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Covid-19 en Tunisie: La détresse du personnel médical

Le nombre de Tunisiens contaminés par le Covid-19 ne cesse de grimper. Les établissements hospitaliers sont en première ligne, sans disposer de moyens suffisants pour y faire face. Selon le CNOM, trois médecins sont décédés, dix sont hospitalisés et des centaines de membres du personnel médical et paramédical ont été contaminés. Comment le personnel médical et paramédical gère-t-il la situation ?

Covid-19 : Les damnés de la Tunisie

Le confinement général décrété en Tunisie pendant la première vague du Covid-19 a eu des conséquences désastreuses sur les couches défavorisées. Une étude publiée par le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES) s’est penchée sur le sort des ouvrières agricoles, des femmes de ménage dans les hôpitaux, des ouvriers de chantiers et des travailleurs dans les cafés, les restaurants et les bars. Des employés déjà précaires, plus fragilisés que jamais.

Nissaf Ben Alaya limogée de la présidence la Commission anti-Covid-19 ?

La rumeur enfle, depuis quelques semaines, sur le limogeage de Nissaf Ben Alaya de la Commission scientifique de lutte contre le Covid-19. Visage de la lutte contre l’épîdémie lors de la première vague ayant touché la Tunisie début mars, Nissaf Ben Alaya fait l’objet de spéculations sur ses véritables fonctions au sein de ladite Commission alors que le pays est traversé par une deuxième vague de la pandémie.

Covid-19 en Tunisie : Ce que révèlent les chiffres de la deuxième vague

Tous les jours des dizaines de nouveaux cas de contamination par le coronavirus sont annoncés en Tunisie. Ayant ouvert les frontières le 27 juin après une période de chute de nombre de personnes atteintes par le Covid-19, la Tunisie connait actuellement une recrudescence alarmante des cas de contamination. Une deuxième vague touche le pays de plein fouet. Et la baisse de la vigilance des citoyens inquiète de plus en plus les autorités.

Affaire Emna Chergui, nième duel entre liberté de conscience et atteinte au sacré

Depuis la révolution, les affaires mettant en cause des individus pour atteinte au sacré sont récurrentes. La dernière en date est celle d’Emna Chargui. Quels agissements peuvent-ils être considérés comme une atteinte au sacré ? La notion est floue et se prête à des interprétations coercitives appuyées par des dispositions du Code pénal. Alors que la constitution est censée garantir la liberté de croyance et de conscience, ainsi que la liberté d’expression. L’historique des batailles judiciaires au nom de l’atteinte au sacré témoigne d’une lutte acharnée pour asseoir les libertés.

Tourisme-Crise Covid-19 : En attendant le retour des Algériens en Tunisie

Le secteur du tourisme, représentant 14.20% du PIB national, est l’un des principaux secteurs touchés par la crise du Covid-19. La fermeture totale des frontières a entrainé l’annulation massive des réservations dans les hôtels et l’arrêt des activités des agences de voyages. Avec la fin de la crise, le gouvernement passe à l’offensive pour vanter la destination Tunisie avec le slogan « Ready and safe ». Objectif : séduire les touristes et notamment nos voisins algériens.

En soutenant le capital, l’Etat aggrave l’inégalité sociale

Il y a quelques années, l’Etat est intervenu pour soutenir les hôtels face à la crise du tourisme en mettant des millions de dinars sur la table. Il y a quelques jours, voici qu’il est question de nouveaux fonds d’aides à l’entreprise pour faire face à la crise covid19. Que faut-il faire pour assurer la croissance économique et la protection des emplois ? Faut-il les laisser couler ? Faudrait-il les nationaliser ?

Reportage à Souk Sidi Boumendil : la survie passe par le déconfinement

De Bab Alioua à Bab Jazira, une cohue de voitures couvre la rue. Des dizaines de personnes portant des sacs en plastiques guettent les taxis libres, qui se font rares. Plus on s’approche de Boumendil, plus l’affluence est grande. Dans ce souk, hub des produits de contrebande, la vie reprend comme avant à la veille de l’Aïd. Mais les séquelles comme la menace du coronavirus planent sur la rue bondée.