Constitution 175

Ghannouchi et sa « démocratie islamique » : Analyse sous l’angle des implications pour la future constitution de la Tunisie

Dans ses différents écrits, que ce soit livres ou articles, Rached Ghannouchi adjure, comme solution ultimative contre tous les maux de la civilisation moderne, une démocratie islamique dont les lois auraient pour seule et unique source légitime la charia. La laïcité ou le sécularisme, moins catégorique dans la séparation du religieux et du politique, sont rejetés avec insistance et rendus responsables pour toutes les injustices infligées aux musulmans depuis la conquête de l’Orient par l’Occident.

EL Teatro: Sauvons notre constitution, sauvons nos libertés et nos droits.

Lors de mon très court séjour en Tunisie, j’ai répondu à l’appel du comité de soutien de weld el 15 et je me suis rendu à El Teatro mardi matin. La nuit de lundi à mardi, et ayant pensé et repensé à cet épisode tragique qui est la condamnation d’un artiste à 2 ans de prison ferme pour une chanson, j’ai décidé de préparer un petit mot afin d’exposer ma vision de la manière dont il faut soutenir la victime de l’appareil de répression tunisienne qui n’a jamais disparu.

La Polit-Revue : Et si la contre-révolution passait par la justice ?

S’il est un secteur des moins glorieux de l’ère post révolution, c’est bien celui de la justice. Voilà deux ans que la justice tunisienne de la transition démocratique fait du sur place : qu’elle soit civile ou militaire, chaque fois qu’elle fut testée sur le volet des libertés individuelles et collectives, elle a montré un visage figé, archaïque, en totale inadéquation avec le souffle libertaire inhérent à l’esprit de la révolution.

Les expériences constitutionnelles en Tunisie : Entre le poids de l’histoire et les défis de la réalité

C’est un moment privilégié dans l’histoire d’une nation que celui de se donner des principes fondamentaux relatifs à l’organisation des pouvoirs. Ce moment est d’autant plus important qu’il va déterminer la future image du pays qui vient de renaître de ses cendres à la suite d’une grande lutte contre la dictature couronnée par la chute du régime corrompule 14 Janvier 2011.

Le projet de la nouvelle constitution tunisienne en 10 questions

“Ce projet de constitution est un hold-up de la révolution”, Ces mots lancés par la députée Karima Souid quelques jours avant la diffusion du brouillon de la constitution annonce un projet qui ne fait pas consensus au sein des députés. C’est pourtant bien la version qui a circulé sur internet avant même d’être soumise aux députés, qui sera étudiée par le comité mixte de coordination cette semaine.

“Nawaat DBConstit”, la base de données de toutes les Constitutions algériennes, françaises, marocaines et tunisiennes.

Destinée aux chercheurs, aux comparatistes et aux constitutionnalistes, “Nawaat DBConstit” est une base de données intégrant toutes les Constitutions algériennes, françaises, marocaines et tunisiennes… depuis 1789 pour la France et 1857 pour le Maghreb. La base contient également toute la jurisprudence du Conseil constitutionnel français relative aux questions prioritaires de constitutionnalité et au contentieux de conformité à la Constitution. Cette jurisprudence (902 décisions) est à jour au 1er janvier 2013.

Retrait de l’Instance du développement durable du projet de constitution : Deux organisations écologistes s’indignent

Le Réseau Associatif pour la Nature et le Développement en Tunisie (RANDET) et le Groupe Eco-constitution ALTERNATIVE (groupe d’écologistes militant pour l’intégration de lois environnementales et écologiques dans la Constitution tunisienne) ont envoyé, jeudi 25 avril, une lettre de protestation à l’Assemblée Nationale Constituante, dénonçant la suppression de l’Instance du développement durable et de la protection des droits des générations futures du projet de constitution (brouillon version 3).

La Polit-Revue : Branle-bas de combat anti Constitution

Levée de boucliers généralisée contre la mouture finale du projet de Constitution. A l’Assemblée, la majorité peut se prévaloir d’avoir livré sa copie en cette fin avril, conformément à ses engagements en terme de calendrier. Mais ce sera à peu près tout dans le registre du satisfecit. Formations d’opposition, composants de la société civile, et éminents constitutionnalistes se liguent contre ce qu’ils estiment être « une Constitution qui ne les représente pas, tandis qu’hier samedi la présidence de l’Assemblée réagit en évoquant une « campagne de dénigrement hystérique ».