet lancé au débat et suscitera sans aucun doute beaucoup de divergences, de déchirements et de polémiques.
Tout d’abord, en cette période de commémoration du début du soulèvement populaire en Tunisie, j’aimerais m’incliner de nouveau devant tous […]
Et si, dans la Nouvelle République de notre Tunisie en pleine construction démocratique, on adoptait notre propre Trinité politique, tout en faisant ainsi et du même coup, par la référence à cette thématique majeure dans la plupart des démocraties occidentales, un clin d’oeil à la Tunisienne sur la nature ouverte, tolérante et oecuménique du nouveau régime en place dans le pays ?