« C’est un signe de défaillance du ministère. La ministre se déplace avec ses cadres et se réunit avec les gouverneurs sans faire participer les communes. Tout cela pour avoir, au final, dix personnes qui ramassent du plastique », ironise le président de la Fédération Nationale des Communes Tunisiennes (FNCT). « L’initiative vise à ancrer la culture environnementale. La propreté est un effort quotidien qu’il faut déployer à vie », rétorque un responsable du ministère.
Environnement en Tunisie : Etat déserteur, associations au front
Initiatives locales, actions en justice, pétitions : face aux enjeux environnementaux qui bouleversent notre planète et des pouvoirs publics aux abonnés absents, de plus en plus d’acteurs de la société civile se mobilisent.
Enquête : Décharge de Borj Chakir, puant report d’une fermeture annoncée
Alors que le contrat d’exploitation de la décharge de Borj Chakir devait expirer le 4 octobre 2021 et ainsi concrétiser sa fermeture, l’ANGED a pris la décision de le prolonger de six mois. Retour sur ce dossier épineux.
Des poubelles qui débordent en Tunisie : à qui la faute ?
Points noirs, décharges anarchiques, ordures éparpillées… les déchets font désormais partie du paysage tunisien et imposent un constat d’échec de leur gestion.
Journée Mondiale de l’Environnement : la Tunisie, est-elle sortie de l’auberge ?
Tous les ans, le monde entier fête la Journée Mondiale de l’Environnement, le 5 juin. La Tunisie ne fait pas exception surtout qu’elle est signataire de toutes les Conventions internationales relatives à la protection de l’environnement, dont les principales sont celles relatives à la diversité biologique, à la lutte contre la désertification, contre les changements climatiques… Parmi les Conventions régionales, la plus importante est la Convention de Barcelone, relative à la protection de la Méditerranée à laquelle sont joints de nombreux protocoles.
Déchets solides dans le milieu rural en Tunisie: quelles solutions ?
Où l’on va en Tunisie, il n’y a pas un seul paysage exempt des déchets plastiques. Même dans des lieux supposés loin de toute influence humaine (désert, forêts, cours d’eau…), toute sorte de déchets y est présente. Les plus fréquents sont les canettes de bière, les bouteilles en verre de vin et de bière, les flacons d’eau minérale, sans oublier les « couches » des bébés, les boîtes de yaourt… Bref, si les problèmes des déchets en milieu urbain sont relativement bien connus, ceux du milieu rural le sont moins, pour la simple raison qu’ils ne sont pas évoqués.
Portraits de barbéchas de Tunis: A la quête de la dignité dans la poubelle !
Nawaat a rencontré des petits acteurs de la filière de valorisation des déchets dans le centre-ville de Tunis : récupérateurs de plastique dans les poubelles, collecteurs, intermédiaires privés ont accepté de témoigner. Monia, Nizar et Abdelkarim racontent les difficultés à éviter l’exploitation quand on est au chômage, mais aussi la source de profit que constituent les déchets en plastique pour eux. Mais un nombre grandissant d’acteurs de divers secteurs leur font concurrence.
Et si on réduisait nos déchets ?
Réduire le volume de nos déchets, à travers le recyclage, l’achat en vrac ou encore le compostage : c’est ce que prône l’association Zero Waste Tunisia qui avance doucement, mais sûrement, dans le paysage écologique tunisien.
Valorisation des déchets : vers un nouveau départ ?
Chaque Tunisien vivant en milieu urbain produit environs 300 kg de déchets par an. Mais plus inquiétant : la Tunisie, à travers ses diverses industries, produit près de 7 millions de tonnes de déchets par an. La valorisation de ces déchets est actuellement négligeable, dû aux problèmes d’infrastructure, mais elle est surtout handicapée par l’absence d’un système de tri sélectif. Analyse.
La Banque mondiale au secours de l’ONAS
Encore un crédit de la Banque mondiale ! Le 31 août, la banque a annoncé un financement additionnel de 18 millions de dollars à l’Office Nationale de l’Assainissement (ONAS) pour compléter le projet d’assainissement de Tunis-Nord lancé en 2010.
Djerba la Douce, bientôt noyée dans ses ordures !
Le seuil critique des dysfonctionnements au niveau de la gestion des ordures est déjà atteint à Djerba. Il n’est pas admissible que l’exécutif tout comme l’ARP demeurent aussi inertes face à la gravité de la situation. Pourquoi faut-il dans ce pays n’agir que lorsque la situation devient catastrophique. Car, catastrophique, elle l’est déjà. Désastreuse et irréversible pour toute l’île, elle le sera sous peu… si le nécessaire n’est pas entrepris rapidement.