Conseils de discipline, questionnaires, exclusions, grèves, grèves de la faim, convocations, huissiers, télégrammes et appels téléphoniques aux parents… Non, nous ne parlons pas du lycée “Fallujah” et encore moins d’un centre de rééducation pour jeunes “délinquants” tel que décrit dans le feuilleton Le Maestro. Il est question ici de l’Ecole Normale Supérieure de Tunis.
Don d’organes en Tunisie : Des reins pas si solides
Alors que les centres de dialyse sont en crise et que les professionnels de santé multiplient les alertes, 12 mille malades souffrant d’insuffisance rénale sont habitués à subir une dialyse 3 à 4 fois par semaine pour survivre. De quoi nous pousser à nous pencher sur l’état des lieux des transplantations rénales, et du don d’organes en général.
Tunis-Rabat : une crise qui en rappelle d’autres
Une crise diplomatique a éclaté entre Tunis et Rabat, émaillée d’échanges musclés entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays. La participation du Sahara occidental au sommet TICAD 8 et la réception du chef du Front Polisario par Kais Saied ont révélé au grand jour des tensions qui existaient déjà.
Crise du système de santé tunisien : Défaillances et voies de sortie (I)
Le système de santé tunisien présente un rendement décroissant depuis les années 90. Actuellement, il traverse une crise grave et durable dont les manifestations sont de plus fréquentes et visibles. L’épidémie SARS – COV 2 communément appelé COVID a brutalement dévoilé les défaillances préexistantes mettant ainsi à nu les limites, l’archaïsme et les blocages du système de santé.
Il faut rendre à Abdellatif Mekki, ce qui est à Abdellatif Mekki
Le coronavirus n’a fait que mettre en évidence une chose ; la soif pressante des Tunisiens à cet homme d’État redoutable, zélé et doué, qui s’empare de toutes les difficultés du pays et soulage le peuple. Cet étrange personnage est fongible. Il se manifeste selon le contexte de crise dans un homme politique bien déterminé.
Pénurie de médicaments en Tunisie: Aux origines d’une maladie sans docteurs
Depuis quelques mois, un spectre agite le pays : la pénurie de médicaments. En effet, que ce soit de la part de patients atteints de maladies chroniques ou passagères, ou de la part de médecins ou de pharmaciens, la sonnette d’alarme retentit, toujours plus insistante. A cette crise sanitaire, la réponse gouvernementale est ambiguë, entre déni de la crise et annonces de mesures d’urgence.
Ecole Normale Supérieure de Tunis : un rêve qui vire au cauchemar
Dans la logique d’un système où le budget alloué à l’université est réduit à n’être qu’un simple budget de fonctionnement et où la « rationalité » des classements réduit la recherche scientifique au nombre de publications, l’ENS fait tache !
A bas le paternalisme de la démocratie libérale !
La démocratie est la pierre philosophale des temps modernes. Elle est la seule à même de transformer les sauvageons en civilisés. Ceux qui aspirent au progrès doivent impérativement commencer par aspirer à la démocratie. Le peuple qui l’accueille en son sein doit se réjouir de son salut prochain, tout en portant dans le plus grand silence la croix sur laquelle les politiciens peuvent éventuellement le crucifier. Il ne faut pas se plaindre, quand on voit la dissidence des élus censés représenter le peuple. En Tunisie, quand les gens se plaignent, on voudrait bien les fouetter pour châtier leur manque de foi en la sainte démocratie.
Pourquoi Moody’s a baissé la note souveraine de la Tunisie ?
L’agence de notation financière Moody’s vient de baisser la note souveraine de la Tunisie de «Ba3» à «B1» avec le maintien d’une « perspective négative ». Bien que cette dégradation était prévisible au regard des dérapages économiques et de l’absence des réformes, la nouvelle est tout de même venue assombrir les perspectives de sortie de crise.
Gramsci, boîte à outils ou moule à gaufres ?
On ne sait jamais les visages que prennent les morts à distance. Les rides plus ou moins gommées, Gramsci revient après une certaine éclipse. Il revient timide, mais toujours derrière ses bésicles en fil de fer de Nuremberg. Tout dit qu’un petit vent souffle en faveur de son néo-marxisme. Mais après les latinos et les férus des subalterns studies, en quoi cette pensée trouve-t-elle encore à nous parler ? L’occasion nous est donnée d’en savoir un peu plus grâce à la tentative de Penser la transition avec Gramsci. Tunisie (2011-2014), signée Baccar Gherib.
Ce livre a obtenu le prix de l’essai en sciences humaine de la 33 ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis (24 mars-2 avril 2017), ex æquo avec celui de Yadh Ben Achour, Tunisie, une révolution en pays d’Islam. Tunis, Cérès, 2016.
La Tunisie des urgences et du dégoût …
Ni leçons à donner ni des grandes analyses à faire, juste un simple arrêt sur image et avec des mots simples.
Tunisie : Comment réussir à échouer
Différents experts ont brossé un tableau noir de la situation économique et politique du pays et ne cessent de tirer la sonnette d’alarme mais les dirigeants politiques ne semblent pas du tout préoccupés. Certains prévoient une aggravation de la situation qui pourrait provoquer une nouvelle révolution. Mais toutes les mesures prises ne peuvent que concourir à la réussite de l’échec de l’administration du pays. Pour quelle raison agit-on de la sorte ?
Lettre ouverte à Messieurs Beji Caïd Essebsi et Rached Ghannouchi
J’espère que vous aurez la sagesse que vous impose votre âge, celle d’être capable de transcender les intérêts partisans de vos partisans. Nous sommes 10 millions à être fatigués d’espérer. Epuisés par un cycle de faux espoirs et de déceptions qui se suivent. C’est à vous deux que le destin semble avoir remis les clés du pays et c’est donc à vous deux de trouver les solutions. Et si vous n’en voyez pas, alors vous devez vous creuser les méninges. Et si vous ne croyez pas qu’il puisse y avoir de solutions, alors faites semblant car dans cette déprime généralisée, la dimension psychologique est importante.
Suspension de l’Assemblée constituante : Mostapha Ben Jaafer sous pression
Le 30 août, 78 députés ont signé une pétition demandant à M. Ben Jaafer de tenir une assemblée générale extraordinaire le 3 septembre. Mais c’est aujourd’hui 4 septembre que le président de l’ANC s’adressera au peuple.
La Polit-Revue : « Une sortie de crise, c’est combien ? »
Alors que l’opposition continue de mener des actions à caractère essentiellement symbolique, le marasme politique est toujours de mise, 5 semaines après l’assassinat de Mohamed Brahmi. Nous sommes le 1er septembre, et le cataclysme promis par l’opposition n’a pas eu lieu.