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حوار مع ألفة شبعان حول مستقبل الهيدروجين الأخضر في تونس

يُعتبر الهيدروجين الأخضر طاقة مستدامة تتّجه تونس نحو استخدامها في المخطّط الخماسي للانتقال الطّاقي. في هذا الإطار حاورت نواة ألفة شبعان مديرة مشروع بمؤسسة هنريش بول لمزيد التعريف بهذه الطاقة وانعكاساتها البيئية والمناخية.

La Sebkha de Séjoumi : Trésor caché ou malédiction ?

La Sebkha de Séjoumi qui s’étend sur 3000 hectares n’est pas uniquement une source de moustiques et d’odeurs pestilentielles. D’un point de vue écologique, il s’agit d’une zone humide unique au monde. La région accueille des espèces menacées d’oiseaux migrateurs et notamment les fameux flamants roses. Sur les rives de la Sebkha, s’étalent des hectares de terres agricoles particulièrement fertiles. Une fois valorisée, la zone pourrait se transformer en pôle économique. Cependant, les marais sont également à l’origine de bien des désagréments pour les habitants de la région. Surtout en l’absence d’une vision stratégique et d’une volonté politique d’appréhender la question.

Forum tunisien pour la souveraineté alimentaire : un modèle agricole alternatif

« Sans la fidélité au concept basé sur le droit, on ne peut rien réussir. Je ne peux pas organiser un Forum sur la souveraineté alimentaire et demander un soutien financier à Monsanto alors que l’une des cibles du Forum c’est Monsanto— il faut casser Monsanto. Egalement je ne peux pas travailler avec l’USAID, ni l’AFD, ni la GIZ : ce sont des organisations gouvernementales qui essaient d’imposer leurs modèles dans les pays du sud et ils sont aussi les cibles de ce Forum », précise le géographe Habib Ayeb, initiateur du Forum pour la souveraineté alimentaire, prévu pour 2017.

ملفّ الفلاحين الصغار المطالبين بالأراضي الدولية: مؤشّرات على نيّة السلطة اعتماد سياسة العصا الغليظة

شهد ملفّ الفلاحين الصغار المطالبين بإعادة النظر في تقسيم الأراضي الدولية في الفترة الأخيرة تطوّرات توحي بتغير سياسة الدولة تجاهه. إذ تدلّ عدّة مؤشّرات على استعادة زمام المبادرة من قبل المستغلّين الخواص، الذين انتزعت منهم إثر الثورة بعض الضيعات التي تحصّلوا عليها عقب تفكيك عدد من التعاضديات في عهد بن علي. ومن الواضح أنّ هذا التطوّر يشهد دعمًا من الحكومة التي لا تتردّد في استعمال القوّة الأمنية لمناصرة مستأجري هذه الضيعات في مواجهة الفلاحين الصغار والمعطّلين المطالبين بإعادة توزيع الأراضي الدولية.

Entrepreneuriat social : la réussite remarquable de Jemna malgré les carences de la loi !

Ô oui, ces derniers temps, de très nombreuses voix se sont élevées à propos de l’argent brassé par certaines associations, le moins que l’on puisse dire obscures. Mais ce qui est regrettable, c’est que l’on n’évoque que rarement les succès de celles qui font un travail remarquable. Et le plus inquiétant, c’est qu’il est fort à craindre que la myopie du législateur à l’égard des associations qui font de l’entrepreneuriat social n’engendre leur sacrifice au nom de la lutte contre les activités des associations blanchissant de l’argent ou dont le but est de saper la République. Et pour cause, dans le projet du nouveau code des investissements récemment retiré, pas un mot, pas une incitation, pas un avantage, pas une seule exemption de taxe accordée à l’entrepreneuriat social.

La ferme de la STIL à Jemna : quand l’intérêt collectif devance le gain personnel

le 12 janvier 2011, en pleine révolte populaire contre le régime de Ben Ali, des dizaines d’habitants de Jemna se sont dirigés vers la ferme de la STIL (la Société Tunisienne de l’Industrie Laitière) et l’ont pris de force pour mettre fin, d’après eux, à « un long historique d’injustice ». Avant la confiscation des terres par les habitants, la ferme de la STIL a été louée par l’État à des entrepreneurs privés. Quand la « légitimité révolutionnaire » s’est imposée, les habitants de la ville ont réussi à réaliser leur rêve et reprendre « la terre de leurs ancêtres » rapidement et sans difficulté.

هنشير ستيل في جمنة: المصلحة العامّة قبل الربح الخاصّ

تُعدُّ قضيّة ما يُعرف بـ”هنشير ستيل” بجمنة مثالاً آخرًا على الأسئلة الصعبة التي نجحت انتفاضة 17 ديسمبر في طرحها، لكن دون أن تستطيع الإجابة عليها. فهنا أيضًا يتعلّق الأمر بصراع على الأرض بين داود وجالوت. صراعٌ بين مستغلّين خواص كبار تدعمهم الدولة بقوانينها وسلطاتها المحلّية، ومواطنين يرون أنّهم أولى باستغلال “أرض أجدادهم” والاستفادة، ومدينتهم، من مداخيلها. هو إذًا نزاع على الأرض يعيد طرح السؤال “الايديولوجي”، الذي كان يُفترض أن تحسمه “الثورة”، لو نجحت: أيّهما أولى؟ الصالح العامّ أم الربح الخاصّ؟

Oui, je suis Régionaliste, mais pas Séparatiste ni Raciste !

Qui dit Régionaliste dans notre République, dit Raciste ou Xénophobe ou Séparatiste ! Or, sous d’autres cieux, le régionalisme aspire à être un moteur de développement et une locomotive pour tirer les régions défavorisées vers le progrès. Par exemple, au pays d’Obama, le système éducatif ainsi que le sport universitaire se sont toujours basés (essentiellement) sur la rivalité et l’esprit concurrentiel entre les zones géographiques et les régions.

New York : la “People’s Climate March” du 21 septembre 2014 [Reportage]

[…] Selon les organisateurs de cette marche pacifique, 310 mille personnes (alors qu’on a avait prévu la participation de 100 mille âmes), des cinq continents (Sénégal, Colombie, Mexique, Zimbabwe, Afrique du Sud, Tibet, Chine, Argentine, Tunisie, Îles Marshall, Australie, etc.), ont répondu, le dimanche 21 septembre 2014, présents à cette historique marche en plein cœur du Big Apple, la ville de New York […]

Tunisie : Et la révolution du développement durable, c’est pour quand ?

La notion de Développement Durable (DD) a été introduite en 1987 dans le rapport Brundtland par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations Unies. La définition donnée à l’expression indique que c’«est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

Retrait de l’Instance du développement durable du projet de constitution : Deux organisations écologistes s’indignent

Le Réseau Associatif pour la Nature et le Développement en Tunisie (RANDET) et le Groupe Eco-constitution ALTERNATIVE (groupe d’écologistes militant pour l’intégration de lois environnementales et écologiques dans la Constitution tunisienne) ont envoyé, jeudi 25 avril, une lettre de protestation à l’Assemblée Nationale Constituante, dénonçant la suppression de l’Instance du développement durable et de la protection des droits des générations futures du projet de constitution (brouillon version 3).