La Tunisie compte 6 millions 321 mille locuteurs de français, selon l’OIF. Mais la langue française connait un déclin dans le pays. Bien qu’omniprésente, elle n’est pas nécessairement maitrisée, et se fait désormais bousculer par l’anglais.
La face cachée des lycées pilotes en Tunisie
Le système des lycées pilotes est un concept purement tunisien, implémenté dans les années 80, qui clame cultiver l’élite de demain, l’excellence tunisienne. Ces établissements et ce système ont longtemps été idéalisés. Mais voici que des élèves de ces établissements d’élite font état de ségrégation sociale, de dépression, et de compétition malsaine. Le prix de la «réussite» serait-il exorbitant ?
Dans les manuels scolaires, l’Histoire de la Tunisie s’arrête en 1964
En 2011, les photographies, les extraits de discours étudiés dès l’école primaire, et tout le contenu relatif à Ben Ali disparaissaient du programme d’enseignement de l’histoire et de l’éducation civique, laissant blanches des pages et des pages des manuels scolaires. En 2015, c’est une leçon couvrant la période de l’histoire nationale entre 1964 et 1987 qui a été à son tour expurgée. Le ministère de l’Education promettait d’ores et déjà des réformes, et entre-temps, les travaux de l’Instance Vérité et Dignité (IVD) sont passés par là. Mais qu’en est-il vraiment aujourd’hui ? Quel discours historique apprennent désormais les élèves ?
Enfants ruraux, encore une rentrée qui s’annonce difficile !
Il est indéniable que l’école continue à jouer un rôle central dans la vie de toute famille de ce pays, et de la société en globalité. Malgré le flétrissement continu de son image depuis une vingtaine d’années, elle demeure tout au moins l’espoir de tous ceux qui ne disposent de rien pour vaincre les difficultés de la vie et espérer un mieux-être dans l’avenir… Ce texte est un plaidoyer pour l’école publique malgré tous les efforts -conscients ou pas- pour la mettre au plat et vanter les avantages du privé pour une société supposée intégrée dans une économie mondialisée.
Les divagations d’un prof
Face à la condamnation quasi générale, au rejet violent dont on a fait l’objet, moi, enseignante, je n’ai trouvé d’autre arme pour répondre que ces quelques mots. En effet, vu le métier que j’exerce, il m’est impératif d’essayer constamment de donner l’exemple en inhibant mes pulsions les plus humaines qui consistent à vouloir crier haut et fort ce que je pense de ceux qui ont l’insulte facile, le vocabulaire limité et qui ont pour seul moteur d’anciennes blessures enfouies et des complexes générés par des remarques d’enseignants exerçant mal leur métier. Eh oui, certaines blessures ont la peau dure, elles mettent du temps à guérir. Certaines persistent toute la vie et l’état d’adulte ne peut rien y changer.
Interview avec Edgar Morin : « L’espoir n’est jamais une certitude » !
En ces temps d’indigence, quoi de plus salutaire que la voix lucide d’Edgar Morin pour dessiller nos dénis. L’auteur de La Méthode est venu nous rappeler que « tout ce qui ne se régénère pas dégénère », la démocratie en l’occurrence. Car « si elle n’est pas vitalisée par la diversité des opinions et le choc des idées, la démocratie devient synonyme de médiocratie ». En fait, comme tout système, la démocratie se nourrit d’antagonismes tout en les régulant. Ainsi parla Morin, face à un public tunisien venu nombreux détremper son désarroi dans la complexité décomplexée.
Enseignement : Le plus beau métier du monde, ou le plus ingrat ?
la première raison de cette grève est que tous les accords conclus avec les gouvernements précédents n’ont pas été honorés ! Ce qui donne la désagréable impression que les enseignants demandent toujours plus, alors qu’en fait ils font du “sur place”. Ils piétinent.
Université tunisienne : heurts et malheurs
Le gouvernement en place a commandé une étude sur une éventuelle réforme de l’enseignement supérieur. En tant qu’acteur dans ce secteur, nous pensons qu’il est de notre devoir d’avancer notre vision et le rôle prépondérant qu’il est censé jouer dans notre société. Nous énumérons en premier lieu les problèmes qui l’ont miné durant toutes ces années de dictatures. Nous expliquons que l’enseignement supérieur était utilisé comme étant un instrument de propagande politique.
La Zitouna contre la Sorbonne
L’analyse politique et les chronique de la Tunisie de « l’après 14 janvier » se focalise souvent sur les rapports de force immédiats ou de court terme des structures partisanes (partis, syndicats, associations, etc). Pourtant, l’histoire politique de la Tunisie à travers les siècles semble indiquer que chaque camp en présence est en réalité le résultat d’une longue construction sociologique
Pour la création d’un diplôme universitaire professionnel comme solution au chômage des diplômés
Avec le problème majeur des diplômés en chômage en Tunisie, il est impératif d’entrevoir une solution innovante tout en ne […]
Tunisie – Le sondage d’opinion GMS : Quels enseignements?
Par Gadhoumi Atef Le sondage d’opinion “Les tunisiens et la politique après le 14 janvier” fut réalisé du 1er au […]
La soif d’étudier : Mohammed Zyed Abid
[…] Alors que Mohammed Zyed terminait à l’université de Bizerte sa seconde année de mathématiques-informatique et qu’il aurait souhaité reprendre ses études en prison, lui-même et sa famille se sont heurtés au refus de l’administration pénitentiaire de le laisser étudier. Deux demandes ont pourtant été déposées, l’une à la direction générale des prisons, l’autre auprès de la prison de Mornaguia, où il est incarcéré actuellement. […]
Tunisia: “political vengeance”
The recent closure of the Université Libre de Tunis (ULT), Tunisia’s renowned first private university, and its suspension for three […]
Jeunesse en Tunisie : promotion “carcerale”
Quoi de plus légitime et normal quand on est jeune, étudiant et doté d’un minimum de conscience que de se […]
Tunisie : Quelle valeur ont nos universités ?
Le classement de Shanghai des 500 meilleures universités du monde vient d’être publié pour 2009. Initié par l’université Jiao Tong […]
Le livre de Mohamed Bouebdelli : Un cri de révolte, un cri de raison
Qu’est ce qui pousse un homme de près de 70 ans, ingénieur de formation, et éducateur de métier, à prendre sa plume au milieu de ce silence ambiant et complice de l’élite et fustiger un régime qui n’a jamais respecté sa parole ni les Conventions qu’il a signées depuis 22 ans, et rompu le pacte scellé avec le peuple dès les premiers jours de son règne? […]