Environnement 85

Kasserine : mercure et chlore empoisonnent la vie des habitants

La société civile et les habitants de Kasserine tirent depuis des années la sonnette d’alarme sur le danger des eaux usées de la Société Nationale de Cellulose et de Papiers d’Alfa et de l’ONAS. Un rapport de l’association SOS Biaa (environnement), publié le 11 février 2016, montre que le degré de pollution des eaux et des terres de Kasserine est élevé. Premier pollueur historique de la région sinistré est l’usine d’Alfa qui, depuis 1962, infecte l’écosystème par des rejets de chlore et de mercure.

Djerba la Douce, bientôt noyée dans ses ordures !

Le seuil critique des dysfonctionnements au niveau de la gestion des ordures est déjà atteint à Djerba. Il n’est pas admissible que l’exécutif tout comme l’ARP demeurent aussi inertes face à la gravité de la situation. Pourquoi faut-il dans ce pays n’agir que lorsque la situation devient catastrophique. Car, catastrophique, elle l’est déjà. Désastreuse et irréversible pour toute l’île, elle le sera sous peu… si le nécessaire n’est pas entrepris rapidement.

« Mourouj Airlines » donne de l’espoir par l’art urbain aux habitants d’El Mourouj

Durant une semaine, du 17 au 22 août 2015, le « parc de Mourouj 2 » a été investi par des associations, artistes et citoyens, autour de « Mourouj Airlines » afin de marquer une trace, un message ou encore une volonté de faire revivre l’espace sous d’autres formes. À l’initiative de l’association Kif Kif, l’association des Habitants de Mourouj 2 et l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement ainsi que d’autres collectifs et associations, le Boeing 727 de Tunisair a été transformé d’un avion délabré et usé par le temps et l’abandon à une œuvre d’art remplie de couleurs et de rêves.

« La plage des Grottes » de Bizerte : Entre agression et invasion !

Le 17 mai 2015 fut une journée singulière à Bizerte. La plage des «Grottes» fut la scène de protestations des Bizertins contre un projet d’aménagement. Un rassemblement inédit qui a uni citoyens, société civile, experts et élus de la région autour d’une même voix […] Cet aménagement de la plage des Grottes de Bizerte a provoqué la fureur des Bizertins. Selon eux, la façade maritime des «Grottes» est complètement détériorée. Au lieu de protéger la plage, le ministère de l’Équipement l’a enroché et enterré…

De la terre et des hommes : Récit d’une expérience pionnière à Sidi Amor

La transition écologique existe. C’est dans les hauteurs de Djebel Sidi Amor, à une quinzaine de kilomètres de Tunis, que nous l’avons trouvé. Le temps semble suspendu. Il y a dix ans, cet endroit n’était qu’un terrain délaissé et menacé, « où il n’y avait pas un arbre ». Aujourd’hui, le lieu est d’une beauté mystérieuse, tant par son authenticité que par la tranquillité qu’il dégage.

Législatives 2014 : L’environnement sera-t-il un défi majeur pour les partis politiques ?

En dépit de la dégradation de l’environnement, aggravée après la révolution de janvier 2011, le volet écologique ne semble pas être une priorité dans les programmes électoraux des partis politiques en lice. Si tous se rejoignent sur des généralités, comme la nécessité d’un environnement propre et sain, ils ne disent pas, cependant, comment ces programmes vont être réalisés. Les Législatives 2014 sont une occasion de s’arrêter sur le programme des principales listes en matière d’environnement.

Gaz de schiste en Tunisie : Risques et périls

Le dilemme du gaz de schiste ressurgit. Dans une interview accordée à l’agence Tap, le 4 septembre 2014, Mehdi Jomaa affirmait que son « gouvernement est déterminé à explorer le gaz de schiste », estimant que les critiques n’arrêteront pas ce projet. Une déclaration qui n’a pas été apprécié par les anti-gaz-de-schiste qui craignent une « catastrophe écologique », voire « une logique d’inféodation aux multinationales ». Certains estiment même que ce gouvernement provisoire de technocrates est en train de dépasser ses prérogatives.

Production propre en Tunisie : piste de gains économiques et impératif écologique

L’énoncé de l’Article 45 de la nouvelle constitution Tunisienne place l’environnement comme un thème central que l’Etat doit protéger. Les constituants ont aussi consacré l’Article 129 à « l’Instance du Développement Durable et des Droits des Générations Futures ». La préservation de l’environnement est donc un sujet universel qui doit être pris en considération à la valeur qu’il mérite en tant qu’enjeu sociétal et économique.

Le désespoir d’un ex-salarié de Tunisie Recyclage

Lors de la rédaction d’un précèdent article sur la situation écologique en Tunisie, nous avions déjà remarqué la pénibilité du travail dans le secteur associatif lié à la question environnementale. En effet lors de notre visite à l’association Tunisie Recyclage, un des salariés de l’association se plaignait déjà, à demi-mots, des conditions de travail précaires. A cette époque, celui-ci ne voulait pas témoigner de peur de perdre son pain, lui qui est marié et père d’un enfant.

Réforme de la réglementation et aide financière : l’Allemagne au centre de la croissance des énergies renouvelables en Tunisie

Quelle que soit la nature et l’ampleur de leur impact sur le projet de loi concernant les énergies renouvelables, la DII et la GIZ -les deux principaux intéressés à l’élargissement du marché des énergies renouvelables en Tunisie – semblent promouvoir des réformes qui menacent le rôle actuel de la STEG dans le domaine de la production et de la distribution d’énergie.

Sous le soleil de Tunisie : accroitre la production d’énergie solaire pour l’autoconsommation et l’exportation

Au cours des dernières années, les partenariats dans le secteur de l’énergie, en Tunisie, se sont souvent caractérisés par une opacité grandissante. Entre manque d’informations, absence de rapports détaillés et défaut de couverture médiatique, c’est tout un secteur qui vit, aujourd’hui, dans une certaine forme de fantasme, plus ou moins avérée.

Pollution industrielle : causes et conséquences de la fermeture du centre de traitement des déchets de Jradou.

Avec une croissance proportionnelle à la détérioration environnementale, l’industrie est grandement responsable de la pression accrue qui s’exerce sur les écosystèmes et leur dégradation. Cela se traduit par une forte urbanisation et une surexploitation des ressources naturelles. Jradou pourrait traduire la conscience environnementale de l’État tunisien vis-à-vis de la situation écologique. En effet, une intervention urgente s’impose face l’accumulation des déchets et des résidus industriels chimiques très toxiques pour la nature et la santé humaine.