Culture alternative 54

Elections 2014 : L’underground tunisien récupéré par le politique ?

Autrefois censurés et invisibles, les artistes underground ont marqué la révolution avec leur parole dissidente et leur tagues insoumis. Grâce à la liberté d’expression, fraîchement acquise, le street-art et l’art underground se sont accompagnés d’un énorme élan de popularité, de solidarité et de diversité. Mais, avec le changement politique et social, l’underground est devenu, paradoxalement, un phénomène galvaudé dans les médias classiques, toléré par le système et instrumenté par les politiques.

Debbo 52, l’art d’innover

Rue Houcine Bouzayane, Moncef Bey. Numéro 52. Entre deux magasins de rechanges de pièces industriels et agricoles, un lieu de création artistique de 150 m² a vu le jour il y a quelques mois. Sur la porte d’entrée vitrée, quelques affiches et une inscription, que l’on remarque à peine : « Debbo 52 », dépôt en dialecte tunisien.

هل هي انتكاسة فن الراب التونسي

إنحصرت مؤخرا مواضيع الراب في خندق “شتم الحكومة”، “شتم البوليس” و “إستهلاك مادة الزطلة” لدى الشباب وكأنها أصبحت تأشيرة الدخول لعالم فن الراب. وهذا يدل على الوقوع في تكرار نصوص مفرغة من الإبداع. هذا الأفق الضيق للمواضيع التي يتطرق لها مغني الراب جعلته يفقد ثقة الجهة المنتجة، وحجة هؤلاء أنهم لن يستثمروا في هذا الفن المشجع على إستهلاك مادة الزطلة.

Tunisie : Pour la fin du monopole de la politique culturelle

Alors que la raison d’être même de la veille étatique sur l’art est mise en question dans le monde entier, la Tunisie, qui fait la course de privatisation dans tous les secteurs, s’obstine à garder ses anciennes politiques socialistes de monopole de la culture. Le nombre de festivals internationaux diminue au même rythme que la disparition progressive des espaces culturels opérationnels et des salles de cinéma. Ces disparitions causent, directement, la régression permanente des créations artistiques et ne facilitent pas la rencontre entre artistes et publics.

Enquête : Le Street-Art en Tunisie (II)

Comme dans un mouvement de commune libération, les artistes urbains se sont donnés la légitimité de leur identification, comme groupe, collectif ou réseau. Et s’autorisent toutes les techniques et matériaux nécessaires pour mettre en exergue leurs démonstrations, de plus, dans une certaine forme de compétitivité, souvent « bon enfant », où ils rivalisent d’avancement en matière de nouvelles technologies et autres techniques de pointe.

Enquête : Le Street-Art en Tunisie (I)

Depuis les premiers pochoirs cyniques et contestataires à l’effigie de Zaba et les premiers slogans « tagués » sur les murs des sit-in successifs de la Kasbah, et surtout depuis les pétitions signées et le groupe crée pour les protéger, « Ne touchez pas aux tags d’El Kasbah, c’est notre patrimoine », un déclencheur s’est mis en route : la quasi reconnaissance ou prise de connaissance des Tunisiens avec tout ce qui peut être de l’ordre de l’inscription urbaine, allant de la simple expression à l’œuvre d’art total.

La spécificité culturelle et la question de l’Identité : Ouverture et/ou ghettoïsation ?

En Tunisie, depuis que moult questions postrévolutionnaires ont été mises sur la table, principalement celles rattachées aux nombreuses « nouvelles » expressions artistiques qui ont littéralement explosé sur la place tunisienne, comme le rap, le street-art, la performance, le slam, les arts visuels et urbains…, ce point d’interrogation autour de la spécificité culturelle et la question de l’Identité, s’est également dressé.

موسيقى والسلام 2 : موعد مع الموسيقى البديلة في قرطاج

الجمهور التونسي له موعد مع الموسيقى البديلة في إطار مهرجان “موسيقى والسلام ” في نسخته الثانية من 18 جوان إلى 23 جوان في ساحة متحف قرطاج. كان لنا لقاء مع الفنانة بديعة بوحريزي ومحمد بن سعيد والذين قدموا لنا في هذا الربورتاج مهرجان موسيقى والسلام ومزيد من

موسيقى والسلام : أول مهرجان دولي للموسيقى العربية البديلة في تونس

ينظم مجموعة من الفنانين التونسيين بالتعاون و تحت اشراف وزارة الثقافة ملتقى قرطاج الدولي للموسيقى البديلة وتنتظم هذه التظاهرة لاول مرة في تونس ابتداءا من يوم الخميس 14 جوان و تتواصل الى غاية الاربعاء 20 جوان 2012. كما تضم عديد الفنانين العرب الذين اشتهروا بهذا النوع من الموسيقى اي الموسيقى البديلة

عفوا…لم نقم بثورة لتنصيب رئيس و لكن لنردد معا اغنية ملتزمة

عفوا…اندلعت الثورة ليس لتنصيب رئيس و لكن لنردد معا اغنية ملتزمة، نمزج صوتنا بحروف “الفن ميدان او لا يكون”، لنغني و نتنسم عطر الشارع… لنتحول لطوفان الحان يصم اذان الطغاة.الاغنية الملتزمة هي لسان المجتمع ، جزء من الحياة، هي تفصيل لا يتجزء من المشهد السياسي و الثقافي للانسان

CheckPoint 303 Live in Tunis

Le 24 avril dernier, L’Association des arts pour le cinéma et le théâtre du Kef a régalé les amateurs de musique électronique en conviant sur la scène de l’Institut supérieur des arts dramatique , un des groupes les plus emblématique de la scène underground tunisienne, j’ai nommé CheckPoint 303. Un concert qui fut le premier du collectif dans la Tunisie Post-14janvier.

الحركات الفنية المقاومة و التمرد على جغرافيا المكان : مجموعة ”أهل الكهف“ و ”فني رغما عني“ نموذجا

الواقع ليس مجرد سلطة سياسية تقابلها محاولة سياسية لتغييرها او هيمنة اقتصادية يقابلها بديل اقتصادي اخر ، بل يمكن ان يندرج ضمن رؤية تبحث عن احلال قيم جمالية و اشكال فنية جديدة تتناسب مع هدف الانعتاق و التحرر او لنقل الحرية في مفهوم اعمق و اشمل. رؤية تتحدى السائد تقطع مع الفوقية و النخبوية كجزء لا يتجزء من المجتمع لم تكونها لا طليعة متميزة او متمايزة بل هي وليدة واقعها كحالة يومية مرتبطة بالإنسان.انها فن الشارع هاته الكلمة التي نستقبلها بعد 14 جانفي استقبال الابطال في ادبياتنا و في احاديثنا اليومية.

Tunisie : Quand l’art devient lutte

Il paraît que l’art permet à l’être humain de rêver. Ça c’est pour le premier rôle. L’art est aussi un un baromètre. Il sent la société, perçoit ses mouvements, s’en inspire et donne à voir. Et puis il finit toujours par représenter le monde et surtout par le transformer. C’est que l’artiste doit être précurseur et doit nous faire réfléchir à travers ses œuvres. L’art et la culture doivent nous permettent d’élever notre esprit et notre condition.

La Cité Des Sciences Sans Conscience …

Dans le cadres des activités de mon association « L’MNARA », on a lancé le projet « J’ha et compagnie » qui est une formation professionnelle d’animateurs spécialisés en animation pour enfants hospitalisés. Ce projet est né d’un constat celui de l’absence totale d’accompagnement auprès des enfants hospitalisés. Ces enfants parfois porteurs de pathologies lourdes nécessitants de longues durées d’hospitalisation, sont seuls face à l’angoisse de l’hospitalisation. Aucun encadrement institutionnalisé n’est mis en place.